Les dits du corbeau noir

Photo PIERREANA

5 Hautes figures du Panthéon Celtique (Suite)

Source : le dictionnaire de Mythologie et de Religion Celtique de Philippe Jouer / Embanner éditeur

Goibniu (Le Forgeron) Gobannos...

Comme ses frères, sa mère est Ethliu (Eithne)...

Il est lui aussi l'un des « trois prophètes des païens »...

Il combat avec ses frères lors de la bataille de Mag Tured...

« Chaque fer, chaque épée, mis hors d'état seront remplacés de telle sorte que aucun fer que (sa) main forgera ne manquera son but, aucune peau qu'il percera ne pourra guérir...»

Ses armes sont faites en trois coups sans qu'il soit nécessaire de retoucher l'ajustage....

Goibniu sera blessé par Rùadan lors de la bataille de Mag Tured mais le dieu retournera le fer contre son agresseur et le tuera.

Il collabore avec Lug dans le scénario de l'aveuglement de Balor à l’œil maléfique. IL forge la pierre de fronde (une « pomme de fer».) Le projectile était chargé d'une « force terrible de prophétie et de prédiction.» (Une référence au « feu de la Parole. »

Goibniu est chargé d'organiser le festin, un banquet servi par Boand... C'est un festin qui garde les rois de l'âge et du déclin...

(En fait un festin d'immortalité.)

La Fled Goibnend ; La boisson servie à ce banquet, est un nectar (ce qui traverse la mort.) L'ambroisie...

Goibniu est un artisan merveilleux...

Pourquoi invoquer Goibniu ?

Il concerne plus spécifiquement les artisans et plutôt parmi ceux-ci ceux qui pratiquent l'art de la forge....

Il peut inspirer l'ouvrage et aider à mener à bien celui-ci...

C'est l'amour de l’œuvre bien réalisée, la fierté légitime d'avoir réalisé celle-ci le plus parfaitement possible....

Il est le maître d’œuvre du festin d'immortalité...

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5 Hautes figures du Panthéon Celtique (suite)

Dian Cecht C'est le deuxième des cinq frères formant l'Etat major des Tuatha Dé Danann. Comme pour le Daga et Nuada mais aussi Lug, sa mère est Eithne (Boand). Il est le grand père de Lug et le père de Cian...

C'est le dieu du « pouvoir »...

Il peut signifier « prise rapide » (faisant référence à sa fonction de chirurgien.)

Il est invoqué pour les maladies...

L'un de ses fils est Miach (Boisseau), sa fille est Airmed (Mesure)...

Il est proposé aux arts de la médecine (un art de la 3è fonction)...

«C'est la médecine des plantes, du couteau et de la formule. »

Lors de la bataille de Mag Tured, il déclare qu'il « guérira tout homme blessé pour le combat du lendemain. » (« à moins qu'on est entamé la membrane de sa cervelle ou de sa moelle épinière. ») en plongeant les guerriers blessés ou morts dans la fontaine de santé préalablement incantée. Il parvient à leur restituer vie et intégrité physique (par l'action du flux vital.)

Il s'agit de mettre ou remettre « du feu dans les guerriers. »

(Il est précédé, pour ce procédé de guérison, dans le récit de la bataille de Mag Tured par Fintan (un sage et homme primordial) qui met en place pour les Fomoire une semblable fontaine de santé.)

…....

La guérison du roi Nuada, le souverain des Tuatha Dé Danann :

Au cours de cette bataille le roi perd l'un de ses bras tranché par un guerrier. Mutilé, il n'est plus en capacité d'assurer sa royauté..

Dian Cecht greffera sur le roi une prothèse d'argent pour remplacer le membre arraché... Une prothèse qui restitue « tout le mouvement de chaque main à chaque doigt et à chaque jointure. »

Mais son fils Miach fera beaucoup mieux opérant de façon à ce que l'intervention rende la main totalement vivante « nerf sur nerf, joint sur joint. »

Mais Dian Cecht, irrité de la prouesse supérieure de son fils, lui assène sur la tête 4 coups de son épée et le dernier sera fatal à Miach...

Sur la tombe de son frère Airmed plante avec méthode 350 plantes « guérisseuses » mais son père, Dian Cecht, détruit le savant assemblage...

Cette attitude du dieu-médecin tuant son fils ne rend pas celui-ci très sympathique ...

Pourquoi invoquer Dian Cecht ?

Logiquement pour tout ce qui concerne le fait de prodiguer des soins sous une forme ou sur une autre...

Les soins sont accompagnés, précédés, d'incantations qui font appel « au Feu de la Parole »....

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