A PROPOS... BRAN DU 2022 AURELIEN BARRAU REVOLUTION POLITIQUE POETIQUE et PHILOSOPHIQUE 24 05 MAI
Une fenêtre ouverte sur quel devenir ?
A propos.... Bran Du Mai 2022
Aurélien Barrau sortie d'un opuscule : la Révolution politique, poétique et philosophie...
Voir :
Un opuscule publié : Pour une révolution politique, poétique et philosophique La Terre au Carré France Inter
https://www.youtube.com/watch?v=94IxSYo5wtM
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Extraits de l'émission sur France Inter : La Terre au carré :
Je m'empare des contenus exposés en m'efforçant de ne pas trahir le sens et la signification donnés à ceux-ci par leur auteur...
Ce que j’entends et que je peux comprendre et commenter de cet entretien c'est, en substance :
L'urgente nécessité d'une refondation de notre pensée ( et des œuvres et ouvrages qui en découlent.)...
Nous vivons la période du « déraillement »... Salutaire dans la mesure où il est de toute priorité de quitter la voie qui conduit à un monde suicidaire... C'est « sortir des rails » qui ne peuvent conduire que vers un immense et catastrophique butoir...
Ce déraillement touche tout autant la conduite de notre propre existence et la nécessite de reconsidérer nos orientations en faisant fi des aiguillages de la manipulation et du conditionnement y compris ceux que nous avons nous mêmes installés...
Trouver enfin sa voie c'est aussi trouver son chant !...
Il devient fondamental et urgent d'inventer d'autres rapports au monde, d'autres rapports avec le « Vivant », d'autres rapports avec le monde naturel, d'autres rapports avec les autres règnes, d'autres rapports avec nous-mêmes et les autres, d'autres rapports entre le féminin et le masculin etc...
Il serait fort souhaitable de disposer au sein de nos « gouvernances » politiques d'individus non seulement scientifique, économistes mais ayant également des sensibilités de nature poétique et « écologiques » et une pensée philosophique digne de la « sophia » des Anciens...
La science apporte et réalise de bons diagnostics mais elle n'a pas la faculté d'orienter la société ni de proposer de nouvelles directions à prendre...
Il importe avant tout que l'individu comme sa société d'appartenance sache très clairement où il s'en veut aller et de quelles façons !....
Il s'agit par exemple d'inventer et d'innover en terme de démocratie afin que soit rectifier ses dysfonctionnements et améliorer l'éthique et l'esprit censés l'accompagner... On peut, sans difficulté, faire bien mieux que son état actuel !
L'un de nos déficits actuels et préoccupants, c'est le manque d'imagination qui entraîne la reconduction de modèles épuisés, désuets, inadaptés et surchargés de rustines...
La tendance à l’anthropocentriste demeure et persiste hélas.
Nous ne saurions être le centre et le nombril du monde ni les commandeurs de celui-ci...
Nous sommes un des éléments constitutifs du « Vivant » et ce parmi bien d'autres tout aussi importants et nécessaires....
Il y a bien d'autres rivages que le nôtre qui voulons sans cesse tout ramener à nous !
Le mot « environnement » n'est pas adapté à notre situation car il suppose la préséance et la domination d'un « Nous » sur tout ce qui entoure celui-ci !...
Nous avons oublié notre propre diversité... La diversité comme la singularité ou la spécificité sont des plus-values, des valeurs ajoutées à la constitution de l'Univers (un très singulier pluriel) et qui en font la considérable richesse...
Notre rapport aux mots, aux sens initial de ceux-ci est une forme de dévoyance, un éloignement préjudiciable à une origine qui ne saurait être dévoyée sans occasionner une perte de sens et d'Essence...
Ainsi notre perception du chaos synonyme de désordre (social et autre), de confusion grave, d'état d'agitation voir d'anarchie,
de non organisation ou structuration.... Pour le monde Grec ancien, c'est la « faille, la béance », l'élément primordial qui précède même l'origine du monde et les dieux...
Mais ne peut-on voir aussi dans cette béance (béer signifiant grand ouvert) un gigantesque réservoir de potentialités ?
Notre propre monde existentiel, celui dans lequel nous nous agitons bien souvent, n'est-il pas lui aussi une forme de chaos qui contient en lui-même des possibilités ignorées ou dont nous faisons hélas l'économie ?
Il est temps pour nous peut-être de redevenir ce chaos primordial, l'espace immense et sidérant de « tous les possibles » ?
Cette revisitation originelle et quasi initiatique est peut-être la chance qui nous est donnée, offerte, de renaître dotés d'un nouvel état de conscience, de perception, d'entendement et de compréhensions majeures ?...
(Spéculer dont on a fait spéculation provient d'un terme fort ancien relatif à un miroir qui permettait de tracer la carte du ciel !)...
La « catastrophe », c'est le constat fait présentement de l'effondrement généralisé et plurifactoriel de la vie sur la terre....
Il ne s'agit pas tant de projeter d'autres modèles existentiels individuels ou communautaires sur l'avenir mais d'incarner ici et maintenant un état d'être qui soit en conformité et adéquation symbiotique avec le « Vivant de la Vie. »...
Retrouver une « dignité originelle »...qui nettoie le terme humanité de ses cendres et poussières, de ses souillures et parjures...
Par rapport à la « politique » actuelle : pas de nuances, pas de compromis... Il s'agit d'être radicalement contre les bouffons du gouvernement !...
Penser, primordialement et prioritairement... car penser c'est déjà agir...
Les sagesses anciennes concevaient une triade articulée et ordonnée ainsi :
Contemplation / Méditation / Observation (silencieuse)
Emergence et évolution de la Pensée
Mise en œuvre de celle-ci en conformité avec ce qu'elle induit, instruit, propose, enseigne...
Cet « ordre » ne saurait être inversé...
Notre pensée devrait peut-être s'élaborer comme une formule de fractale qui dans son développement ne cesserait d'appartenir à la « Figure-Mère » et dans rappeler la primauté soit les axes et fondements constitutifs...
Ainsi et quelque soit le dit développement rappel serait fait de la « philosophie » conceptuelle de base ?..
L'éloignement aussi conséquent soit-il ne saurait lors oublié l'origine même de son déploiement et l'anima qu'il contient et véhicule...
Je ne pense pas comme le dit Aurélien Barrau que la « poésie » se porte bien. Si c'était le cas nous ne serions certainement pas dans cet état de déliquescence généralisé....
Si l'on conçoit que la Poésie c'est en fait toute la Vie alors nous ne saurions être réellement et pleinement Vivants que « Poètes » !...
Il est vrai, si tant vrai, que nous avons tout faux !....
Nous avons urgemment à interpeller et à questionner notre propre « vouloir », nos propres désirs et aspirations mais ceci en terme d'essentialité...
(Est-ce que l'on veut ou non et par exemple éradiquer une forêt pour faire la place à un parking de supermarché ?)
En attendant toutes les formes du vivant s’affaissent faute de concevoir, d'élaborer d'autres modèles, d'autres références, d'autres perceptions et intuitions, d'autres rapports et relations entre tous les acteurs et éléments constitutifs de la Vie...
Etudier un problème, c'est d'abord le poser clairement comme tel puis et aux fins de compréhension de celui-ci en rechercher « finement » les « mécanismes, courroies, engrenages, causes, origines »...
La cessation des bipolarisations conflictuelles et antagonistes s'impose et ce sans doute par une transcendance opérée à cet effet ainsi entre nature et culture, entre le féminin et le masculin etc...
La biodiversité, c'est la Vie et elle ne saurait continuer à être considérée comme une ressource exploitable pillée et dévastée comme telle...
Nous sommes très engagés dans le mode « extermination » !
Mais nous ne sommes pas pour autant et réellement une société anxiogène et ce bien que nous ne manquons pas hélas de drames pouvant mener à cet état...
Si c'était vraiment le cas nous aurions peur de la « fin du monde » mais nous survivons et agissons comme si ce qui est avéré et inéluctable n'existait pas, sur nos visages un masque en cache bien d'autres !
Aurions-nous à ce point le goût du suicide collectif ? …
Vivre implique, impose, induit, l'association étroite et concertée entre le désir et la volonté, mais dès que la peur apparaît et sous quelque forme que ce soit avec son cortège d'appréhensions, de craintes, de doutes, d'incertitudes...), c'est foutu !...
Il nous appartient de réapprendre sainement et sereinement cette collaboration vivifiante entre le désir et la volonté...
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Que pouvons-nous faire ? Bran Du mai 2022
Liste non exhaustive...
Etre ni optimiste, ni pessimiste mais « Réaliste »...
Ne pas chercher à s'adapter à une société malade...
Eviter de cautionner et de valider des systèmes et des idéologies qui déservent et exploitent le vivant sous toutes les formes de prédation possible...
Nous sommes condamnés « au bon heurt »...
Souscrire à tout ce qui concoure à instaurer ou à restaurer l'équilibre et l'harmonie. Se garder de tout excès qui ne saurait qu'être contraire à cette recherche...
Instaurer, divulguer, incarner une pensée « symbiotique »...
Ne plus laisser l'avoir prendre l'ascendance sur l'être...
Ne pas oublier que dans consommation il y a con et sommation...
Développer, entretenir, enseigner, animer et témoigner exemplairement, authentiquement de tout ce qui est de nature à induire et à instruire la solidarité et l'entraide...
Favoriser un éveil, une maturation individuelle de la conscience (une ré-évolution interne au rythme propre à chacun et à chacune) puis mettre en œuvre, architecturer les « synergies d'énergies »...
Redonner, restituer une dimension sacrée, poétique et magique aux êtres et aux choses...
Repenser les rapports entre le féminin et le masculin....
Préparer le changement de paradigme sociétal en dotant celui-ci d'une nouvelle spiritualité et d'une nouvelle philosophie axée et fondée sur les convergences majeures d'entendement, de compréhension et d'espérance... avec une dimension universelle qui préserve les spécificités et singularités des peuples...
Eduquer, sensibiliser et pratiquer un autre rapport avec la Nature...
Enseigner, transmettre et inculquer la connaissance biologique du fonctionnement, des comportements et des attitudes qui fondent notre existence et nos relations y compris l'art de la communication...
Témoigner du don et du contre-don...
Etre Vivant parmi le Vivant et protéger celui-ci...
Nourrir ceux et celles qui nourrissent...
Repenser, revisiter, reformuler, réactiver, réanimer, revivifier et clarifier notre rapport à l'Essentialité...
Qu'est-ce qui m'est, qui nous est « Essentiel » ici et maintenant c'est la question de toutes les questions et il nous appartient d'y répondre de suite !
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