AIMER ; ETRE AIME REFLEXION BRAN DU 2017 23 03 MARS
AIMER, ETRE AIME ! REFLEXION 2017 BRAN DU 23 03
Aimer, être aimé !...
Ne serais-ce pas là la vocation existentielle la plus essentielle, la plus fondamentale,
l'aspiration majeure et légitime de tout individu ?
Aimer l'être jusque dans sa fragilité, son inconstance, ses contradictions afin de le
hisser peu à peu vers une élévation de lui-même qui soit de nature à «lui faire
toucher du doigt et du cœur l'enveloppe palpitante de la Lumière»....
Aimer être tout simplement, tout naturellement, tout instinctivement !... En Pleine
conscience de ce que que nous sommes, laquelle nous fait aimablement, mais
fermement injonction, de «devenir» enfin ce don et cette offrande d'Amour qui
donne «Susbtance» et «Essence» à la Vie ; à notre Vie dans sa densité et son
intensité à danser, à chanter, à fleurir, à mettre au monde...
Aimer : voici l’œuvre et voici l'ouvrage... Tout autre chemin n'est qu'impasse;
butoir, errance perpétuelle et divagation...
Aimer, être aimé, ne s'entend et ne se comprend que dans la corbeille du don
déposée sur l'autel de l'espace et du temps...
Nous sommes l'Offrande de toutes les offrandes et cela qui nous reçoit, nous
accueille, en tant que tel, invite l'inespéré printemps à la table de l'hiver !...
Aimer est la base de tout apprentissage, de toute instruction, de toute pédagogie, de
tout accompagnement et c'est l'ultime et salutaire recommandation que la Vie nous
offre, à sa rencontre et en son partage...
Aimer sans restriction, sans calcul, sans condition au-delà et par-delà le frein,
l'obstacle, la réticence, la difficulté que nous avons à offrir notre «nudité d'être»
sans perspective préalable de réciprocité...
Nul ne se «fiance» à l'autre sans confiance laquelle est la clef qui ouvre les portes
du ciel et de la terre et qui entrouvre celle d'un Univers qui nous fait lors partie
constitutive de ses «mouvances» et de son «mystère»...
Aimer est l'acte suprême et non cette banalisation vidée de sens et d'Essence, cette
répétition sporadique de sensations éphémères qui sont sans profondeur ni élévation ;
le «corps» n'est lors qu'un frémissement épisodique de la chair qui ne connaît que
les prémices à peine esquissés d'une «transfiguration» inaboutie et inaccomplie....
Le diamant est sans éclat... Le rivage sans écume... Nulle sève véritable dans
l'aubier du jouir ! Nulle caresse sur la peau satinée du jour, nulle tendresse étoilant
les draps froissés de la nuit !...
Aimer véritablement ; c'est déshabiller la peur, la délivrer de sa côte de maille, de
son manteau de fer ; c'est mettre à nu tout son «couvert» afin que, seule, et émue,
l'Etre soit revêtu de sa prime Lumière !...
Cela «existe» que d'aimer "toujours et encore" (et ô combien nous le savons) ; Cela
que nous mettons dans l'arène d'une aberrante et inexplicable mise à mort !...
Aimer est le seul Verbe qui soit digne d'être conjugué et ce, de l'imparfait au plus
que parfait !
Aimer, c'est faire présent, se faire présent, d'un «futur» ensemencé dans le vivant...
C'est faire sillon de labour dans une terre d'Amour renversée en l'instant sur le lit du
«toujours»!...
Aimer ne peut se réduire à une définition aussi bien formulée soit-elle. On ne peut
approcher «Cela» que dans le souffle et la respiration qui nous font vivant parmi le
Vivant et lors, en «cosmunion»...