LE PLAISIR D'OFFRIR / LE DON / LA GENEROSITE... REFLEXION BRAN DU 2020 23 02 FEVRIERArticle sans titre
Peinture et Photo BRAN DU
Le plaisir d'offrir / le Don, la Générosité Réflexion
BD le 23 02 2020
Il y a un réel, un véritable, un enjoué plaisir à faire plaisir, à donner, à offrir.... Il y a du plaisir dans le désir de rendre heureux, dans celui de procurer un bien être, d'accompagner, d'aider de soutenir...
On peut, bénéficiaire de cela, se sentir redevable et en retour vouloir offrir à notre tour ce qui est aussi un geste, un acte d'amour...
Offrir n'est pas nécessairement un sentiment d'obligation amenant à réciprocité de don et d'offrande...
Le désir d'offrir, de « faire plaisir » peut être totalement « gratuit », naturel, spontané, sans calcul ni attente ; la joie du don offert suffisant largement pour être comblé et satisfait de soi-même...
Dispenser un bienfait, exprimer une bienveillance, témoigner d'une générosité, se montrer solidaire, attentionné, devrait suffire amplement à notre contentement...
Pourquoi, pour quelle raison justifiée, argumentée et recevable, cela ne serait-il pas une source de gratification, de valorisation personnelle que d'octroyer du bonheur là où il est attendu ou inattendu, là où il est souhaité, espéré et qui y aurait-il de choquant, d'immoral, à jouir en retour d'un don d'amour, d'une bienveillance et d'une bienfaisance apportée ?....
Le bonheur n'existe que « partagé » et le connaître véritablement, être enceint de cet état, nécessite un partenariat de joie et de plaisir, une « cosmunion », riante, joyeuse et bienveillante qui dispense une énergie heureuse qui, à l'image d'un soin procuré avec amour, diffuse et produit un agrément, une jouissance, un bien-être ou un mieux-être, soit un sentiment agréable à notre corps, à notre cœur, à nos pensées et à notre âme...(Si l'on considère en avoir une)...
L'expression d'un don et sa résultante heureuse et « naturelle » dépendent pleinement de l'intention préalable qui accompagne ceux-ci...
Cette « intention » détermine la valeur, l'authenticité, la sincérité qui instruisent et donnent à l'acte sa beauté, sa grandeur, sa générosité et qui traduisent et rassemblent l'intention et le geste au sein d'un générique appelé la bonté...
C'est l'absence de « manipulation » , « d'instrumentation » volontaire de cette bonté qui fait qu'elle est ou qu'elle n'est pas...
Il en est de même de l'Amour que l'on dit désintéressé, mais qui, nonobstant ce fait et cette réalité, ne saurait, sur le plan biologique, ne pas l'être totalement car répondant lors à un besoin naturelle de gratification et de valorisation et qu'on le veuille ou non celui qui donne spontanément en n'écoutant que « son bon cœur » reçoit en son cœur en retour, sous une forme ou une autre, du contentement lequel participe d'un équilibre et d'une harmonie bien nécessaires par ailleurs.......
Selon certains chercheurs l'homme aurait une disposition naturelle, une propension originelle à être « généreux »...
(Peut-être au début de l'humanité pour des raisons d'entraides liées à la survie collective.)...
Mais l'histoire de cette humanité et son « évolution » au cours des siècles et des générations démontre o combien une disparition progressive de cet état originel et naturel de générosité vite remplacé par un individualisme peu et moins soucieux d'autrui qui ne cessera de s'amplifier jusqu'à monter les hommes les uns contre les autres et à se porter atteinte de la plus monstrueuse des façons !...
« ...Annoncer à l'homme plus que jamais livré à l'égoïsme et à la haine, que le mobile naturel de l'homme est la générosité. »...
H Bergson la Pensée et le Mouvement
Aux vues des graves et redoutables problématiques qui nous enserrent et qui se profilent aujourd'hui, il ne peut y avoir une espérance d'amélioration et de résolution salvatrice que dans l'entraide et la solidarité, dans une mutualisation d'un sentiment collectif et amplement partagé de nécessité de soutiens entre tous...
La communauté de destin planétaire est fortement dépendante de ce sentiment, son devenir et son avenir en dépendent...
L'absence de ce sentiment continuera de fissurer la notion même de « communauté », et lors l'édifice humain s'écroulera...
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Du sacerdoce et du don...
Faire don, de soi, de ses qualités, capacités, facultés et compétences, de ses expériences, de ses expériences, de sa maîtrise, de ses talents relève également de la fonction druidique et de l'état dit de «druidité »....
Le don et ses « valeurs » sont inscrits dans la pensée celto-druidique et animent la société celtique ainsi que la notion de juste répartition et redistribution des richesses... Le don amène le contre-don....
Déroger à cela entraîne des déchéances y compris au niveau de la régence royale...
Le sacerdoce druidique et ses pratiques (enseignement, rituel, sacrement, formation, transmission et implication sociale...) s'inscrivent dans cette notion de don et ne peuvent faire l'objet d'une ressource et exploitation financière, d'une rémunération, ce qui irait à l'encontre même de l'Esprit de la Tradition...
Redistribuez généreusement ce que j'ai reçu de forces, d'énergies, de lumières de ma Tradition, de "l'Awen", de la Nature, des règnes et des éléments, de l'Univers, des Anciens et Anciennes, de mes frères et soeurs en druidité, de l'amitié et de l'amour, là, en tout cela, est la vocation...