LE BILLET DU DRUIDE 2020 BRAN DU 30 06 JUIN
LES ONDES BLEUES EN BROCELIANDE PHOTOS BRAN DU
Vues du dessus... Le billet du Druide...
Bran du Le 30 06 2020
C'est là une position "d'observateur" qui permet de comprendre la "vie sociale" et les mécanismes qui l'animent de façon positive ou négative....
Passée la "crise des Gilets Jaunes", et, pour partie, le Covid 19 ainsi que les dernières élections que constatons-nous ?
Un divorce consumé entre une forte partie de la population dont en majorité les classes dites populaires avec le "politique" dans ses aspects dévoyés et les fourvoiements du "pouvoir" lequel n'est pas celui du "pouvoir faire ou mieux faire au service du bien-être ou mieux êtres des hommes et des femmes dans la cité des hommes et des femmes", mais un projet personnel d'attribution de celui-ci à d'autres fins que celles préconisées par la sagesse Grecque !...
L'Existence se déroule au sein de ce que l'on appelle la relation, le contact, la fréquentation et la communication entre humains et cela implique, suppose, nécessite un sentiment qui s'appelle la confiance ; un sentiment primordial conforté par la considération, l'attention et le respect...
Ce à quoi on assiste "historiquement" au cours de cette 5è République, c'est à une crise de la confiance "envers le politique" qui n'a jamais atteint un niveau aussi haut et qui s'est traduit par un taux d'abstentions aux élections jamais atteint jusqu'à ce jour...
Aux origines de cette défiance, il y a les graves crises sociales antérieures qui ont fait l'objet d'un déni généralisé, les iniquités et injustices "criantes" et courageusement manifestées comme on sait, les brutalités disproportionnées de la répression s'ingéniant à bâillonner les cris fusants d'une juste et légitime révolte des esprits et des cœurs...
On ajoute a cela un vif mépris des "décideurs" et "élus" face à cette marée de résiliences refusant "l'institution généralisée du mensonge" comme étant l'outil suprême d'un pouvoir perdant pieds et recourant pour son secours à l'arme policière exacerbée et perdant contrôle sous des ordres extrêmes et contradictoires....
Les "promesses pour les dupes" ne fonctionnent plus et les manipulations médiatiques ne cachent plus leur cynisme et les intérêts politico-financiers qui les articulent.....
C'est le constat d'une société en déliquescence, en « fin de cycle » qui se fragmente de plus en plus socialement avec tous les risques que cela peut générer en cas de « recours extrêmes » !...
L'autre volet de constatation et qui n'est pas le moindre , c'est ce que l'on appelle une « submersion » laquelle est dite de la « vague verte », c'est-à-dire la montée en puissance et en expression du « sentiment écologique » soucieux de l'avenir d'une planète subordonnée pour son devenir « équilibré » aux régulations climatiques et à un meilleur rapport avec l'environnement ; un mouvement qui s'amplifie et qui concerne aussi la nouvelle génération non plus seulement sympathisante envers ce qui s'oppose activement à ce tout ce qui fomente un avenir incertain et compromis, mais s'impliquant et militant contre cette perspective inconcevable, absurde et suicidaire...
Ce sont là les maladies et pathologies de la « modernité » qui après avoir promis le bonheur en chaque foyer grâce « aux progrès des sciences et des techniques » échoue lamentablement dans ce noble but ayant en fait diffusé et répandu le virus du paraître et de l'individualisme forcené, de la surconsommation, du productivisme à tout prix, de la croissance sans fin, de la prédation organisée du « vivant » sous toutes ses formes, du formatage éducatif et médiatique, de la mondialisation et de l'emprise du « financier » sur toutes les démocraties encore existantes...etc...
Tout cela s'apparente à « un chant du cygne », un cygne noir et hargneux qui donne du bec de toute part pour défendre l'indéfendable et des avantages ainsi que des privilèges qui apportent à leur détenteurs ce que des siècles d'Histoires ont toujours apporté au détriment de ceux et de celles qu'un pouvoir usurpé et fourvoyé « gouverne » impitoyablement !...
Nous ne pouvons sortir de cette crise dans le même état et la même disposition de pensée, d'esprit, de désir et de volonté qui étaient ceux dans lequel nous y sommes entrés...
Nous devons au moins aux quelques 30 000 morts non accompagnés par leur famille pour la plupart et partis effroyablement seuls vers une destinée inconnue, une autre perspective sociétale que celle qu'ils ont si tristement et si dramatiquement quitté !...
Le « Changement » s'impose !...
Nous ne pouvons continuer de nous inscrire dans une soi-disante « fatalité » ensemençant le renoncement, la résignation ou le sentiment d'impuissance... La « Résilience » s'impose tant au niveau individuel que communautaire...
La première étape : elle se situe d'abord au sein de l'individu réalisant sa propre « ré-évolution interne » ; c'est-à-dire s'éveillant puis se reconstruisant et maturant en conscience, en cohérence, en convergence de cœur, d'intelligence et d'esprit...
Comme disait en substance Gandhi : « Soyez d'abord le changement que vous attendez des autres et du monde »....
Là où règnent l'exclusion, l'indifférence, l'égoïsme, l'antinomie, l'antagonisme et les dualités stériles, énergivores et opposées en permanence, la divergence et la mésentente, l'individualisme forcené et exacerbé, l'oppression, l'asservissement et la soumission à tout intolérable diktat... adoptons et mettons en pratique, imaginons et innovons, incarnons une pensée « symbiotique » de conciliation, de médiation, d'entraide, de solidarité « partenariale », d'équité et de justice, de juste « répartition » et de considération et de protection de tout le « VIVANT » ....
Retrouvons une dimension spirituelle respectueuse et protectrice de ce « Vivant » dans la multiplicité et la diversité de ses manifestations qui ne sont pas sans rapport avec la notion de « sacré »...
Repensons et réactivons un « art de vivre » qui soit une véritable « philosophie de l'existence » et refaisons de tout art une façon singulière et plurielle de recélébrer et de reconcélébrer la Vie Elle-même dans toutes ses variations de formes, de volumes, d'architectures, « d'architextures », de senteurs, de couleurs...
Nous sommes nés pour être des « créateurs » afin de mettre ou remettre au monde, d'enfanter en celui-ci nos beautés, nos fragments de « vérité » et nos valeurs intrinsèques, notre « imaginaire » et toutes nos potentialités latentes, uniques pour certaines et impatientes de se déployer....
La deuxième étape : Librement et avec un fort sens de la responsabilité et de la lucidité objective, faire rayonner et irradier authentiquement l'anima individuel ainsi conçu et incarné afin que se répande et s'agrège communautairement le « virus » de la joie, du beau, du créatif, du vrai, du juste, du solidaire, de l'équitable, du symbiotique, ...etc...
PS : on peut cautionner le « paraître » (celui d'un être qui s'est fait avoir !) et ce, une fois, deux, trois voire neuf fois, mais dix « paraître » , c'est disparaître !...