BELLE ILE STORY BRAN DU JUIN / JUILLET 2022
BELLE ILE EN NOIR ET BLANC
Photos BRAN DU
BELLE ILE STORY Impressions Belliloises (Suite) Bran Du Juin / Juillet 2022
Source d'informations :
Le Guide de Michel Damblant et autres guides de Belle-Île...
« Je ne triompherai de la déchéance que dans la mesure ou je saurai accepter mon île et me faire accepter par elle. »
« Il y a en moi un cosmos en gestation. Mais un cosmos en gestation , cela s'appelle un chaos. Cependant le cosmos peut se chercher. Telle ou telle partie du cosmos s'ordonne provisoirement. »...
Michel Tournier Vendredi ou les limbes du Pacifique
Paradoxalement, ce qui nous éloigne peut être un vecteur de rapprochement... La distanciation qui s'instaure est aussi en mesure de restaurer une proximité distendue... et notamment avec soi-même...
L'absence de même révèle ce que fut en profondeur une présence diluée dans un quotidien qui en estompe peu à peu les reliefs et la singularité...
Un séjour insulaire est en fait une forme de « thérapoésie », un grand soin accordé à soi-même physiquement, psychologiquement, sensuellement... Soit un nettoyage du regard et de la vision comme si on se passait l’œil sous l'eau claire et la pure lumière des êtres et des choses...
Tenir compagnie au liseron des sables ou au chardon bleu, c'est retrouver une fraternité originelle avec le règne végétal et contempler et suivre les magnifiques chevrons inscrits dans le tuf plus que millénaire, c'est retrouver le chemin des origines et y marcher de plein cœur...
Juin, je découvre enfin la bruyère « vagabonde », une variété rarissime que l'on trouve sur Belle-Île et très rarement ailleurs...
Depuis mon dernier passage les dunes se couvrent du soleil des onagres et les fossés sont bordés par la salicaire fauve des marais... Et puis voici les immortelles des dunes qui font leur apparition...
C'est une semaine de pluies (enfin.)
L'île connaît des périodes de sécheresse impliquant des restrictions dans la consommation de l'eau.. Avec l'alternance de chaleur et de précipitations on peut espérer que juillet sera propice à la cueillette des champignons dans les prairies à chevaux et dans les nombreuses pinèdes...
Depuis ces dernières années, Très peu d'araignées de mer dans les casiers, la faute en revient aux poulpes (pieuvres ou encore minars comme on dit dans le pays gallo) qui sont revenues après une longue absence due à un hiver très rigoureux qui les a fait momentanément disparaître des eaux armoricaines...
Ces pauvres bêtes sont affamées, car elles ne trouvent plus l'abondante nourriture dont elles disposaient jadis et elles se rabattent sur ce crustacé au détriment des pêcheurs et des ressources qu'ils pouvaient en tirer...
Tout le Finistère et la presqu'île de Quiberon sont impactés par les ravages occasionnés par les poulpes qui s'attaquent en grand nombre aux crustacés et aux coquillages...
On ne pêche plus les oursins ni les ormeaux dans mon secteur des Côtes d'Armor depuis déjà longtemps, la surpêche sous-marine et surtout le déferlement touristique sur la roche en été sont la cause directe de cette disparition !...
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Les blés approchent de la moisson et se dorent au soleil sous les caresses d'un vent attentionné pour l'heure...
Si l'eau cesse de tomber la récolte, se fera aux environs de la mi-juillet...
Ce sera alors banquet pour tous les oiseaux de l'île qui viendront prélever leur part de glanage comme à l'accoutumé …
Peu de monde sur le Bangor ce dimanche matin, une traversée un peu plus houleuse qu'à l'ordinaire... Nous allons plein Sud vers l'île dont on aperçoit nettement les contours... Notamment la Pointe des Poulains (ou des Roches selon la vieille étymologie bretonne)...
Pas de Fous de Bassan cette fois pour nous couper la route au raz des flots...
Je ne saurais manquer le rendez-vous dominical donné aux musiciens traditionnels de l'île et aux autres de passage chez Serge au Kervi à Kervilahouen....
C'est un bain de jovialité et de convivialité au sein de l'exercice pratique, radieux et festif d'un « vivre ensemble » authentique et exemplaire...
C'est aussi un festival du « don », car ces chants et ces musiques
sont bénévolement distribuées aux oreilles venues à leur écoute...
Ce rassemblement s'apparente à celui d'une tribu informelle faite de singularités et de spécificités qui font convergence d'entendements...
C'est là aussi l'expression joyeuse d'un langage le plus universel qui soit que tous et toutes peuvent entendre, comprendre et apprécier...
Le public ne se gêne pas d'ailleurs pour danser, et surtout pour chanter avec les musiciens et musiciennes en formant une chorale improvisée et parfois quelque peu tonitruante...
La période estivale approche à grand pas, les lièvres, les faisans et poules faisanes se cachent dans les hautes herbes et sous le couvert des sapins ou des landiers... Ils se hasarderont à sortir en lisière en fin de journée...
Les randonneurs et vélocipédistes de tous âges font leur circuit autour de l'île avec un courageux effort dans le vallonné de celle-ci... C'est aussi l'occasion lors de leur rencontre de faire encore preuve de joyeuses salutations (un usage qui a disparu depuis longtemps dans le monde urbain !)
Un dicton bellilois assure que : « La pluie, tous les jours, c'est de trop, tous les deux jours, c'est pas assez. »
La pluie est tombée 5 fois depuis notre arrivée il y a 7 jours...
Il était temps... Si les précipitations continuent encore une semaine alors on pourra aller à la cueillette aux champignons !
J'ai complété ma collection de photos avec les plantes de juin et de juillet... Il est vrai que Belle-île est réputée pour sa richesse florale qui est parmi la plus importante de toute la Bretagne. (La commune de Sauzon, à elle seule, compte plus de vingt espèces rares ou protégées.)...
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Les Anciens et Anciennes de l'Île se retrouvent pour la plupart à la maison de retraite et beaucoup y terminent leur vie....
Un collectif s'est constitué au sein de « l 'Atelier d'Arnaud » afin de collecter la mémoire de ceux-ci ; mémoire rassemblée autour d'un ouvrage intitulé « Mémoire vive de Belle-Île en Mer : des femmes et des hommes racontent »...
Ce sont là des témoignages précieux qui permettent de mieux comprendre ce qu'était la vie insulaire aux environs de la première guerre mondiale et après...
Il ressort que la majorité de ces « Anciens » ont eu une vie difficile et parsemée d'épreuves mais que globalement, « ils étaient heureux »...
Un grand nombre des travaux communautaires étaient accompagné de chants mais être en bonne santé importait plus que tout autre car on pouvait mourir jeune faute de soins adéquats...
La sardine abondante dans la baie pendant un bon siècle sera un facteur économique très important. Elle procurera emploi et meilleures conditions de vie pour les employées des six usines installées sur l'île... On y conditionnera de la sardine mais aussi de l'araignée de mer, de la coquille St Jacques...
La fermeture progressive de ces entreprises aura de lourdes conséquences que la montée des ressources du tourisme me comblera pas tout de suite...
A belle-Île pour s'employer « on étripait la sardine ou en faisait la saison. »...
On se marie « jeune » avec les hommes venus du continent pour la pêche et les métiers conjoints à celle-ci....
Les familles de neuf, dix ou onze enfants ne sont pas rares...
Les femmes doivent cumuler à la fois les durs travaux de la ferme et la gestion des enfants. Quand ceux-ci arrivent en fin de la période scolaire obligatoire, ils entrent aussitôt dans la vie professionnelle, soit vers 13 ou 14 ans... Certains, certaines auraient aimé poursuivre les études mais cela n'est pas rendu possible car tous les bras sont requis et la pauvreté règne pour beaucoup...
L'argent est rare dans les familles qui ne disposent, le plus souvent, que des revenus de la terre et/ou de la mer pour survivre...On troque à l'épicerie poule ou poulet contre du café ou de la chicorée... On élève un petit cochon qui sera tué à l'automne et qui fournira de la viande appréciée pour sa rareté... (Chaque famille invite les voisins à la tuerie.)...
C'est une société qui se tient par l'entraide et la solidarité... On partage les tâches comme le ramassage des pommes de terre, les battages ou encore l’égrainage en commun du maïs...
On pratique le « chem pour chem » soit un service donné pour un autre reçu...
Cependant, Les relations entre les quatre « quartiers » ou communes de l'île ne sont pas des plus amicales...
A Sauzon on se marie avec les gars de Locmaria mais pas avec les natifs d'une autre commune....
Les Sauzonnais sont jugés par les Palantins comme étant des « paros» soit des farauds ( des trop fiers.)
Les habitants de Locmaria étaient réputés pour être des sorciers et des sorcières... On se devait en les croisant de « mettre les pouces en dedans » ce qui était censé s'en protéger...
Pour l'éducation, on avait le choix entre l'école des curés ( les gens de la curaille) ou l'école publique (l'école du diable ou des rouges.)...
On se fréquente beaucoup entre les femmes et notamment auprès du Douet ou du Stivel (le lavoir) et on ne rate pas une « marée » prodigue en coquillages, en crabes, en poissons qui amélioreront l'ordinaire, (tourteaux, étrilles, ormeaux, oursins, palourdes, crevettes...)...
Les lavoirs passaient peut-être à juste titre pour des lieux à « cancans et à ragots »...
On se retrouve dans les landiers pour couper l'ajonc (l'écot de la lande ou encore la lande à feu). Ce sera pour nourrir les bêtes ou pour alimenter le foyer...
Les jeunes de l'île coupent des cartons pour « glisser dans les fougères. » On se retrouve au bal des pompiers ou des sauveteurs en mer, pour l'élection de la reine du carnaval ou pour le baptême des bateaux (l'île comptant des familles entières de marins.)...
C'est réjouissance quand on cuit dans le « potain » (un faitout en bronze) la godaille (une soupe de poisson genre cotriade)...
Il en est de même pour la poule aux krassens....
De quelques expressions locales :
« Tu marches comme un cormoran. » se dit du marin qui revient sur la terre des vaches et qui ne semble plus savoir y marcher...
« Celui là c'est un « tchou » (un rien du tout)...
« Celui qui part de l'île devient étroit d'esprit. »
« T'en veux plus, ça sert plus, alors va nous jailler ça à la côte. »
(Jeter au bord du rivage.)...
« Ils ont tapé la digue. » (perdre le contrôle de soi.)
Au lavoir :
« Qu'est-ce que t'en sais, t'as été tenir la bougie ? »
Se dit d'un ragot....
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Belle-île constitue une réalité confrontée à diverses projections, à divers ressentis....
On y demeure, on s'y ancre, on y passe et on la quitte pour diverses raisons qui ne relèvent pas de l'Île elle-même mais de l'état d'être qui est le nôtre au sein d'un temps donné et de l'état des rapports instaurés avec soi et tout ce qui nous entoure ; des rapports impliquant un sentiment de plénitude existentielle ou bien
de fragmentation, de fissuration, de morcellement au sein de soi-même....
Cette insularité à un prix qui peut être très lourd. (On compte onze suicides depuis le début de l'année impliquant la mise en place d'une cellule dite de vigilance!)...
C'est dire que la vie insulaire peut être sujette à bien des comportements et attitudes selon notre propre épanouissement ou délabrement !....
Bien plus qu'un rapport au lieu pouvant exacerber un état dans un sens faste ou néfaste, constructif ou destructeur, positif ou négatif... il s'agit avant tout de l'état de la personne « ici et maintenant » et des perspectives de vie qui se présentent ou non à elle et de la nature de celles-ci....
L'état d'insularité semble être plus enclin à renforcer une solitude extrême ou une convivialité génératrice de bienfaits et de mieux-être....
La vie est chère à Belle-Île et les événements nationaux et internationaux que l'on sait provoquent une forte augmentation qui affecte le pouvoir d'achat des « petites gens »...
Se loger pour des petites bourses devient de plus en plus difficile du fait de la forte montée du foncier qui entraîne une hausse des loyers...
La richesse s'y complaît là où la pauvreté s'accentue de mois en mois...
Les situations de détresse sont croissantes même si la pudeur, la dignité, en cache les manifestations d'où cette vague de suicides qui ne relèvent pas en totalité des problèmes d'affect qui suscitent un acte final de renoncement à la vie...
Il se peut qu'une île, du fait de son territoire restreint, de la proximité de ses habitants et des lieux de fréquentation communs au plus grand nombre soit une sorte de laboratoire sociologique qui concentre l'observation et l'attention portée à tout ce qu'elle contient et ceci pouvant faire miroir à soi-même...
C'est aussi un monde intérieur confronté en saison avec un monde extérieur ; cette confrontation comportant à la fois un agrément et un désagrément en terme de cohérence communautaire et de cohabitation...
La conciliation et la compatibilité entre diverses « populations » peuvent s'avérer « profitables » et bienvenues mais aussi comme une source de mésententes, d'intolérances et de relations conflictuelles....
Quoi « qu'île en soit », Vindilis ( le nom Celte de Belle-île) à besoin économiquement de visiteurs et de résidents secondaires qui constituent une source conséquente d'emplois (artisanats, commerces, services...) et sans lesquels la vie sur l'île serait bien difficile matériellement parlant...
L'enjeu est celui de maintenir des équilibres et des harmonies au sein de la communauté insulaire permanente et provisoire en évitant des « clivages », des « cloisonnements » entre populations différentes et en permettant le brassage et une convivialité naturelle de celles-ci...
Ce qui n'est pas un exercice parmi les plus faciles !.....
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Cette fois-ci je me suis attardé à contempler la côte Sud-Ouest de l'île à partir du sentier des douaniers devenu sentier de randonnées entre Port Coton, les Aiguilles, la Grotte de l'Etoile (Kroh Chtiren) que je ne visiterais pas cette fois-ci et qui communique avec une crique au nom de Kouar La Maro (la Crique des Morts), la plage dite (abusivement) des curés, la pointe du Talut, la grotte du Talut, le Rollu, Port Goulphar.... avec en face les îles Velen, de Domois, Men Kernetch....
L'érosion à tracé des millions de fins sillons dans les pierres du plateau, à percé les pierres demeurées en relief de milliers de trous et de cavités...
Ce sont des sculptures minérales souvent époustouflantes qui s'exposent ainsi à toutes les intempéries...
Toute la côte égraine une broderie pierreuse qui festonne le rivage
de points crochetés par les vents à l'imagination et à la créativité débordantes...
Il est fortement recommandé ne ne pas s'approcher des « à pic » de la falaise où on dénombre encore trop souvent de tragiques accidents...
Ces plateaux sont des pelouses rases abondamment fleuries et notamment colonisées par la carotte sauvage, l'obione, la lavande de mer (ou statice à feuille ovale), la vipérine naine, le plantain caréné et lotier corniculé...
C'est un terrain privilégié pour les graves à bec rouge et pour les choucas....
Un de mes lieux d'élection se trouve vers le sémaphore du Talut avec le Rollu une masse rocheuse proche du fauvisme du fait d'une coloration intense jaune et rouge due aux altérations de cristaux de pyrite et de la présence de souffre...
Ce n'est pas d'un accès facile et cela requière de la prudence dans la descente du plateau mais quelle magnificence pour la contemplation une fois arrivé aux limites imposées...
C'est un festival de couleurs et de haute sauvagerie...
Nous sommes ici à l'écart de tout référentiel humain dans un paysage des « premiers matins du monde »...
Nous comprenons, nous ressentons ici, combien il nous incombe de faire preuve de modestie et d'humilité au sein d'un site grandiose qui délave autant le corps, les pensées que le cœur en le saupoudrant d'une subtile et bouleversante magie...
Nous sommes invités au silence et à humer les senteurs marines...
C'est un salon à mer ouverte d'architectures inouïes où se mélangent et se côtoient un panel de teintes très contrastées ou dans les tons « pastel » apportant un sentiment de douceur et de sérénité au sein d'un déferlement multicolore rude et anguleux...
Ce haut lieu de la beauté nue demande un arrêt, une pause dans le cheminement, la mise en œuvre d'une relation intime, profonde faite de résonance mutuelle et de complicité tacite....
Je retournerais au Rollu afin de mettre davantage cela en pratique...
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L'île toute entière sous sa robe estivale de courtisane, sous ses jupons de bruyères vagabondes, sous son corsage « galzik » est un royaume séducteur, un domaine d'où émanent de langoureux et voluptueux sortilèges...
C'est ici toute une « féminité » à l’œuvre, exposant aux embruns et aux rais solaires une large et généreuse poitrine bordée d'acanthes, de roses trémières et d’agapanthes....
Dans l'anfractuosité profonde de ses grottes entourées de laminaires ondulants se tient certes le fond obscure des êtres mais également des semences de lumières en quête du terreau fertile enclos dans les profondeurs insoupçonnées d'un être aimanté par le « Mystère de la Femme » receleuse des initiations majeures qui confèrent un nom à l'innomé de l'Amour...
L'enfouissement est une potentialité de résurgence et d'élévation !
Le dessus s'apparente à l'apparence des êtres et des choses...
Ce qui tient debout à souche, sève et racines... Le « hors-sol » n'appartient pas à la Verticalité de la Vie...
Ce qui me prolonge en-dessous de moi et au-dessus de moi et l'axe de « reliance » entre le Tout et ses fragments...
Trouver lors la position médiane et l'esprit de régulation et tout se fait carrefour et auberge pour l'âme errante en perdition....
La raideur des corps, la raideur des mots, la raideur des gestes...
Alors que tout nous invite à la flexibilité ; une simple branche ou un brin d'herbe !
La vie est un tangage perpétuel, une constante oscillation entre un point et un autre... On y chavire parfois...
L'amour, la volonté, le désir, l'intention d'amour, d'un mot, d'un geste, d'un silence, peuvent en apaiser les flots...
Se dire « insulaire, c'est rompre avec un continent de contingences
qui n'ont aucun rivage pour s'échouer si ce ne sont les abords de nos pensées et la crique de notre corps...
Ce qui se passe lorsque nous débarquons à Belle-Île, c'est que nous avons déjà dans le cœur les billets des autres passages à venir...
Que les Dieux et Déesses tes temps anciens protègent, confortent, guident et inspirent les îliens d'un temps nouveau de toute forme de colonisation du cœur et de l'esprit....
L'émotion se tient là quand l'inconnu devient connu, quand le caché se montre au grand jour, quand la nudité apparaît sous les revêtements qui la dissimule....
Vivre lors cet instant procure le vif sentiment d'être là où nous nous devons d'être soit dans la réception sensible, troublante, émouvante de ce que la vie nous offre dans la densité et l'intensité de ce qui est vrai, bon et beau...
Cependant, il y a des jours où l'on prendrait les nuages de passage pour les enfoncer dans une poche et mettre notre mouchoir dessus...
Belle Île à encore bien des charmes à nous offrir car elle ne livre pas ses atouts et ses atours aux premiers prétendants venu lui faire la cours...
Bien des étapes préalables sont nécessaires, bien des prémisses, bien des préliminaires et surtout d'heureuses prédispositions à l'enchantement et à l'émerveillement....
A SUIVRE...