Les dits du corbeau noir

 Peinture de l'ami Robert Morvan

Photo Bran du

Bonjour à tous et à toutes               Le 05 avril 2020

Et tout d'abord un grand merci à Nejma, Maurice, Sophie, Marie, Philou, Gilbert, Mathieu et Hélène, Erwan, Merlune, Bernard de Clamart et Bernard de Bretagne, Pascal, Amans, Danielle, Sylvie et Fabienne, Jessica, Olga, Michel, Myriam de Toulouse et Myrian de Bretagne, Sandrine, Laurence et Hervé, Roland, Céline, Christophe, Cerrida, Nadine, Carmen, Jean Pierre, Lydia, Myrdhin, Elisa, Ozegan, Claudia,  Alexis, Isabelle, Marie, Doriane, Abonas, Michelle, pour leurs appels et/ou courriers prenant de mes nouvelles et me donnant des leurs...

Mon carnet d'adresse est assez volumineux et je ne voudrais oublier personne aussi je profite du blog pour vous adresser à tous et à toutes tous mes vœux de préserver votre santé, celle de vos proches et celle des autres...

C'est une situation inédite et exceptionnelle à laquelle nous sommes mondialement confrontés et face à laquelle nous n'étions pas préparés....

Ma pensée va d'abord à toutes les familles qui ont perdu l'un des leurs sans pouvoir l'accompagner dans ses derniers instants...

Elle s'adresse également à tous ceux et celles qui mettent leur existence en péril pour porter secours à leur prochain ou pour maintenir les activités économiques nécessaires à la survie collective...

Je pense aussi à tous ces pays qui ne disposent pas des dispositions sanitaires permettant de mettre leur population à l'abri comme je pense aussi aux migrants et aux S/D/F particulièrement exposés à cette pandémie....

Le constat « positif » de cette pandémie c'est, au-delà des drames qu'elle provoque, le formidable élan de solidarité, d'aide et d'entraide, qu'elle a suscité entre les uns et les autres et les nombreuses initiatives qui se développent et qui se traduisent dans des gestes altruistes et compassionnels...

Cette redoutable épreuve communautaire (63 000morts à ce jour, dans le monde et 7500 en France) aura pour réel mérite de resserrer, de restaurer et d'entretenir des liens qui confortent et réconfortent une humanité en péril....

Il y aura des leçons et des enseignements majeurs et très positifs a retirer de cet événement qui ne peut que nous interpeller fortement sur l'état de notre société, sur une « remise à plat » de celle-ci et sur l'urgence de conceptualiser les bases, axes, orientations et fondements d'un changement de paradigme sociétal....

L’exceptionnelle disponibilité et « recul » que nous offre le confinement est une chance qui nous est offerte pour réfléchir profondément et posément sur notre « Etre au monde », sur nos activités relationnelles et sur l'essentialité de nos besoins comme sur la juste place qu'il nous appartient d'occuper au sein du « Vivant »....

Nous avons par ailleurs un « devoir » envers toutes les nombreuses victimes de cette pandémie et ce devoir consiste à repenser une société humaine davantage portée sur l'attention aux autres et surtout aux plus « fragiles » ou démunis d'entre nous...

Nous leur devons en effet cela afin que leur disparition ait valeur de « sacrifice » (au sens de rendre de nouveau sacré notre présence au monde) afin de permettre à la communauté planétaire de fortifier tout ce qui contribue « symbiotiquement » à rétablir ou instaurer les équilibres et harmonies qui nous font tant défauts...

Et cette pandémie illustre parfaitement et une nouvelle fois une rupture d'équilibre qui résulte d'une activité humaine qui va à l'encontre même du « Vivant » (comme la majorité d'ailleurs de nos prédations orgueilleuses, arrogantes et égoïstes et de nos graves atteintes aux autres règnes de la Création ainsi que nos exactions fratricides.) …

Toute maladie est l'exemple même d'un équilibre mit à mal !....

Le mouvement dit des « Gilets Jaunes » à précédé cette crise sanitaire en mettant en œuvre l'expression d'une résilience collective transformant un lot de « réclamations » sociales légitime et justifié o combien en « conscience citoyenne »...

Nous leur sommes redevables en effet d'un éveil ou réveil salutaire de conscience qui trouve au sein de cette pandémie un prolongement productif et sain qui ne peut que favoriser une maturation objective des entendements et compréhensions majeures qui sont de nature à restituer au mot « humanité », ses valeurs, ses espérances et sa dignité....

Des braises vives rougeoient sous la cendre des événements...

Non pour bouter l'incendie destructeur, mais bien pour réveiller en nous la flamme qui rassemble, réconforte et réchauffe les forces vives et aimantes qui cogitent et se peaufinent dans le foyer du cœur...

Il y aura lieu, passé l'épreuve, d'exprimer tous ensemble notre « gratitude » à tous ceux qui ont « servi » le « Vivant » et aux Forces, Energies et Lumières qui nous aurons soutenus et accompagnés au sein de cette terrible et redoutable épreuve...

Il me semble également qu'il appartient aux servants et servantes de notre Tradition et à ceux et celles qui cheminent au sein de Celle-ci de concevoir un confraternel et unitaire rassemblement à la fois pour exprimer le « Merci » de tous et de chacun, mais aussi pour faire vœux et souhaits de plus grande harmonie et équilibre pour le monde de demain...

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Pour des raisons de santé et de fatigue, je suis obligé d'interrompre temporairement la publication d'articles journaliers (qui sont une façon de demeurer en contact avec vous au-delà de l'espace et du temps et d'entretenir notre relation qui se veut aide et réconfort mutuel surtout en cette période difficile.)....

Ces publications me demandent 8 à 12 heures de pratiques sur ordinateur et l’œil qui me reste souffre de cette visualisation assidue d'où aussi des maux de tête...              Il me faut donc faire une pause indispensable...

Je remercie au passage mon amie Klaer qui me fait parvenir sous peu des lunettes de protection et un nouvel écran plus ergonomique qui soulagera mon activité créatrice...

Merci de votre compréhension...

Je vous souhaite de demeurer dans la bonne joie des yeux et du cœur et d'entretenir de votre mieux les liens et relations qui sont les vôtres voir d'en créer de nouveau ou encore de renouer ceux distendus.

Bien fraternellement et à plus...     Bran du

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