PANDEMIE ACTE 14 COMPILATION DE DOCUMENTS BRAN DU (2020 18 04 AVRIL)
Oeuvres de Nicole EUDES Meilleure ouvrière de France en marqueterie...
Pandémie acte 13 18 Avril 2020
Documents divers et variés
Préliminaires : Ces compilations de documents en provenance de diverses sources sont soumis à votre libre arbitre et à votre libre critique ainsi qu'à vos propres capacités de « discernement »...
Contenus :
Des pandémies antérieures :
Envoi de Klaer
Des antécédents pandémiques...
Etat des recherches "le vers marin dit arénicole"
Lus et entendus ici et là
Origine réelle de la pandémie...
L'avis d'un historien Stéphane Audoin-Rouzeau
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La grippe de Hong Kong a fait un million de morts en 1968. Pourquoi l'avons-nous oubliée?
C’est une épidémie dont personne ne parle. Et pourtant la grippe de Hongkong de 1968-1969, souvent confondue avec la "grippe asiatique", apparue 10 ans plus tôt, a fait un million de morts dans le monde, dont 31.000 en France.
Elle apparaît d’abord en Chine en juillet 1968, mais se diffuse à Hong Kong, où elle touche 15% de la population. Les soldats américains présents au Vietnam l’importeront aux Etats-Unis où elle va tuer 50.000 personnes en trois mois.
Serge Jaumain, historien à l’Université Libre de Bruxelles la qualifie de première pandémie de l’ère moderne. "Elle se caractérise par sa vitesse de propagation, due à l’évolution très rapide des moyens de transport et la multiplication des transports aériens rapides."
Les scientifiques de l’époque ne saisissent pas l’ampleur de la pandémie
Elle arrive en Europe en deux vagues. La seconde, à l’hiver 69, est plus virulente.
La maladie met des trains à l’arrêt - 10% des effectifs de la région toulousaine sont touchés à la SNCF. De nombreuses écoles doivent fermer par manque de professeurs.
Pourtant, dans les médias, la grippe de Hongkong ne fait pas les gros titres. Rien à voir avec la médiatisation actuelle de la crise du coronavirus.
Du côté du monde politique, pas grand-chose ne bouge. Il faut dire que les hommes politiques sont encore ébranlés par Mai 1968 et ils estiment avoir d’autres chats à fouetter.
Les scientifiques, non plus, ne saisissent pas l’importance de la pandémie. En octobre 1969, l’OMS les réunit à Atlanta pour une conférence internationale sur la grippe de Hong Kong. Ils estiment que la pandémie est finie. Au cours des deux mois suivants, elle fera encore des milliers de victimes.
Mais, il faudra attendre 2003, et les recherches de l’épidémiologiste français de l’Inserm, Antoine Flahault pour obtenir un bilan de la grippe de Hong Kong. Comment expliquer un tel oubli ?
Aujourd'hui, nous n'acceptons plus la mort
"Le coût de la vie humaine était sans doute à l’époque fort différent. Avec la crise du coronavirus, pour la première fois, les sociétés ont choisi la vie plutôt que l’économie.", tente d’analyser Serge Jaumain.
Vincent Genin est chercheur en Histoire à l’école pratique des Hautes Etudes de Paris et à la KULeuven. Lui,aussi, tire le même constat que son collègue : " l y a quelques années, la perspective de mourir d’une épidémie était certes effrayante mais pas inacceptable.
Il y a eu une évolution des mentalités et, aujourd’hui, nous avons atteint un seuil anthropologique. Nous n’acceptons plus la mort. Nous observons, d’ailleurs, dans nos sociétés une disparition de la mort et de sa représentation. Des mouvements comme le transhumanisme plaident pour une humanité augmentée, c’est-à-dire, une humanité qui traverse la mort et devient immortelle."
La crise du coronavirus, une crise de la mondialisation
Ce chercheur observe un autre phénomène dans la crise d’aujourd’hui : "Cette crise n’est pas seulement une crise sanitaire, c’est une crise de la mondialisation et de la fluidité. C’est une crise qui débarque en Europe, et plus spécialement en Belgique, en France et en Italie alors que des plans d’économie budgétaires assèchent le secteur de la santé depuis plusieurs années. Depuis 15 ans, l’Italie a désinvesti plus de 15 milliards d’euro dans le secteur de la santé."
Si la grippe de Hong Kong n’a pas marqué les esprits de l’époque, le coronavirus , lui, laissera une indélébile, chez tous. Une conclusion évidente aux yeux de ces historiens même s’ils reconnaissent encore manquer de recul face à cette pandémie."
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Etat des recherches :
ABP] Le 9 avril, l'Agence du médicament (ANSM) a décidé de suspendre le feu vert qu'elle avait donné pour une procédure d'évaluation sur des malades atteints par le covid-19 d'une solution d'oxygénation du sang proposée par l'entreprise bretonne (à partir d'un ver marin l'arénicole.) Hemarina
Ceci sur sur la base d'une lettre anonyme sans fondement.
La biodiversité au secours de la santé humaine
Hemarina est une société basée à Morlaix spécialisée dans la fabrication de substituts et d'additifs sanguins à partir du ver marin arénicole.
Ce fleuron de la biologie marine bretonne a été fondé en 2007 par Franck Zal. Docteur et chercheur en biologie marine, Franck Zal a étudié pendant 15 ans les pigments respiratoires des invertébrés colonisant des milieux extrêmes avant de se spécialiser dans le domaine de l’hémoglobine des invertébrés marins et leur transport d’oxygène. Il a travaillé au CNRS et à la Station biologique de Roscoff.
La solution, destinée à des patients affectés par le Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), est produite à partir de l'hémoglobine de l'arénicole. Mesurant entre 10 et 15 cm, ce ver marin, surtout connu pour ses petits tortillons visibles que l'on voit à marée basse sur les plages bretonnes et sur tout le littoral européen, a un sang aux propriétés extraordinaires.
Si l'hémoglobine a pour rôle de transporter l'oxygène dans le corps, celle de l'arénicole est capable d'acheminer 40 fois plus d'oxygène que l'hémoglobine humaine.
Contrairement à cette dernière, enfermée dans des globules rouges, celle de l'arénicole est extra-cellulaire et peut potentiellement venir compléter le sang humain. Hemarina manufacture déjà plusieurs produits d'oxygénation comme les pansements oxygénants, des solutions pour les greffes et oui des produits pour l'oxygénation du sang humain.
Une décision infondée
L'ANSM a pris connaissance de tests négatifs effectués sur des porcs en 2011, il y a près de 10 ans, mais Franck Zal a précisé, depuis, que ces tests ne concernaient pas le même produit ! Franck Zal a précisé qu'à l'époque «C’était vraiment les premiers tests.
Aujourd’hui c’est une molécule qui est complètement purifiée dans des conditions pharmaceutiques. » De plus, Il se trouve que les porcs ont des macrophages (agents du système immunitaire) qui réagissent à tout type de nanoparticules.
Le chien n’a pas ce mécanisme et Hemarina a refait les tests chez le chien sans aucun souci. Il n’y a pas non plus ce type de macrophages chez l’humain a découvert Hemarina.
Le Covid-19 s'en prend à l'hémoglobine et non pas aux poumons directement
Des études chinoises, dont on a pris connaissance il y a seulement quelques jours, montrent que le covid-19 n'attaque pas les poumons mais l'hémoglobine du sang présente dans les globules rouges.
Les malades n'ont plus assez d'oxygène d'où le passage sous un respirateur artificiel. Les chercheurs chinois ont découvert que les personnes décédées du covid-19 avaient presque tous une haute dose de ferritine dans le sang.
La ferritine est une protéine qui élimine l'excès de fer dans l'organisme. Le virus substituerait son ARN dans les globules rouges en éliminant le fer qui s'y trouve. Le fer sert à transporter l'oxygène collecté dans les poumons.
Si c'est vrai, une transfusion sanguine serait plus efficace qu'un respirateur artificiel mais a-t-on assez de sang ?
On en doute.
La transfusion d'hémoglobine de ver arénicole, mise au point par Hemarina pourrait, si les tests sont repris et s'avèrent positifs, sauver des milliers de malades.
L'étude chinoise remet en question la compréhension de la détresse respiratoire due au Covid-19 et même certains soins. Cette étude confirme que les recherches et essais de Franck Zal vont dans la bonne direction. Sa solution basée sur l'hémoglobine de l'arénicole peut très bien réussir à sauver des malades en phase terminale !
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Lu et entendu ici et là :
Les mots du confinement et de la pandémie.... 13 04 2020
Du Pst :
« Nous sommes à un moment de "vérité"... (Enfin NDR)
Solidarité – Confiance -Volonté....
Des évidences qui s'imposent aujourd'hui...
Un ébranlement qui démontre notre vulnérabilité...
Il nous faut mener une révolution, nous réinventer, sortir des sentiers battus, revoir nos idéologies, nous ressouder dans la concorde et pour notre humanité...
Moi le premier !
Failles et insuffisances dans la gestion de cette crise... des "ratés", des improvisations dans le flou...
Quand pourrons-nous renouer avec la vie d'avant ?
Déconditionnement : Lundi 17 mai (selon la situation du covid 19)
Tests, Vaccins, Remèdes... Aucune piste ne sera négligée...
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Critiques entendues : beaucoup de révélations mais le concret ?
Des métiers mal rémunérés et trop déconsidérés...
NDR : Beaucoup de violon, un coup de cirage et les flonflons !
(Non, nous ne voulons pas renouer avec la "vie d'avant", nous voulons vivre différemment, autrement et surtout pas reconduire une gouvernance sociétale inégalitaire, arrogante, inféodée au capitalisme et aux privilèges...NDR)...
Moment de "vérité". Oui, il est enfin temps de cesser de nous mentir et de nous embrouiller !...
"Ecouter autrement la société, mais faire tous ensemble la même chose. Penser le monde qui vient, changeons le, et essayons d'évacuer certaines certitudes. Trop d'administratif...
« Le désir de changer est profondément ancré en chacun d'entre nous. Nous faisons le "point" sur l'état de notre société et sur notre place en celle-ci..." Jean Viard
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Envoi de Bernard
La Tribune Diplomatique Internationale :
Origine réelle de cette pandémie ?
Le Dr Francis Boyle, créateur de la loi américaine sur les armes biologiques affirme que le coronavirus est une arme de guerre biologique..
P.S. L'Angleterre, les Etats-Unis, la France font part ce matin de « flous » entourant l'origine, en Chine, ce ce virus et pointent du doigt un laboratoire chinois spécialiste dans l'étude des dits virus !!! Tout n'a pas été révélé quant-au départ de cette pandémie !... (NDR)
Dans une interview explosive, le Dr Francis Boyle, qui a rédigé la loi sur les armes biologiques, a fait une déclaration détaillée déclarant que le coronavirus de Wuhan 2019 est une arme de guerre biologique offensive et que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le sait déjà.
Francis Boyle est professeur de droit international à l’Université de l’Illinois College of Law. Il a rédigé la législation nationale américaine de mise en œuvre de la Convention sur les armes biologiques, connue sous le nom de « Loi sur la lutte contre le terrorisme des armes biologiques de 1989 », qui a été approuvée à l’unanimité par les deux chambres du Congrès américain et promulguée par le président George HW Bush.
Dans une interview exclusive accordée à Geopolitics and Empire, le Dr Boyle discute de l’épidémie de coronavirus à Wuhan, en Chine et du laboratoire de biosécurité de niveau 4 (BSL-4) dont il pense que la maladie infectieuse s’est échappée.
Il pense que le virus est potentiellement mortel et constitue une arme de guerre biologique offensive ou un agent d’armes à double usage de guerre biologique génétiquement modifié avec des propriétés de gain de fonction, c’est pourquoi le gouvernement chinois a initialement tenté de le couvrir et prend maintenant des mesures drastiques pour le contenir.
Le laboratoire Wuhan BSL-4 est également un laboratoire de recherche spécialement désigné par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Dr Boyle soutient que l’OMS sait très bien ce qui se passe.
Le Dr Boyle aborde également le rapport exclusif de GreatGameIndia, Coronavirus Bioweapon – où nous avons expliqué en détail comment des agents chinois de la lutte biologique travaillant au laboratoire canadien de Winnipeg ont été impliqués dans la contrebande de Coronavirus au laboratoire de Wuhan d’où on pense que la fuite aurait eu lieu.
La position du Dr Boyle contraste fortement avec la version des médias grand public selon lequel le virus provient d’un marché de fruits de mer, qui est de plus en plus remis en question par de nombreux experts.
Récemment, le sénateur américain Tom Cotton, de l’Arkansas, a également démantelé jeudi l’affirmation des médias grand public selon laquelle l’épidémie de coronavirus était due à un marché vendant des animaux morts et vivants.
Dans une vidéo accompagnant son billet, le sénateur Cotton a expliqué que le marché de Wuhan a été démontré par les experts comme n’étant pas la source de la contagion mortelle.
Tom Cotton a fait référence à une étude du Lancet qui a montré que bon nombre des premiers cas du nouveau coronavirus, y compris le patient zéro, n’avaient aucun lien avec le marché de Wuhan – ce qui mine de façon dévastatrice l’affirmation des médias mainstream.
Comme l’a dit un épidémiologiste : « Ce virus est entré dans le marché des fruits de mer avant d’en sortir ». « Nous ne savons toujours pas d’où il provient. », a déclaré M. Cotton.
« Je voudrais noter que Wuhan possède également l’unique super laboratoire de biosécurité de niveau quatre en Chine qui travaille avec les agents pathogènes les plus mortels au monde, y compris, oui, les coronavirus. »
De telles préoccupations ont également été soulevées par JR Nyquist, l’auteur bien connu des livres « Origines de la quatrième guerre mondiale » et « Le fou et son ennemi », ainsi que co-auteur de « Les nouvelles tactiques de la guerre
mondiale ».
Dans son article perspicace, il a publié des discours secrets prononcés par le ministre chinois de la Défense, le général Chi Haotian, à des cadres de haut niveau du Parti communiste, expliquant un plan à long terme pour assurer une renaissance nationale chinoise dont le catalyseur serait le plan secret de la Chine de créer des armes virales.
Nyquist a donné trois points de données différents pour justifier son analyse du Coronavirus. Il écrit :
« Le troisième point de données mérite d’être examiné : la revue GreatGameIndia a publié un article intitulé « Coronavirus Bioweapon – Comment la Chine a volé le coronavirus du Canada et l’a armé ».
« Les auteurs ont eu l’intelligence de rassembler un article du Khan’s Virology Journal ainsi qu’une nouvelle d’une violation de la sécurité par des ressortissants chinois au Canadian (P4) National Microbiology Lab de Winnipeg, où le nouveau coronavirus aurait été stocké avec d’autres organismes létaux.
En mai dernier, la Gendarmerie royale du Canada a été appelée pour enquêter ; fin juillet, les Chinois ont été expulsés de l’établissement. Le scientifique chinois en chef (Dr Xiangguo Qiu) aurait fait des voyages entre Winnipeg et Wuhan. »
« Nous avons ici une théorie plausible des voyages de l’organisme NCoV: d’abord découvert en Arabie Saoudite, puis étudié au Canada d’où il a été volé par un scientifique chinois et amené à Wuhan. Tout comme la déclaration du chef du renseignement de Taiwan en 2008, l’article de GreatGameIndia a fait l’objet d’attaques intensives. Quelle que soit la vérité, le fait de la proximité et de l’improbabilité d’une mutation doit figurer dans nos calculs. »
« Il est très probable que l’organisme 2019-nCoV soit une version militaire du NCoV découvert par des médecins saoudiens en 2012. »
Pendant ce temps, le récit des médias traditionnels maintient toujours que l’origine du coronavirus 2019 est le marché des fruits de mer de Wuhan. Après que GreatGameIndia a publié l’article sur Coronavirus Bioweapon – non seulement notre base de données a été trafiquée et nos rapports bloqués par Facebook sur la faible raison qu’ils ne pouvaient pas trouver la page Facebook de GreatGameIndia, mais le rapport lui-même a été violemment attaqué par le magazine Foreign Policy, PolitiFact (connu largement comme le bras de propagande de Facebook) et BuzzFeedNews.
Ce n’est pas seulement GreatGameIndia qui fut violemment attaqué. Zero Hedge, un blog de médias alternatifs populaire a été suspendu par Twitter pour avoir publié un article lié à une étude de scientifiques indiens qui a conclu que le coronavirus de Wuhan 2019 n’était pas naturellement évolué, ce qui augmente la probabilité qu’il fut créé dans un laboratoire.
Étonnamment, l’étude elle-même a fait l’objet de vives critiques en ligne de la part des experts des médias sociaux, entraînant le retrait du document par les scientifiques.
En représailles, l’Inde a lancé une enquête à grande échelle contre l’Institut chinois de virologie de Wuhan. Le gouvernement indien a ordonné une enquête sur une étude menée dans l’État du nord-est du Nagaland (près de la Chine) par des chercheurs des États-Unis, de la Chine et de l’Inde sur des chauves-souris et des humains portant des anticorps contre des virus mortels comme Ebola.
L’étude a été examinée au peigne fin car deux des 12 chercheurs appartenaient au département des maladies infectieuses émergentes de l’Institut de virologie de Wuhan, et elle a été financée par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) du département de la Défense des États-Unis.
L’étude, menée par des scientifiques du Tata Institute of Fundamental Research, du National Center for Biological Sciences (NCBS), du Wuhan Institute of Virology, de l’Uniformed Services University of the Health Sciences aux États-Unis et de la Duke-National University à Singapour, est actuellement à l’étude pour savoir comment les scientifiques ont été autorisés à accéder à des échantillons vivants de chauves-souris et de chasseurs de chauves-souris (humains) sans les autorisations nécessaires.
Les résultats de l’étude ont été publiés en octobre de l’année dernière dans la revue PLOS Neglected Tropical Diseases, créée à l’origine par la Fondation Bill et Melinda Gates.
Comme le dit l’auteur JR Nyquist :
« Nous devons avoir une enquête sur l’épidémie de Wuhan. Les Chinois doivent accorder au monde une totale transparence. La vérité doit sortir. Si les responsables chinois sont innocents, ils n’ont rien à cacher. S’ils sont coupables, ils refuseront de coopérer. »
« La véritable préoccupation ici est de savoir si le reste du monde a le courage d’exiger une enquête réelle et approfondie. Nous ne devons pas avoir peur de cette demande et ne pas permettre aux « intérêts économiques » de jouer un jeu de déni timide et malhonnête. Nous avons besoin d’une enquête honnête. Nous en avons besoin maintenant. »
« Le monde se divise en trois catégories de gens : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité ».
Nicholas Murray Butler (1862-1947), Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie et du Council on Foreign Relations
Coïncidence… !?
En 2018, L’OMS nous préparait en ces termes : « La mystérieuse « maladie X » pourrait être la prochaine épidémie mondiale meurtrière »[1].
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[1] https://aphadolie.com/2018/03/13/loms-avertit-que-la-mysterieuse-maladie-x-pourrait-etre-la-prochaine-epidemie-mondiale/
source : https://aphadolie.com/2020/02/06/le-dr-francis-boyle-createur-de-la-loi-americaine-sur-les-armes-biologiques-affirme-que-le-coronavirus-est-une-arme-de-guerre-biologique/
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Serge Morand, chercheur au CNRS, nous explique pourquoi l'élevage intensif et les dégâts causés sur les écosystèmes multiplient le nombre d'épidémies.
Le coronavirus n'est pas arrivé par hasard.
Nous devrons en tirer des leçons et changer notre manière de fonctionner selon ce scientifique. À partager !
SurLeFront @francetvslash
Surlefront La crise écologique crée la crise sanitaire...
Lu ou entendu ici ou là :
Santé et désarmement :
« Les élus soutenant le gouvernement avaient le choix de dépenser en 2019 4,7 milliards d'euros pour « moderniser » l'arsenal militaire nucléaire de la France (Ceci malgré l'article 6 du traité de non-prolifération ratifié par la France en 1992, qui demande aux pays dotés de l'arme nucléaire de prendre des initiatives pour aller vers un désarmement, malgré également le traité d'interdiction des armes nucléaires voté le 7 juillet 2017 par 122 pays à l'ONU.)...
A quoi pourrait correspondre ces 4,7 milliards consacré à des armes de destruction massive ?
Par exemple : A des lits en soins intensifs ; à l'achat de ventilateurs, au meilleur salaire d'infirmières et de médecins...
Mais des élus ont préféré les armes de destruction massive à la santé de leurs concitoyens et aux besoins des personnels soignants ! »
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Pandémie et déforestation :
« Le monde diplomatique de mars 2020 met en avant le fort lien de causalité entre la destruction accélérée des habitats naturels des animaux et la prolifération des microbes pathogènes...
Ex : Apparition d'Ebola et déforestation en Afrique centrale et de l'Ouest, paludisme et zones déboisées....
Il faut donc repenser le développement économique en le mettant en lien avec la problématique écologique. »... Yannick Flanquart
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Le Changement climatique à venir :
« ...Les responsables politiques et autres ne peuvent affirmer « qu'ils n'ont rien vu venir ». En fait ils ont été aveuglé par une vision purement économiste du monde. Ils n'ont pas voulu « voir venir » !
De la même façon, ils ne parviennent pas à voir venir une plus grande catastrophe générée par le changement climatique...
Le consumérisme forcené actif depuis plus de 50 ans en est la cause...
Il faut le dire clairement si l'on devait sortir de cette crise sans prendre au sérieux l'indispensable lutte contre le changement climatique, tous les moyens mis en œuvre pour sauver un maximum de gens deviendrait parfaitement absurde : Car enfin à quoi cela servirait-il de tirer le monde d'un péril si c'était pour le précipiter dans un autre ?...
Il s'ensuit que nous sommes convaincus que le politique devra continuer à prendre le pas sur l'économique ; que cela implique de sortir de la « religion de la croissance » pour définir des objectifs nouveaux et y parvenir. »
(la question principale : comment réduire notre « empreinte carbone » ? ) Rémy Gillet
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Lu et entendu ici et là (suite)
« Le covid 19, jusqu'à présent, n'a pas transformé l'équilibre géopolitique du monde ; il en a accéléré les tendances lourdes.
Le virus confirmera ces tendances lourdes plus qu'il n'effectuera des transformations radicales. » Dominique Moïsi
« Le covid 19, c'est l'occasion pour nous de redécouvrir la sobriété, la modération dans nos envies et désirs en réapprenant une vie plus simple et plus en harmonie avec la nature.
« Rien ne sera comme avant », nous serine-t-on à longueur de journée ! Et tout le monde est d'accord .
Il faut rester optimiste, mais aussi réaliste : qu'est-ce que je suis prêt à changer dans ma vie et dans mes habitudes ? »
J et Ch Louapre
« Quid de toutes ces belles promesses des uns et des autres ?
Va-t-on vraiment tirer des leçons de cette crise ?
Chacun de nous devra réfléchir à son comportement pour que cela soit possible. Nous ne pourrons nous en sortir que si nous en prenons tous conscience. »
Marie Hélène Fouicher
« Alors s'il vous plaît, cette fois-ci, n'oubliez pas la solidarité de l'instant, qu'elle ne s'évapore pas la crise passée pour revenir à sa propre préoccupation individuelle, et qu'enfin les citoyens avancent ensemble vers un modèle de société apaisée ayant exclu une violence antidémocratique. » Marc le Moing
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Envoi de Klaer :
Quel regard porte l’historien de la Grande Guerre que vous êtes sur la situation actuelle ?
Stéphane Audoin-Rouzeau :
D’habitude, on ne fait guère attention au temps, alors que c’est une variable extrêmement importante de nos expériences sociales. Le week-end d’avant le confinement, avec la perception croissante de la gravité de la situation, le temps s’est comme épaissi et on ne s’est plus focalisé que sur un seul sujet, qui a balayé tous les autres. Ce qui était inconcevable la veille est devenu possible le lendemain.
Le propre du temps de guerre est aussi que ce temps devient infini. On ne sait pas quand cela va se terminer. Après la contraction du temps initiale, on est entré dans ce temps indéfini qui nous a fait passer dans une temporalité « autre », sans savoir quand elle trouvera son terme.
On parle déjà de déconfinement, est-ce une illusion comparable à ce qu’a été l’idée que la guerre serait bientôt terminée ?
Je suis fasciné par l’imaginaire de la « sortie » tel qu’il se manifeste aujourd’hui. Face à une crise immense, ses contemporains ne semblent pas imaginer autre chose qu’une fermeture de la parenthèse temporelle. Cette fois, on imagine un retour aux normes et au « temps d’avant ».
Alors, je sais bien que la valeur prédictive des sciences sociales est équivalente à zéro, mais l’histoire nous apprend quand même qu’après les grandes crises, il n’y a jamais de fermeture de la parenthèse. Il y aura un « jour d’après », certes, mais il ne ressemblera pas au jour d’avant. Je peux et je souhaite me tromper, mais je pense que nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois.
Pourquoi concevoir une telle rupture alors que, précisément, on n’est pas dans un moment de brutalisation et de violence comparable à ce qu’a été la Grande Guerre ?
Je le dis en tant qu’historien et avec une franchise qui peut paraître brutale : l’ampleur du choc économique et social, mais aussi politique et moral, me paraît nous mener vers une période tout autre....
Les germes d’une crise politique grave étaient déjà présents avant le Covid-19, mais je crains que demain, la crise politique soit terrible, avec une reddition des comptes potentiellement meurtrière pour la classe politique.
Mais à cela, il faut ajouter, d’un point de vue plus anthropologique, les risques d’une crise morale comparable à celle qui s’est produite après chacune des deux guerres mondiales. La Première a été un choc pour l’idée de progrès, qui était consubstantielle à la République.
La fameuse phrase de Paul Valéry, « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », dit quelque chose de très profond sur l’effondrement de la croyance en un monde meilleur : un effondrement sans lequel on ne peut pas comprendre le développement des totalitarismes au cours de l’entre-deux-guerres.
La Seconde Guerre mondiale a constitué un second choc anthropologique, non pas tellement par la prise de conscience de l’extermination des juifs d’Europe, bien plus tardive, mais avec l’explosion de la bombe atomique qui ouvrait la possibilité d’une autodestruction des sociétés humaines.
À mes yeux, nos sociétés subissent aujourd’hui un choc anthropologique de tout premier ordre. Elles ont tout fait pour bannir la mort de leurs horizons d’attente, elles se fondaient de manière croissante sur la puissance du numérique et les promesses de l’intelligence artificielle.
Mais nous sommes rappelés à notre animalité fondamentale, au « socle biologique de notre humanité » comme l’appelait l’anthropologue Françoise Héritier. Nous restons des homo sapiens appartenant au monde animal, attaquables par des maladies contre lesquelles les moyens de lutte demeurent rustiques en regard de notre puissance technologique supposée : rester chez soi, sans médicament, sans vaccin…
Est-ce très différent de ce qui se passait à Marseille pendant la peste de 1720 ?
Ce rappel incroyable de notre substrat biologique se double d’un autre rappel, celui de l’importance de la chaîne d’approvisionnement, déficiente pour les médicaments, les masques ou les tests, mais qui fonctionne pour l’alimentation, sans quoi ce serait très vite la dislocation sociale et la mort de masse. C’est une leçon d’humilité dont sortiront peut-être, à terme, de bonnes choses, mais auparavant, il va falloir faire face à nos dénis.
De même qu’on avait prévu la Grande Guerre, on avait prévu la possibilité d’une grande pandémie. Par exemple, le Livre blanc de la Défense de 2008 inscrivait déjà les pandémies comme une des menaces à envisager. Mais, comme pour la guerre, il existe toujours une dissonance cognitive entre l’événement imaginé et l’événement qui survient. Ce dernier ne correspond jamais à ce que l’on avait prévu. Ceci nous a rendu incapables de profiter des capacités d’anticipation dont nous pensions disposer.
Même si, comme chercheur, je trouve que ce confinement généralisé et interminable constitue une expérience sociale du plus haut intérêt, je crains donc que nous devions nous préparer à une sortie de temps de guerre très difficile.
De quoi dépendra que l’après soit plus difficile ou porteur d’espoir ?
Cela dépendra sans doute des modalités de la « victoire ». Je pense qu’il y aura victoire, car le virus a vocation à s’éteindre, comme s’est éteint celui de la grippe espagnole en 1918-1919. Mais le virus disparaîtra-t-il « naturellement » ou sera-t-il vaincu par nos capacités techniques et organisationnelles ? Et quel sera le prix de la victoire ?
Si le bilan est très lourd, je crains alors que l’après-coup ne soit terrible. À cela s’ajoute le fait que certaines régions du monde pourront avoir le sentiment d’avoir vaincu la maladie, tandis que d’autres seront défaites, je pense notamment aux pays les plus pauvres.
Cette fois, on a le plus grand mal à penser « l’après », même si on s’y essaie, parce qu’on sait qu’on ne sera pas débarrassés de ce type de pandémie, même une fois la vague passée. On redoutera la suivante.
Or, rappelons que le Covid-19 a jusqu’ici une létalité faible par rapport au Sras ou à Ebola. Mais imaginons qu’au lieu de frapper particulièrement les plus âgés, il ait atteint en priorité les enfants ?… Nos sociétés se trouveraient déjà en situation de dislocation sociale majeure.
Je suis, au fond, frappé par la prégnance de la dimension tragique de la vie sociale telle qu’elle nous rattrape aujourd’hui, comme jamais elle ne nous avait rattrapés jusqu’ici en Europe depuis 1945.
Cette confrontation à la part d’ombre, on ne peut savoir comment les sociétés et leurs acteurs vont y répondre. Ils peuvent s’y adapter tant bien que mal, mieux qu’on ne le pense en tout cas, ou bien l’inverse.
Je reste sidéré, d’un point de vue anthropologique, par l’acceptation, sans beaucoup de protestations me semble-t-il, des modalités d’accompagnement des mourants du Covid-19 dans les Ehpad. L’obligation d’accompagnement des mourants, puis des morts, constitue en effet une caractéristique fondamentale de toutes les sociétés humaines.
Or, il a été décidé que des personnes mourraient sans l’assistance de leurs proches, et que ce non-accompagnement se poursuivrait pour partie lors des enterrements, réduits au minimum. Pour moi, c’est une transgression anthropologique majeure qui s’est produite quasiment « toute seule ».
Alors que si on nous avait proposé cela il y a deux mois, on se serait récriés en désignant de telles pratiques comme inhumaines et inacceptables. Je ne m’insurge pas davantage que les autres.
Je dis simplement que devant le péril, en très peu de temps, les seuils de tolérance se sont modifiés à une vitesse très impressionnante, au rythme de ce qu’on a connu pendant les guerres. Cela semble indiquer que quelque chose de très profond se joue en ce moment dans le corps social.
Pensez-vous que dans un monde confronté au coronavirus, la sortie du confinement sera très différente selon les pays ?
Nous ne sommes pas dans le même type d’événement. En 1918, il y avait des vainqueurs et des vaincus, des nations humiliées et d’autres triomphantes. Mais la gestion différentielle de la crise peut entraîner une dissociation qu’on voit déjà se profiler en pointillé.
Entre les États qui s’en seront relativement bien sortis, comme peut-être l’Allemagne, et ceux qui auront été touchés de plein fouet, à l’instar de l’Italie. Entre les États qui se seront organisés en supprimant les libertés publiques, comme la Hongrie, et ceux qui auront essayé de les maintenir au moins en partie.
Peut-on aussi imaginer des changements de statut selon les professions confrontées très inégalement à la crise ?
Le sacrifice, par définition, c’est ce qui rend sacré. On peut donc tout à fait imaginer la sacralisation de certaines professions très exposées, et une démonétisation de beaucoup d’autres (les métiers universitaires, par exemple ?).
En termes de capital symbolique, comme aurait dit Bourdieu, les statuts sociaux vont se trouver modifiés. Pour parler de mon domaine, les sciences sociales, il se peut que des domaines entiers se trouvent démonétisés et que d’autres émergent, avec une nouvelle hiérarchie des centres d’intérêt et des priorités.
Il n’est malheureusement guère possible de donner des exemples, car les sciences sociales sont dénuées de toute capacité prédictive y compris dans le champ qui leur est propre !
Est-ce que, dès le début de la Grande Guerre, les responsabilités ont été recherchées, comme elles le sont aujourd’hui ?
Pas vraiment. En raison de l’Union sacrée, l’inventaire des erreurs commises a été remis à plus tard. Cette fois, on sent bien qu’il y aura inventaire, mais on s’accorde globalement pour estimer qu’il n’est pas temps de le dresser au cœur de l’action.
Mais « l’Union sacrée », selon l’expression du président Poincaré, le 4 août 1914, n’est qu’une suspension du combat politique. Elle ne consiste pas à dire qu’il n’existe plus d’affrontement, mais que chaque acteur a intérêt à y renoncer momentanément tout en pensant, plus tard, ramasser la mise.
De ce point de vue, les accusations actuelles me semblent n’être rien par rapport à ce qui va suivre. À la sortie, le combat politique a de bonnes chances d’être plus impitoyable que jamais, d’autant qu’on ne manquera pas de déclarations imprudentes et de décisions malvenues pour alimenter la machine.
Rappelons au passage qu’en France, les unions sacrées s’achèvent en général en profitant aux droites, voire à l’extrême droite. Cette seconde hypothèse, je la redoute beaucoup pour notre pays.
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A SUIVRE