BRETAGNE / Y TIERSEN / BROCELIANDE REVISITEE (REVUE ARTUS) et TEXTE BRAN DU 2024 16 08 AOUT
Photos Bran Du
Lectures estivales et textes Bran Du Aout 2024 :
Yann Tiersen / Brocéliande (lectures et texte Bran Du)
Bretagne Locus Solus Editeur Chloé Batissou
extraits :
Yann TIERSEN LE FUTUR EST LA...
« Dans le bruissement des feuilles, dans le chant des oiseaux a résonné la voix.
Comme l'eau sculpte la rive, dans les esprits elle a creusé des chemins.
Sur les landes, le grognement des bêtes, le vent et les blocs de granite ont raboté les os.
De la grande étendue, des vagues ont fait bouger les bouches.
Des sons sont sortis.
Des siècles de vibrations ont formé des mots.
Une langue a grandi, lentement, portant en elle la sauvagerie du monde.
Elle nous a enseigné ce que savent les arbres, la sagesse des pierres, la cruauté des mers.
Elle nous a appris qu'on ne peut posséder, que le vivant est libre, que tout est vivant, que le caillou dans la poche est montagne et que nul ne le possède, que son sommet parle aux cieux infinis, et que les fibres du tissu vibrent au son de ce dialogue...
La nature a forgé cette langue, puis la langue a uni un peuple.
Enfin, le peuple a nommé sa maison.
Ici, la Bretagne est née, sur les deux rives de la Manche.
Puis les hommes ont construit des murs, ont quitté l'intérieur du monde pour s'enfermer dehors et l'appeler « dedans ». Coupés de tout, déconnectés du réel, ils ont entassé des choses dans leurs prisons de pierre.
Le bien de tous est devenu le bien de quelques-uns. Ils ont inventé les guerres, se sont enfoncés plus loin dans ce labyrinthe de possessions imaginaires, jusqu'à oublier le monde, jusqu'à oublier le langage qui renferme tous les secrets, le langage de l'endroit où ils vivent, au milieu des autres, dedans, là où le monde existe.
La fin des labyrinthes a sonné.
L'homme, dépossédé de force de ses illusions capitalistes, va pouvoir rentrer chez lui. Les grandes prisons disparaîtront sous les herbes,l 'homme retrouvera sa langue primale et son pays immémorial : Bretagne ici, et d'autres Bretagne, avec d'autres noms, nés d'autres langues, ailleurs, partout sur la surface de Gaïa.
Le future est là, rentrez dans votre Bretagne, elle est sous vos pieds où que vous viviez. »
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BROCELIANDE : Avant Lire :
En préambule ces "invitations" :
« ...Exister au travers d'un paysage qui s'empreint en nous par toute cette porosité magnifique de nos sens.
Vivre dans cette alliance (…///...)
Je rejoins en cela la passion des Celtes de tout sacraliser, fontaines sacrées, arbres, sources, bois, grottes originelles (lieux où souffle l'Esprit. Ce sont nos arches d'alliance, nos lieux de jonction, de coïncidence, d'accord profond.
Ce dont nous avons besoin, c'est de l'expérience immédiate de se sentir respirer, palpiter, pervibrer...
Plaisir d'exister, de se sentir en vie, ici et maintenant.
Plus que jamais, je sais qu'il faut célébrer.
L'intensité du renouveau sera fonction de la ferveur et de la simplicité avec lesquelles nous redécouvrons « les geste du commencement. »
J P Otte (Les Gestes du Commencement) (extrait)
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En Brocéliande Thierry Gwygourel Revue Ere extrait
« Aller, marcher, aller, danser même, ou alors chanter... Célébrer enfin cette gigue d'entrelacs, et puis se fondre, se mélanger, aux branches et aux brandes.
Oui, c'est cela sans doute, cela qui m'a fait naître à moi-même.
Ce geste du primitif qui s'allie à la terre, l'embrassant, lui parlant...
Etre, c'est-à-dire se fondre, aspirer à la grande paix végétale, la paix verte aux chaleureux relents d'humus.
Germer, croître, retourner à la terre, alimenter les siens, la vie des siens, les rêves des siens.»
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« Retrouver des foyers d'énergies, un univers d'enchantements créateurs, une sensation cosmique d'une rare intensité, d'une rare fluidité. » W Witman
« ...L'Esprit Celte voit la merveille dans la Nature, concevant celle-ci comme un foyer de possibilités infinies, inédites et inattendues.
Ici, l'homme est mêlé à la totalité ; philosophe de la forêt, rôdeur du réel, aventurier de l'abîme. »
« Une éternelle féerie, une métamorphose sans fin me semblait la loi du monde." Ernest Renan
BROCELIANDE OU l'OBSCUR DES FORETS
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Revue Artus Mai 1990
Hervé et Claudine GLOT (animatrice du Centre Arthurien de Comper en Brocéliande) ont réuni dans ce numéro une exceptionnel galerie de talents (écrivains, illustrateurs, poètes etc) faisant de ce numéro un coffret merveilleux remonté du fonds des mers de l'imaginaire, de la mythologie, des récits légendaires et celtiques et de la vie vibrante et émouvante des forets, y compris de nos forêt intérieures...
Les Editions Artus ont cessé hélas leur parution, mais nous laisse en dépôt un fabuleux héritage dont je m'autorise pour partie de vous en faire partager les pépites, les récoltes et les moissons...
Bran Du
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« Les arbres sont des paroles divines. »...
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« Tout lieu sacré commence par le « bois sacré ».
« Brocéliande, c'est notre forêt élective, notre royaume boisé, celui où nous avons vécu notre initiation de guetteurs. »
« Brocéliande est une forêt magique où l'on peut toutefois espérer atteindre son propre secret. Brocéliande est un lieu d'égarement salvateur. »
Gilbert Durand
Brocéliande n'existe pas sans un aveuglant éveil spirituel, une mise en état de l'âme....
« La forêt naît du regard du veilleur qui la traverse ; photographe, peintre, graveur, il la revisite, il la reconstitue et la clairière semble le lieu idéal de sa quête. »
« La parole forestière est multiple ( faite d'Histoire, de mythe, d'image et de rêverie) ce sont là des « conducteurs d'imaginaire ».
Philippe Le Guillou
« Brocéliande, dans l'ombre de ses lianes, loin des landes, le silence brode ses danses.»
Michel Leiris
« Toute forêt celtique, qu'elle qu'elle soit et où qu'elle soit, est en principe un sanctuaire. »
C J Guyonvarc'h
« Les Celtes sont donc, tant qu'ils restent libres et fidèles à leur Tradition, des peuples du bois et de la forêt.
Ils sont les seuls parmi les Germains ou les Scandinaves (eux aussi issus du monde Indo-européen. N.D.R) à conserver au plus haut point la signification religieuse et traditionnelle du symbolisme de la forêt...
Le Celte authentique respecte l'arbre et vénère la forêt. »..
Christian J Guyonvarc'h (Németon – la Forêt Sanctuaire.)
Citations :
« Tout ce qui se voit, se touche, se mesure, s'explique, se comprend, se raisonne, n'est rien de plus qu'un moyen dont dispose l'imagination de l'artiste, car lui, appartient à la vie invisible et révèle sa vérité toujours ancienne et sans cesse renouvelée.
On parle beaucoup du besoin que ressent l'artiste, des contraintes de la raison, mais la seule contrainte à laquelle il doit obéir est l'instinct mystérieux qui a fait de lui un artiste, et lui enseigne la découverte d'états d'âme immortels, au travers des désirs mortels... »
W B YEATS (Prix Nobel de Littérature)
Les « Saunyâsin » (sages) de l'Himalaya «trouvent leur quiétude dans la douce forêt lorsque le monde n'y entre pas. »
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« Vous trouverez plus de choses dans les forêt que dans les livres. Les arbres, es pierres, vous apprendront ce que les maîtres ne sauraient vous enseigner.
Pensez-vous que vous ne puissiez sucer le miel de la pierre, l'huile du rocher le plus dur ? »
Bernard de Clairvaux
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LISIERE :
« ...Tout est dans ce mot qui déjà libère sa rumeur de vies, son tranchant souple de mousses et de feuilles...
Lisière : tremplin de cosmologies.
Laissons-nous gagner par l'esprit de lisière, seuil de l'ambivalence, suture du monde.
Lisière : couture secrète et sonore. Mille fragments d'univers....
Au commencement était l'arbre...
Le franchissement de la lisière éveille en nous le désir d'un arbre unique, premier, jaillissant des plaines terraquées des commencements, des énergies primordiales...
La forêt descend de l'arbre, elle est son corps, son effigie multipliée. Commencement vertigineux inlassablement répété...
Le franchissement de la lisière (…/...) s'apparente à une plongée dans le tellurisme profond de l'univers forestier... »
Philippe Le Guillou « Déambulation forestière » (Artus. Brocéliande)
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« ...Sans nul doute, la légendaire Brocéliande fut un des hauts lieux du mégalithisme en Bretagne (on recense plus d'une cinquantaine de tertres funéraires, d'allées couvertes, de coffres, de menhirs et d'alignements) qui furent érigés dans les clairières de la Haute-Forêt …///... Hélas, la stupidité en a mutilé la majeure partie ! »
Jacques Briard (Mégalithisme en Brocéliande)
Barenton :
« … La Fontaine de Barenton, là où, d'ordinaire, on voit les fées / si les Bretons disent vrai / et plusieurs autres prodiges... »
Robert Wace
« Entre les doigts glisse l'eau de Barenton. Sur les lèvres s'éveillent des mots oubliés, des sônes nostalgiques éclosent à la frontière de l'onde. »
Bernard Rio
« ...Oraculaire, oui, mais Barenton est aussi une fontaine nuptiale. »
Le puits ou la fontaine de Nechtan...
(Un puits aux vertus vertigineuses...)
« ...Au-dessus du puits de Netchan se trouvent les neuf coudriers de la Sagesse, lorsque leurs fruits tombent dans l'eau , ils forment des bulles qui représentent l'inspiration mystique.
Par ailleurs, quiconque mangeait des noisettes tombées de ces arbres devenait poète ou voyant.»
Barenton tient de ce puits inspiré de Netchan et les oiseaux qui chantent après l'orage font retentir une véritable musique de l'au-delà.
Tel est bien ici le message initiatique promis aux élus.
La voix secrète de l'Autre-Monde résonne autour de ce site enchanté et dangereux...
Il importe de ne pas compromettre l'équilibre entre l'eau et le feu.
La merveille de Barenton est une chance offerte aux hommes.
La fécondité et l'ordre harmonieux de la Nature dépendent de la collaboration active de l'eau et du feu mais aussi de la maîtrise du Verbe grâce à la poésie des devins et des bardes.
« En Barenton, la fée commande aux vents et aux tempêtes ; elle tient sous sa dépendance toutes les forces de la Nature. »
« Elle est garante de la puissance créatrice des énergies cosmiques et de l'harmonie du monde.»
Philippe Walter
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Brocéliande revisitée Texte Création Bran Du Août 2024
« Pénétrer » de façon à « naître et renaître en paix avec soi-même, l'autre, les autres, les êtres, les règnes, les éléments et les chose....
En Brocéliande, le néant est un pertuis et la porte « est en dedans »...
Pour ce qui est du versant du seuil, il est au plus près de notre corps, de notre cœur, de nos sens et de nos songes...
Tout ici est affaire de passage, de traversée, de communes pénétrations quand s'estompent les lisières du profane et que s’entrouvrent les royaumes et les domaines du sacré...
De même que pour la « petite-mort » qui ponctue, en apothéose, les noces de l'Amour, il se passe ici un prodige similaire où se concélèbre, en vêture d'eau, en recouvrance de feux, les fiançailles sans cesses nouvelles et sans cesse renouvelées de l'Être et du Vivant de la Vie...
Des sentes, plus étroites parfois qu'une couleuvre, serpentent et forment une chaussée déformée et parsemée de cailloux, de racines de pins et de noires fougères, de buttes de terre ocre ou sanguine...
Arpenter, oui, c'est bien le terme, soit « prendre lors mesure de nos démesures », pas à pas, respiration après respiration, souffle après souffle, sueur après sueur, recouvrer, nue et magnifiquement et délicieusement offerte, notre vêture d'essentialité...
La sente et ses crevasses où croupissent l'humus des saisons accumulées, les pluies d'automne et de printemps, flaques d'ébène où se reflète l'azur des lendemains dans l 'effeuillé des branches et leur voûte d'émeraude...
Malaisés sont les enjambées qui s'aventurent en ses pistes de brumes et de bruines où l'on se griffe les mollets et où tout concoure à l'ensorcellement de vos pieds et de vos
pensées...
Brocéliande (Brecilien ou Brékélien), le « Pays dans le travers des forêts » (Pagus Trans sylvan) avec ses veines de schiste hachées de vents, de pluies et de gels, tranchées, fragmentées, arasées par les millénaires....
La pierre pourpre des combats sanguinaires tenus entre « frères » en ces lieux ; derniers vestiges des hauteurs qui jadis surmontaient toute l'étendue de ce territoire terrassé par les siècles et qui écorchaient, de leurs arrêtes acérées, le ventre rond et doux des nuages...
Le vieux dragon s'est assoupi, perclus de sourdes douleurs, l'échine brisée par endroits, ses écailles dispersées parmi les ondes et les étoiles...
Cependant, il rugit encore les nuits des solstices et des équinoxes pour se conjoindre à ce comput qui, aux temps anciens, réglait harmonieusement le rapport sensible et intelligent, respectueux, fervent et aimant, entre l'humain et les autres règnes de la Création...
Le « Souffeur de Feu » n'est donc pas tout a fait « mort » mais empreint d'une somnolence nostalgique et irrémédiable....
Les ajoncs , les genets, les sorbiers, se hissent au-dessus des herbes et des moqueries du temps. Ils respectent la « Vieille Bête », cette « Ancienne Grandeur » et lui offrent des bouquets saisonniers de senteurs et de couleurs...
Herbes rases, herbes de feu sous le ciel de l'été, herbes rousses couleur de cuir tanné par le soleil, herbes échevelées, ébouriffées mais reines en leur royaume...
Barenton : le « Sacre »
Fontaine nuptiale en effet que la Vasque bouillonnante et le Chaudron ou la Fontaine de Santé de Barenton...
Nu on s'y présente, nu au midi solaire, auréolé par un ciel améthyste, nu afin que plus rien ne s'oppose, ne s'interpose, au « sacre « , à la recouvrance essentielle d'un Esprit flamboyant et « ondin » qui vous enveloppe et vous pénètre jusqu'à l'os...
Lors, trois épées de lumière se fichent dans votre cœur marquant aussi votre front d'un triban indélébile...
Vous voici initié aux lois de l'Origine, dépositaire du sceau primordial qu'apposent soleil et lune sur la peau mutante des terres armoricaines...
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Merlin :
Certains ont vu et en tressaillent encore, l'homme aux douze cors, l'homme au chef cornu, son teint presque vert, des morceaux de ronce accrochés aux lambeaux de ses basques...
Des hermines, des belettes, des martes accompagnent, jouisseurs, enjoués, alertes, ses pas de géant...
D'autres affirment qu'il demeurent, sous son passage, des traverses de sol brûlé...
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Viviane :
Cheveux de blé mur descendant à mi-dos, robe diaphane ceinturée d'évanescence, mouvements de libellules ou de papillon, elle apparaît subrepticement menant un troupeau d'éclairs et d'orages d'une crête à l'autre...
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Le Val sans retour :
Le Vallon et ses crevasses de mousse et de lichen emprisonnent et avalent la félonie et l'infidélité de ceux qui trahissent leur serment...
Ils recrachent par bruines et brouillards la parole empoisonnée et la nocivité des actes qui en relèvent...
Le fiel de la trahison humaine se dissipe dans l'athanor des nuées...
Le Val épure et délave les souillures faites au vrai, au bon et au beau...
(Taliésin avait raison de fustiger ceux qui parlent enflés par leur médiocrité et la laideur de leurs propos...)
Le Val sans retour sanctionne le parjure de l'Amour. Il enclos la chair pervertie par un esprit tortueux et nauséabond et celle-ci se putréfie avec le corps pollué qu'elle constitue...
L'enfermement voilà ce qui guette ceux qui n'ont pas voulu s'ouvrir aux véritables énergies de la Vie...
Et voici leur âme désorientée, orpheline d'Amour, ballottée entre le rives pierreuses et arborées de Brocéliande...
Leur errance est perpétuelle et tragique qui les mène, esseulées et meurtries, de perdition en perdition...
Puissent-elle trouver le miraculeux salut dans l'innocence de qui plonge son cœur dans la prodigue et généreuse fontaine, offrant ses lèvres au Chant Premier, allègre et pur, qui sourd des frondaisons et s'écoule en pente douce parmi les pierres de mémoire et le comput forestier des Brocéliandes du futur...
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Bruissements d'insectes dans les chambres de l'été.
Éclatement des gousses de genêt aux odeurs exotiques.
Les geais donnent l'alerte aux frontières arbustives.
La confrérie des corbeaux se réunit pour leur banquet annuel, eux aussi fête la Lugnasad...
Brocéliande pousse sa croissance dans les failles et les interstices d'un siècle qui se fissure...
La lumière encore et toujours investit le dédale des ombres, affouille les ténèbres de notre cœur...
La pensée, sans visibilité, se fraye passage dans la haie des fougères et le couvert des ajoncs...
En Brocéliande, il n'est de recul quand tout vous porte aux avancées !
En parfaite résonance et de façon similaire ou complémentaire :
« Je poserai ma pensée sur la frange des arbres, très doucement pour ne pas déranger l’ordonnance du monde... Petit à petit montera le chœur de toutes les choses pour lesquelles je suis. »
Béatrice Kad
« ...L'Âme a fait élection d'un paysage et de l'action qu'il propose, mais par le jeu même des affinités profondes qui ont présidé à son choix, elle en reçoit les impulsions et s'y modèle... » Bertrand d'Astorg
« Le bois porte le ciel et le souffle et le chant. Vous êtes nés de l'arbre autant que de l'eau. Dans l'ombre des futaies buissonne la légende. L'arbre c'est le pays-rencontre où l'en haut et l'en-bas aime à converser, c'est la terre d'alliance où l'on soigne ses maux... …///... Le bois vous est sacré depuis les origines, le bois porte le ciel et le souffle et le chant. » Anne Pernelle
« ...L'accord est la seule joie au monde...
Se mêler dans les grands sentiments du granit, dans la révolution du soleil.
Retrouver l'odeur joyeuse et anisée de l'humus. »...
« Terre, nous sommes là, il y e na qui ont conservé la pureté du cœur. Nous sommes là, tu sens notre poids ?
Ils sont là ceux qui ont sauté la barrière... baignés du bain de la vie... Là s’élèvera un chant de grande course. »»
« Il est bien vrai que le cœur illumine. » Jean Giono
« Il semble que certains lieux soient essentiellement révélateur d'une présence de quelque chose qui s'apparente non pas à l'existence mais à l'essence...
Ces endroits sont comparables à des ponts entre le visible et l'invisible, à des flammes verticales éclairantes.
Ces lieux souhaitent qu'on les visite afin d'exprimer leur amour.
Par l'apport des énergies nouvelles et des vibrations subtiles, ils provoquent dans l'être des mutations et des métamorphoses.
Leur fonction est d'orienter vers l'essentiel.
Les endroits sacralisés formulaient autrefois un enseignement oral.
Les forces telluriques sont opérantes dans le silence.
Elles modifient les structures et les comportements.
Un lieu sacralisé s'exprime, la pierre devient parlante, comme la forêt et ses clairières. »
Marie Madeleine Davy
« ...Les arbres connaissent mieux le cœur des hommes que les hommes le cœur des arbres. »... Maurice Brion (Brocéliande)
« Il est rare que nous ayons la sensation de vivre pleinement notre vie.
J'étais conscient du chant général de la Terre. A l'origine, aux sources à la fois de la musique et de la poésie, il y a l'eau qui court, le bruit du vent dans les arbres.
Se rendre compte que la terre elle-même résonne et entrer dans cette résonance.
… Avec un désir de conserver avec la nature, et tout faire pour rendre plus fertile, plus subtile cette conservation. »
D H Thoreau
« C'est en soi-même que passe le chemin plein de secrets. » Novalis
« La terre est une poésie vivante. »
« Etablir des jonctions essentielles, connaître le monde présent et jouir du vif de l'instant. »
AUTRES PHOTOS DE BROCELIANDE (BRAN DU)
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A SUIVRE...