Chrorégraphie poétique en 9 mouvements Bran du
Chorégraphie poétique………. Présence de l’Enchanteur Bran du Avril 2012
(En vue d’un stage de danse proposé en forêt de Brocéliande en juin 2012 par Fabienne et Patricia…)
Poème en neuf mouvements
1 / Danser en poésie, c’est faire monter dans les branches de ton corps la sève insoupçonnée qui irriguait tes rêves les plus obscurs…
2 / Si ton geste n’est pas l’offrande plénière de tout ton corps alors demeure immobile comme la mort qui est un autel sans sacrifice !…
3 / Cherche le souffle qui fait que le monde respire…
4 / Le verger de la vie est constitué de fruits qu’un soleil porte à maturité…Quand tu danses, c’est toi qui porte à vif la corbeille incandescente et somptueusement garnie de l’été…
5 / Ouvre ton corps comme une amande et sème tes étoiles dans les noirs et profonds sillons de la nuit…
6 / Le silence s’habille de ton regard généreux quand tes muscles bandent leur ultime cri…
7 / Tu tiens la coupe de tes deux mains… Fais en sorte que les lèvres de la parole viennent y boire le lait d’entendement…
8 / On n’est jamais aussi nu qu’au moment où une vérité vous recouvre…
9 / Que tes pas entraînent l’eau à la rencontre du feu. Puissent les glaces fondre sous ton soleil ardent…
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Poème de la douzième heure…. Bran du 11 04 2012
1 : Autour de sa taille fine s’enroulaient les drapés du couchant…
2 : A sa ceinture pendaient des étoffes de lune et de crépuscule…
3 : Dans les tresses de ses cheveux des plumes de faucon et d’épervier étaient suspendues…
4 : Le mât de sa personne avait ainsi belle voilure…
5 : Elle aurait pu tenir dans ses mains des écharpes de sang…
6 : Dans le creuset de ses songes macérait un magma de pensées éruptives…
7 : A la voir sous cet angle on pouvait supputer la sève et la racine…
8 : Le silence enfiévré qui frissonnait sous le décolleté de sa poitrine semblait comme une hermine apeurée… Une force noire se mettait en quête d’une énergie blanche…
9 : Les doigts disaient les mots, cherchaient dans la chair une étoile…
10 : Sous le tissu de la morte saison, sa nudité se tenait comme un diamant lové dans son écrin, comme une pierre bleue enchâssée au sein de la gangue épaisse mais friable du désir…
11 : La nuit s’enroulait contre son écorce fauve, revisitait l’aubier des attentes… Une flamme cherchait son foyer et son puits…
12 : A quelques temps de là, un rêve de poète remuait les dernières braises du matin !…
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(Il se demandait s’il ne serait pas judicieux de mettre derrière les yeux un réflecteur, convertisseur de sens et d’intelligence, capable de donner et de procurer, à tout reflet poétiquement capté, une valeur ajoutée ?)