Les dits du corbeau noir

PANDEMIE ACTE 5 DIVERSES OPINIONS BIENVENUES 2020 BRAN DU 26 03 MARS

 

 

 

 

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Après le sombre hiver s'en vient le printemps... Et après la crise ?...

Photos Bran du

 

 

 

 

 

Coronavirus  Acte 5 : 26 Mars 2020 Compilation Bran du

 

 

Quelques opinions pertinentes

 

 

Envoi de Noëlle :

 

 

Aurélien Barreau (astronome et philosophe) nous invite avec la sagesse pertinente que nous lui connaissons à prendre du recul par rapport à l'événement, à opérer un décalage dans le temps pour ne pas être soumis à une immédiateté de données et d'informations en perpétuel changement...

 

 

Tout en reconnaissant, mais aussi en relativisant, l'importance du dit événement, il y a lieu d'être prudent par rapport à une « réaction à chaud », « pulsative » et parfois convulsive...

 

 

La température réelle de l'état sociétal n'étant pas prise, il est difficile de pouvoir apprécier la véridicité de la crise...

 

 

Il nous invite à opposer à certaines attitudes un peu trop démonstratives et médiatiques une rigueur intellectuelle qui s'impose face à des situations assez complexes et sujettes à controverses...

 

 

Il n'est pas nécessaire de s'agiter fébrilement dans l'effervescence commune...

Demeurons « rationnel » et évitons des conclusions hâtives...

 

 

Des pistes s'ouvrent en terme de médicaments voir ultérieurement de vaccin, mais pas de précipitations ; la prudence et le recul s'imposent...

 

 

Plusieurs scénarios se présentent à nous...

 

 

1 / Aucune mesure ne sont prises et on peut lors évaluer à environ 500 mille morts le nombre de victime. (Pour rappel la grippe espagnole de 1918 a fait plus de 50 millions de victimes.)...

 

 

2 / Des dispositions qui tendent à endiguer la propagation pour ne pas surcharger les services publics d'hospitalisation déjà en nette difficulté et pour leur permettre de fonctionner au mieux...

 

 

3 / Le confinement radical, certes très opératif et performant, mais l'ensemble de la population n'étant pas exposé au virus et en quelque sorte immunisée à la fin de son « passage », si un deuxième pic de contamination survient, il peut être plus dommageable que le premier ! (C'est ce qui s'est passé en 1918!)...

 

Par ailleurs nous ne pouvons présumer avec certitude que le virus ne « mutera » pas !...

 

 

 

 

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Relativiser est l'exercice prioritaire....

 

 

La grippe saisonnière annuelle tue des milliers de personnes...

 

Il y a 2 millions et demi de victimes dans le monde du fait de graves problèmes respiratoires et 9 millions périssent du fait de pollutions diverses et variées...

 

Rappelons aussi que sur notre planète un enfant meurt de faim toutes les 5 secondes sans que cela ne trouble notre quotidien et notre indifférence, que la famine sévit de façon croissante et que l'eau n'est pas accessible à tous et à toutes !...

 

 

 

Les leçons (le constat) à tirer de cette situation :

 

 

C'est l'heure de se rappeler que nous sommes les plus grands prédateurs et pilleurs de ressources naturelles qui soient...

 

 

Que la méta crise écologique qui se met en place aura des conséquences bien pires pour la planète...

 

 

Qu'il est enfin temps de ne plus prêter d'oreilles aux mensonges généralisés..

 

.

Qu'il n'est plus possible de valider et de cautionner la politique de destruction du « commun »...

 

 

Que le niveau d'aberration dépasse tout ce que nous pouvons connaître...

 

 

Il nous offre un regard appuyé sur nos inconséquences...

 

 

Il nous certifie que le pur hasard n'est pas l'auteur de nos déconvenues et déboires catastrophiques...

 

 

Il nous démontre notre incapacité en terme d'anticipation...

 

 

Il nous invite à reconsidérer les contingences et les hiérarchies gestionnaires...

 

 

Il nous fait prendre la mesure de nos manques d'acuité...

 

 

Ce qui se doit d'être fait et contaminé par des volontés de satisfaire ce qui n'a pas à ce niveau lieu d'être satisfait...

 

 

La disparitions conséquente des espaces animales, de la « biomasse », la déforestation... Tout cela continue à aggraver la situation... (Les agents pathogènes passent de plus en plus la barrière des espèces animales qui ne disposent plus de territoires adaptés et sont ainsi transmis à l'homme à l'homme.)...

 

 

La priorité des priorités : revoir complètement notre rapport à la nature et prendre enfin conscience que nous sommes trop coupés du « Vivant »...

 

 

Notre société est atteinte d'une gangrène et celle-ci se répand !...

 

 

 

 

 

 

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Deux questions prioritaires parmi d'autres :

 

 

Où allons-nous ainsi et pourquoi ?

Et pourquoi nous n'agissons pas ou très peu ?

 

 

Une certitude :

 

Si le monde, tel qu'il est, ne change radicalement pas, il va continuer de péricliter !....

 

Ces problèmes sont « systémiques » et ne seront réglés que par une autre systémique...

 

 

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Envoi d'Erwan :

 

 

Boris Cyrulnik Neuropsychiatre inventeur du terme

« Résilience » soit la capacité lors d'un traumatisme de surmonter celui-ci et de le transcender...

 

 

« Nos valeurs morales seront bouleversées une fois le coronavirus éradiqué. »

 

 

Les épidémies bactériennes et virales sont régulières dans notre humanité depuis l'Homo Sapiens...

 

Nos sociétés passent à chaque fois par différentes phases :

 

1 / Le temps du déni - On minimise, on refuse d'entendre ou de voir.


2 / Le temps du sauve-qui-peut – On aggrave la diffusion du virus ou de la bactérie en tentant de fuir.


3 / Le temps de la protection – On se confine, on se calfeutre, on s'enferme.

 

4 / Le temps de la réaction – On cherche la cause , l'ennemi, le fautif afin de le combattre.

 

Enfin dans un cinquième temps, quand la crise est terminée, on se remet à vivre souvent autrement d'ailleurs.

 

 

Fuir pour survivre, c'est empêcher le virus de mourir.

 

 

Rester chez soi et entre soi :

 

Nous n'avons pas d'autre choix que de réapprendre et de vivre cette technique de défense.... Le confinement est un moyen de défense contre une agression...(Qu'elle sot environnementale, virale ou humaine.)...

 

 

Une fois que la crise est passée de grands changements culturels interviennent...

 

 

A chaque fois qu'il y a une épidémie ou une guerre, la solidarité se renforce et augmente... Tout simplement parce qu'on y est contraint pour survivre. Et cette solidarité, elle est contrainte mais bien réelle non seulement dans la société, mais dans le couple, dans la famille...

 

 

Il faudra tirer le bilan. Et il sera lourd en termes de morts, de dettes des États, d'économies dévastées, d'entreprises qui ne rouvriront jamais et de métiers qui ne redémarreront sans doute pas.

 

 

Je fais le pari que nous ne nous épargnerons pas le débat sur les nécessités qui semblaient tout régir jusqu'à présent : vivre au sprint en augmentant le mal-être de tous et de développer les machines à tout va en dévalorisant autant les relations humaines...

 

La hiérarchie de nos valeurs morales va être complètement bouleversée, j'en suis certain.

 

 

Les épidémies sont un phénomène récurrent dans la condition humaine. Et elles ont toujours joué un rôle fondamental dans les révolutions culturelles.  Toujours. Faisons le pari que celle-ci ne sera pas différente. Notre culture en sera profondément modifiée...

 

 

Des remèdes :

 

Un excellent remède contre l'angoisse est l'action, le mouvement...

 

 

C'est aussi l'affection qu'il faut se donner parfois autrement à distance et aussi la parole... La prise de parole est sécurisante et elle permet d'atténuer les bouffées d'angoisse.

 

 

Qu'en est-il pour les enfants ?

 

Ils vont se souvenir toute leur vie de cette situation exceptionnelle...

Il faut les rassurer, leur raconter, partager, réintroduire de vieux rituels comme les veillées, les histoires. Des rituels réinventer....

 

 

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Envoi de Merlune :

 

 

Stephane-59

il y a une heure

 

Et si le Covid-19 était aussi une occasion pour l'humanité de soigner son arrogance ? L'homme est un animal parmi d'autres. Hier le virus Usutu décimait les merles. Aujourd'hui le coronavirus s'en prend à l'humain ... Quoique si, il y a une différence de taille entre le reste du vivant et nous. Les oiseaux n'y sont pour rien. Alors que nous ...

 



Moustapha Dalheb, un écrivain tchadien a écrit :

 

 

L’humanité ébranlée et la société effondrée par un petit machin.

 

 

Un petit machin microscopique appelé coronavirus bouleverse la planète. Quelque chose d’invisible est venu faire sa loi. Il remet tout en question et chamboule l’ordre établi. Tout se remet en place, autrement, différemment.

 

 

Ce que les grandes puissances occidentales n’ont pu obtenir en Syrie, en Lybie, au Yemen, ….ce petit machin l’a obtenu (cessez-le-feu, trève…)

 

 

Ce que l’armée algérienne n’a pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (le Hirak a pris fin)

 

 

Ce que les opposants politiques n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (report des échéances électorales…)

 

 

Ce que les entreprises n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu(remise d’impôts, exonérations, crédits à taux zéro, fonds d’investissement, baisse des cours des matières premières stratégiques….)

 

 

Ce que les gilets jaunes et les syndicats n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (baisse de prix à la pompe, protection sociale renforcée…)

 

 

Soudain, on observe dans le monde occidental le carburant a baissé, la pollution a baissé, les gens ont commencé à avoir du temps, tellement de temps qu’ils ne savent même pas quoi en faire.

 

Les parents apprennent à connaître leurs enfants, les enfants apprennent à rester en famille, le travail n’est plus une priorité, les voyages et les loisirs ne sont plus la norme d’une vie réussie.

 

 

Soudain, en silence, nous nous retournons en nous-mêmes et comprenons la valeur des mots solidarité et vulnérabilité

 

 

Soudain, nous réalisons que nous sommes tous embarqués dans le même bateau, riches et pauvres.

 

Nous réalisons que nous avions dévalisé ensemble les étagères des magasins et constatons ensemble que les hôpitaux sont pleins et que l’argent n’a aucune importance.

Que nous avons tous la même identité humaine face au coronavirus.

 

 

Nous réalisons que dans les garages, les voitures haut de gamme sont arrêtées juste parce que personne ne peut sortir.

 

 

Quelques jours seulement ont suffi à l’univers pour établir l’égalité sociale qui était impossible à imaginer.

 

 

La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp. Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants. Elle leur a rappelé leur humanité leur a révélé leur humanisme.

 

 

Puisse cela servir à réaliser la vulnérabilité des êtres humains qui cherchent à aller habiter sur la planète mars et qui se croient forts pour clôner des êtres humains pour espérer vivre éternellement.

 

 

Puisse cela servir à réaliser la limite de l’intelligence humaine face à la force du ciel.

 

 

Il a suffi de quelques jours pour que l’Afrique devienne un continent sûr. Que le songe devienne mensonge

 

 

Il a suffi de quelques jours pour que l’humanité prenne conscience qu’elle n’est que souffle et poussière.

 

 

 

 

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Qui sommes nous ?? Que valons-nous ?? Que pouvons-nous face à ce coronavirus ??

 

 

Rendons-nous à l’évidence en attendant la providence.

 

 

Interrogeons notre « humanité » dans cette « mondialité » à l’épreuve du coronavirus.

 

 

Restons chez nous et méditons sur cette pandémie.

 

 

Aimons-nous vivants !!!

 

 

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SCIENCES |Chaque jour, Nicolas Martin, producteur de la Méthode Scientifique, fait un point sur l'avancée de la recherche sur le coronavirus. Il revient aujourd'hui sur la contagiosité et la persistance du coronavirus sur les surfaces et dans l'air.

 

 

 

Vous avez certainement vu passer ces derniers jours un petit graphique, un schéma représentant une cuisine de maison, avec mention de la durée de survie du Coronavirus sur différentes surfaces. Ainsi, la persistance du virus sur le carton serait de 24 heures, sur le plastique de 3 jours, sur le bois et l'acier de 4 jours, sur le verre de 5 jours et, mention supplémentaire : dans l'air, le virus résisterait 3 heures.

 

Suite à la diffusion de ce schéma et de ces résultats, se sont posées tout un tas de nouvelles questions, à savoir : faut-il désinfecter nos domiciles ? Les lieux publics ? Les magasins ? Les abribus ? Et surtout, quant à la transmission par aérosols, le virus serait-il aéroporté ? A savoir contagieux non pas seulement par les gouttelettes dont les pouvoirs publics nous parlent depuis le début mais dans l'air, simplement en respirant des aérosols disséminés par les personnes malades et à bien plus du fameux mètre de distance de sécurité.

 

Pour bien interpréter la portée de ces résultats, il faut comprendre par qui et pour quoi ils ont été produits. En l'occurrence, ce dessin a été réalisé sur la base de deux études, la première, une méta-analyse publiée en février dans la revue britannique The Journal of Hospital Infection, la deuxième, étant une prépublication sur le site Medrxiv d'une équipe américaine du National Institute of Allergy and Infectious diseases. Il faut d'emblée préciser que la vocation de ces deux études, c'est avant tout de prévenir le milieu hospitalier et les chercheurs qui manipulent le virus en laboratoire - qui sont en contact étroit avec les agents infectieux - sur différentes surfaces, pour minimiser les risques de contamination et d'infections nosocomiales.

 

Une nouvelle étude, publiée mardi dans The New England Journal of Medecine, a de son côté comparé la permanence du SARS-CoV2, le virus à la base de l'épidémie de COVID-19, avec celle du SARS-CoV1, à l'origine de l'épidémie de SRAS en 2003. Si on réunit les résultats de ces trois études, on arrive à des ordres de grandeur similaires à ceux annoncés sur le fameux schéma, à savoir une persistance du virus dans les aérosols jusqu'à 3 heures, sur une surface en cuivre jusqu'à 4 heures, sur du carton jusqu'à 24 heures et sur du plastique et de l'acier jusqu'à 2 ou 3 jours.

 

Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont projeté des gouttelettes d'eau chargées de virus avec des petites bombes aérosols sur les différentes surfaces. Il faut préciser que dans ces conditions expérimentales, la charge virale projetée est très élevée. Dans l'étude décrite dans Journal of Hospital Infection, jusqu'à un demi-millilitre de particules virales pures à 100 millions de copies ont été utilisées pour étudier la stabilité du virus, ce qui selon Samira Fafi-Kremer, responsable du laboratoire de virologie du CHU de Strasbourg que nous avons interrogée, ne reflète pas du tout la réalité. Dans le même article, si l'on observe le tableau, on voit qu'en dessous de 10 000 particules, le virus résiste moins de 5 minutes, quelle que soit la surface.

 

 

 

 

 

 

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De quoi parle-t-on exactement lorsqu'on parle de « persistance » du virus ?

Un virus à l'air libre ne se comporte évidemment pas comme un virus à l'intérieur d'un organisme, et son potentiel infectieux n'est pas du tout le même. Persistance ne veut pas dire contamination. Pour Anne Goffard, médecin virologue au CHU de Lille et enseignante à la faculté de pharmacie de Lille, trouver des traces d'ARN viral sur une surface ne revient pas au même que trouver des virus actifs. Elle utilise la métaphore suivante : lorsqu'on enlève une baguette de pain d'une table, s'il reste de la farine, ça ne veut pas dire qu'il y a encore une baguette !

 

Reste la question : faut-il tout désinfecter ? 

 

Le carton du livreur de pizza, le sac de courses du supermarché ? Est-il possible de contracter le Covid19 au seul contact de surfaces contaminées. Comme toujours en sciences, il est impossible d'apporter une réponse catégorique. Néanmoins, dans l'état actuel de nos connaissances, cela paraît très improbable. Tout d'abord parce que la charge virale dispersée au contact, dans des conditions réelles, serait infiniment plus faible que celle produite en laboratoire. Anne Goffard parle d'un risque « absolument minime ». Ensuite parce que, rappelons-le, le virus doit pénétrer dans l'organisme par une porte, comme les muqueuses respiratoires, et il ne rentre pas directement au contact de la peau

 

 

 

 

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Reste la question majeure des aérosols. Le SARS-CoV2 est-il « aéroporté » ? Précisons d'abord que ce qu'on appelle « aérosol », ce sont des particules ultra fines, inférieures à 5 microns, tandis que les gouttelettes – reconnues comme la voie majeure de transmission, sont des particules plus grosses, supérieures à 5 microns, donc plus lourdes, qui restent moins longtemps en suspension.

 

Lorsque l'on parle d'une persistance du virus dans l'air de 3 heures, il est donc bien question d'une persistance en aérosols. A cette question, les réponses sont contrastées. Il faut préciser, dans un premier temps, qu'à peu près toutes les maladies respiratoires, comme la grippe ou la tuberculose, sont des maladies « aéroportées », et que les résultats publiés sont, une fois de plus, le fruit d'expériences en laboratoire donc assez éloignées des conditions réelles de l'environnement immédiat d'une personne infectée.

 

Ceci étant dit, il faut tordre le cou au fantasme selon lequel il serait possible d'attraper le Covid-19 simplement en se promenant à l'extérieur, pour une question de simple bon sens : quand bien même le SARS-CoV2 serait aéroporté, la charge virale disséminée dans l'air ambiant serait tellement infinitésimale qu'elle ne pourrait être, en aucun cas, contaminante.

 

La question de la transmission par aérosols se pose, une fois de plus et avant tout, pour le personnel soignant, qui se trouve en contact proche et prolongé des malades, d'où la nécessité absolue de porter des masques respiratoires spéciaux, les masques FFP2, qui filtrent les plus petites particules de l'air ambiant.

 

 

Pour le reste, la majorité des chercheurs estime aujourd'hui que les voies de contamination principales restent les gouttelettes et les mains : on sait que le SARS-CoV2 est présent dans le tube digestif, d'où l'importance de bien se laver les mains en sortant des toilettes. Rappelons pour conclure que selon une étude de l'Université of New South Wales qui a examiné le comportement d'une classe d'étudiants en médecine, chaque individu a touché son visage 23 fois par heure, et pour chaque contact, 44% impliquait une membrane muqueuse – le nez ou les yeux. Gestes barrières, distance de sécurité et lavage de mains réguliers restent donc, aujourd'hui, votre principal remède pour endiguer la progression de l'épidémie.

 

Nicolas Martin et l'équipe de la Méthode Scientifique

 

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Des émissions de qualité et pertinentes sur France inter à ce sujet :

https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus/surfaces-aerosols-le-coronavirus-survit-il-partout

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26/03/2020
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