DE l'AMOUR (SUITE) BRAN DU LE 22 08 AOUT
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DE l'AMOUR (Suite)
Réflexion Bran du Août 2019
Rappel et préliminaires :
« Nous ne faisons jamais l'Amour, c'est Lui qui nous fait et nous qui nous défaisons de lui ! »
Bran du
P.S. : L'expression « faire l'Amour » dériverait du sens ancien « faire sa cour »...
Rappelons que le verbe « faire » à pour étymologie le sens « d'acte poétique »...
Le fait « d'aimer » se devrait donc d'être éminemment « poétique »...
Ce se devrait donc d'être une œuvre, un enfantement, une création, un offertoire qui aient souffle et respiration dans ce qui forme et fonde l'essentiel de l'existence et de toute relation ; relation au sein desquelles les sens puisent et ruissellent en l'Essence de tout être et de toute chose !...
L'Amour... Comment ne pas y revenir ? Comment ne pas se pencher de nouveau sur ce berceau d'un merveilleux possible ? Comment ne pas envisager de nouveau que se déploie par Lui et en Lui tout un champ (un chant aussi) de potentialités extraordinaires qui ne demandent qu'à s'incarner en expériences relationnelles vives, audacieuses, respectueuses et enjouées ?...
(Dont la bonté et la tendresse sont les ambassadrices et officiantes privilégiées.)...
Le mot, (le terme) et ce qu'il évoque est par Nature et Essence indéfinissable ou alors sa définition péremptoire et illusoire ne saurait trouver aucun achèvement !...
L'Amour ? Cela pourrait ressembler à une averse chaude, à la senteur des foins fraîchement coupés ou à des roses de noël sous la neige...
Entendez, comprenez que cela a à voir et à entendre de nouveau avec la Poésie tout aussi indéfinissable que l'Amour !...
L'Amour : deux syllabes : la première proche de l'Âme (et comment n'en serait-il pas autrement ?) et la seconde rappelant « l'éphémérité » du vivant et son inéluctable échéance existentielle soit la précarité transitoire du plus « noble » de tous les sentiments !... (Lequel n'est pas pourtant sans lien sacré et divin avec la notion d'immortalité!)...
Si nous allons voir ce qu'en pensent les académiciens et le dictionnaire (Ici, le Petit-Robert) :
Amour :
(Amor Amur Amour...)
Disposition favorable de l'affectivité et de la volonté à l'égard de ce qui est ressenti ou reconnu comme bon ; disposition diversifiée selon l'objet qui l'inspire...
Disposition à vouloir le bien de l'autre que de soi...
Affection entre les membres d'une famille...
Inclinaison envers une personne d'un autre sexe le plus souvent à caractère passionnel fondée sur l'instinct sexuel, mais entraînant des comportements variés...
Attachement désintéressé et profond à quelques valeurs...
Goût très vif pour une chose....
…///...
On retiendra le caractère « affectif et sexuel » de cette qualification qui implique globalement des dispositions, une inclinaison, un attachement et un goût... (Ceci rattaché à la notion de bien et de bon.)...
Vu d'une façon à la fois quelque peu cynique, mais aussi humoristique (mais o combien réductrice) on se souvient de Chamfort qui nous dit de l'Amour :
« L'Amour n'est que l'échange de deux fantaisies et le contact de deux épidermes .»
Donc, pas de définition exclusivement applicable...
La seule application qui soit étant de s'appliquer mutuellement, conjointement, à incarner une Force, une Energie, une « Lumière », un « Soin », une « Donation » prodigue et généreuse, qui sont, qui furent et qui seront ceux et celles de Cela qui Fût, Est et Sera et ce, de toute éternité pour toute éternité !...
Il ne s'agit donc pas de qualifier ni de définir cela qui ne saurait l'être, mais bien, en tant qu'être, de savoir si oui ou non nous sommes nous qualifier pour l'Amour... indéfini ?...
Peut-être que la plus grande « marque d'Amour » serait « l'effacement » soit le fait d'aimer l'autre au point de ne rien attendre de lui, de renoncer à lui et de le laisser à son entière liberté de choix et d'entendement sans que cela ne produise le moindre ressentiment et la moindre peine....
La Nature célèbre et concélèbre sans cesse la Vie sur l'autel mouvant et émouvant des saisons et cela non sans des milliards de « sacrifices » qui sont autant de dons offerts à cela qui Fût, Est et Sera...
Hors ce que l'on appelle l'Amour est l'acte par excellence de sacralisation de ce que nous sommes, de ce à quoi nous aspirons quand, toute polarité conciliée, harmonisée, équilibrée, nous consacrons, de sens et d'Essence, la plus intime et profonde des Unions, la plus ultime, la plus achevée et la plus infinie et absolue des concélébrations qu'il soit donné d'officier et de servir en tant qu'homme et femme, enchevêtrés de corps, de cœur et de pensées au sein de la danse « enspiralée » d'une spirituelle fusion...
Nous n'avons pas, nous ne disposons pas, d'acte plus sublime que celui que génère le DON....
Le printemps nous offre sans compter et à profusion les bouquets multicolores de ses arbres en fleurs et toutes les promesses encloses de fructifications...
L'hiver nous offre ses neiges afin de recouvrir et d'adoucir les plaies suintantes de nos obscurités, de nos laideurs et de nos peurs...
L'automne en son déclin offre à la mort ses rousses parures et tout l'or de ses feuilles...
Et l'été offre en ses branches, ployant sous leurs fruits, les graines et semences du futur...
C'est tout cela et bien plus, bien davantage encore, que l'Offrande de Nature »...
L'acte dit d'Amour se devrait d'être un concentré de toutes ces offrandes saisonnières, un condensé de dons qui soit un florilège qui ait pour unité la « Cosmunion » du Féminin et du Masculin, qui, d'une corporéité sensuelle et sexuelle font une alchimie spirituelle qui transcende toute « matérialité » afin que fluides, ondes, flux et vibrations « affectives » se transforment peu à peu, dans « la forge flamboyante de l'Amour » en effluves divines et sacrées qui retournent à la Matrice et à la Source !
A SUIVRE...