DE l'AMOUR (SUITE) ET d'AUTRES CHOSES 2020 BRAN DU 14 02 FEVRIER
Photo Bran Du
De l 'Amour et d'autres choses Bran du Février 2020
« Après avoir fait l'inventaire de ce qui n'est pas de l'amour... reste l'Amour. » Bran du
« Nous ne chercherons pas à définir l'Amour qui ne saurait se définir sans disparaître aussitôt de notre pensée... Autant vouloir retenir dans sa paume l'eau exposée en plein soleil ! »...
« L'amour n'est pas une denrée que l'on conserve au congélateur ! »
« l'Amour est notre seul recours et notre ultime secours quand la haine en nous trace son profond chemin. »
« Le plus sublime de l'Amour, c'est quand on renonce à l'autre par Amour de celui-ci, quand on s'efface afin que l'autre trace en lettres blanches son propre itinéraire sur le tableau noir de l'existence, sur les parois offertes de la Vie. »..
Parlant d'Amour entre deux êtres, je parle de « Cosmunion » comme il en est dans un rituel de notre Tradition...
La « cosmunion » est un office sacré, une con-célébration sur l'autel des offrandes et du don ; une valse lente et « enspiralée » où bien des vagues d'enlacements déferlant au sein de l'amplitude d'une marée d'équinoxe... ou bien encore la fleur du corps qui s'en veut éclore en nos jardins d'hiver !...
Ce peut être une suite d'élans et de retenues, de chants et de silence, c'est respirer ensemble, prendre et donner souffle, éteindre et raviver les braises, le foyer, c'est invoquer des mains et des lèvres, le Poème que nous ne saurions autrement créer et proclamer...
Quand vous prendrez la rondeur d'un galet dans le creux de votre paume et que vous refermerez la peau de vos doigts sur le lissé de sa forme, alors peut-être saurez-vous ce à quoi tient l'Amour ?
L'Amour ne ploie que devant l'Amour déployé !...
Si j'ai déposé une plume en duvet sur la bas de ton ventre, c'est pour que nous puissions trouver ensemble notre envol vers le soleil...
Aimer, peut-être est-ce, malgré nos tangages, conserver notre ligne de flottaison ?...
Aimer... Aimer... Ai...mais !...
Accueillir, appeler sur soi, sur ses rivages, sur ses grèves offertes, l'écume et les lames de la marée du vivre, les brassements du partage, les flux et reflux du don et de l'offrande. Aimer est un sentiment océanique !...
Disons-nous, confions-nous, nos peurs, toutes nos peurs et lors, ensemble, nous les transcenderons, nous les muterons dans un florilège de désir, d'envie et de volonté !...
Aimer ne connaît ni frontières ni limites, cela se passe des barbelés de la pensée, il n'est d'horizon à cela que celui qui se noie dans l'immensité....
C'est du « vide » que naît la « plénitude », lors chaque vase à son bouquet...
Lorsque je te touche du bout du bout des doigts du cœur, je ne m'approprie pas, je ne prends possession de toi, je me laisse aspirer et aimanter par tout ce qui en toi aspire et aimante...
S'oublier, c'est savoir mourir pour mieux renaître...
Ce n'est qu'être à s'écouler, à ruisseler, que lune et soleil à se répandre...
Ce n'est pas parce que ce que nous faisons nous paraît à un moment ou un autre impossible à réaliser que nous baissons les bras, nous baissons les bras parce que nous ne pouvons tenir trop longtemps, et seuls, nos poings levés !
Se démettre de ce qui nous amène à nous soumettre, c'est retrouver la connaissance et la maîtrise de notre Être.
Penser, ce n'est pas se dépenser à être, c'est se soumettre à l'avoir, au fait de posséder, c'est céder aux désir de paraître, ce n'est pas être que penser et de la vie se faire des idées soi-disant honnêtes et justifiées alors que les dés sont « pipés » et que l'Amour attend de naître et notre corps d'être panser !...
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