DE l'AMOUR SUITE ET FAIM ! 2017 BRAN DU 26 05 MAI
26 05 Bran du De L'Amour Suite et faim !
Qui n'a pas été cruellement confronté, par le Féminin ou le Masculin fondamentalement aimé et aimant, à la peur, à l'appréhension, qui font qu'une vérité/réalité est torpillée dans son évidence et son essence même par des projections négatives d'impossibilité d'une maintenance et d'une amplification des sentiments pourtant librement, franchement et magnifiquement exprimés et vécus dans l'union totale du corps, du cœur, de l'âme et de l'esprit...
Pourquoi faut-il détruire ce qui s'affirme, se vit, se partage, s'offre, sans retenue et dans la nudité extrême et émouvante de ce qui EST "ici et maintenant" et qui concélèbre, de joie, de rire, de don, d'offrande et d'amour, le vrai, le juste et de beau du plus profond et du plus élevé de nos êtres merveilleusement unis de pensées, de gestes et de cœur ?
Est-ce cela que se dire "vivant", en mettant à mort tout ce qui y participe de plus probant, en doutant encore et toujours après des noces splendides d'entendement suprême, de la réalité de ses sentiments et de ceux de l'autre, alors que la réponse à ce genre de questions à été résolue dans l'incarnation mutuelle et délicieuse d'un chant et d'une danse corporelle, charnelle, spirituelle des plus magnifiques et des plus évidentes ?
Pourquoi faut-il à partir de mensonges préfabriqués nier la réalité et travestir ses sentiments au point de les bannir dans l'exil de souffrance de ce qu'ils sont en vérité et en réalité ?
Quelle est cette aberration qui veut que le mensonge compte plus que l'Amour dans la conduite de notre présence au monde et de notre destinée ?
Comme si le Vrai n'avait pas été assez vrai, le Beau assez beau, le Juste assez juste et qu'il fallait maintenant ravaler cela au niveau d'une raison sèche et aride niant et travestissant un bonheur indéniable, mais condamné sans appel par un mental despotique, manipulateur et fallacieux !
C'est ramener la splendeur d'un poème à une page d'un bottin téléphonique, à l'ordinaire d'un journal à scandale, à l'enrobé journalistique d'une marchande de poissons, au chiffonné d'une lettre et d'un être qui ne se veulent plus d'amour et à l'ancrage des définitions d'un dictionnaire sans âme ni esprit !
Les poèmes meurent aussi de leur auteur qui les renies !
Comment l'Amour peut-il progresser en ce monde, le transformer, le transfigurer, le bouleverser, lui redonner dignité, solidarité et espérance quand il est déjà condamné au simple niveau individuel et que l'expression de tout ce qu'il est et représente de réalité et de vérité est mis en doute et jugé incompatible avec les lois dogmatiques du mental et de son égo dévastateur ?
Les guerres ne commencent-elles pas ici, en chacun, quand chacun est lui-même le meurtrier ou l’assassin de ses propres amours ?...
N'y a-t-il pas en fait, dans la négation de la réalité même de l'Amour une forme de "terrorisme" qui ne trouve sa fonction que dans les guerres que livre le mental apeuré (peur de perdre les privilèges « monstrueux » qu'il s'est octroyé) sur les autres fonctions cérébrales dédiés à l'Amour et à la plénitude de celui-ci ?
Rien d'anodin dans cette réflexion majeure, mais une interpellation vitale quant à la place réellement concédée à l'Amour dans notre éphémère et passagère existence, à ce que cet Amour tente de construire de tout son cœur, de tout son corps et de tout son esprit alors que le mental lui, sape sans cesse les fondations des élévations majeures vers lequel cet Amour nous guide et nous conduit !
Il n'y aura aucun changement de paradigme sociétal, aucune espérance à construire et à offrir à ce monde (que la cruauté, le mensonge et l'arrogance de l'orgueil, la négation du vrai, du juste et du beau maintiennent d'une main de fer, dans l'asservissement et la servitude), si nous n'avons pas conscience que chacun et chacune peuvent être les meurtriers, par stupidité, aveuglement et tragique illusion, et ce, à leur propre niveau, de tels changements et de telles espérances, si nous n'avons pas le vif et clair désir et la ferme et authentique volonté de donner, au moins une chance, aux valeurs humaines dignes du nom d'humanité, de contrer, de maîtriser ce mental, de le ramener à juste proportion et emploi et de retrouver alors les équilibres et les harmonies qui nous font tant défaut en laissant pleinement lors oeuvrer, en notre âme, en nos actes et pensées, cette Force, Energie et Lumière que quelques lèvres aimantes nomment encore l'Amour tout en dispensant ses doux baisers sur nos tragiques blessures et sur nos si cruelles aberrations !...