DES CELTES, des GAULOIS, du DRUIDISME.... Lectures et extraits Bran du Août 2015
Des Celtes, des Gaulois, du «Druidisme» : Ce qu'ils en disent :
Les Gaulois où la fin d'un mythe...
Dossiers d'archéologie HS N° 2
«...Ce que les archéologues nous ont appris sur les territoires gaulois nous a semblé proprement sidérant : des sociétés gauloises savantes et organisées, ds gaulois grands cultivateurs, habiles artisans, géographes et urbanistes...» Maud Gouy
«...Les milliers de sites fouillés ou diagnostiqués, les milliers de mètre carré de terre passés aux crible, révèlent la richesse et la complexité des formes de l'habitat, des modes de vie, de la religion ou de l'organisation politique des Gaulois.
Non, la Gaule n'est pas un territoire peuplé de barbares «à la traîne» par rapport à leurs contemporains Grecs et Romains, mais une véritable civilisation, caractérisée par une culture et des modes de vie différents...
Ce sont précisément ces différences et dissemblances qui ont retenu l'attention des écrivains antiques et ont conduit les historiens à considérer que les Gaulois n'étaient pas civilisés...
Les Gaulois méritent une bien plus une haute considération que celle qui leur a été jusqu'à présent accordée.»
François Malrain / Mathieu Poux
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Maurice Meuleau Sur les traces des Celtes en Europe....
«...Les Celtes ont constitués la première civilisation européenne de l'histoire par l'unité de leur culture....
...Une religion qui refuse l'anthropomorphisme, mais considère les dieux comme insaisissables... Non une vision polythéiste mais hénothéiste où les «dieux» sont une manifestation personnalisée d'une même et seule divinité fondamentale de nature diurne et solaire...
Des druides : il s'est agi d'un groupe profondément engagé dans la vie concrète et quotidienne des communautés celtiques ; mais un groupe «aristocratique»...
Il professe une évidente immortalité de l'âme, l'existence d'un monde des trépassés : le Sid (la «Paix») qui enveloppe le monde des vivants. C'est un lieu d'harmonie et de joie, là où l'homme rejoint les dieux...»
La navigation merveilleuse : Voyager sur les flots d'un océan dont la limite est le rivage même de l'Autre-Monde ; celui où le temps de l'humain rejoint celui du divin; temps insondable pour lequel les Celtes d'autrefois employaient peur-être le mot «éternité».
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Jean Louis Bruneaux : L'Univers Spirituel des Gaulois - Art / Religion et Philosophie Ed Archéologie nouvelle
«… Dans la civilisation gauloise, esthétique, religion, philosophie, politique sont plus que liées entre elles, elles sont étroitement interdépendantes les unes des autres...
La raison majeure en est qu'au cours des cinq siècles qui ont précédé sa romanisation, la gaule s'est trouvée sous la tutelle des Druides.
Ces sages reconnus par les philosophes Grecs comme leurs pairs ont non seulement modelé la société mais ils ont composé un cadre spirituel et imaginaire perceptible dans une production artistique épurée, quasi secrète, dans des pratiques religieuses d'ordre public et dans une conception de l'univers qui rejoint celle de Pythagore...
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Roger CHAUVINE L'épopée de Finn Terre de Brume éditeur
C'est une langue qui est avant tout un chant et qui a le goût du rire...
Jamais le fameux «sentiment de la nature» n'a été éprouvé ou rendu de façon plus aiguë, plus parlante, plus contagieuse car il s'y trouve cet espèce d'abandon quasi-cosmique de l'être à peine conscient de lui-même et qui, tout mêlé encore à la Création, y baigne, en partage le renouveau, la poussée, l'inépuisable et voluptueuse force....
(Une impulsion génitrice d'où jaillit et pullule la vie.)
la Vie, le Celte la suppose partout, partout la laisse entendre, dans la neuve lumière de mai, das le gai chant du merle, dans l'abeille alourdie de miel, dans la fille qui sent bouillonner en elle une allégresse farouche, dans le cerf qu'une ardeur frissonnante précipite au hasard.
Tout cela respire une joie compacte, sans l'ombre de réflexion ou connaissance de soi-même, aussi confus et plein que le bien être...
Une joie, est-ce assez dire, d'enfant non, mais d'animal ou de plante ; joie de poulain ou de râle dans les blés, joie d'arbre où joue le vent, de roche sous le soleil ou le nuage...
Et le plaisir qui s'ignore, inarticulé, élémentaire, en même temps, par un surprenant paradoxe, il discerne cette notion détachée et distante, spéculative entre toutes, la beauté, que dis-je ?
Il en discerne les linéaments et les causes, les plus précises, déliées, évocatrices.
La créature végétative se révèle un observateur et une dilettante, un artiste, et consomme.
«Une communion enivrée dans la grâce du monde» et aussi une analyse exquise,... Cela, je ne la vois guère, dans ces temps obscurs, qu'en pays Celte.»
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Le Monde Celte Simon Goodenough (Ed de l'Olympe)
«Il semble particulièrement inintéressant que l'essentiel de nos connaissances sur ce peuple vigoureux et créatif provienne du fruit de leur fertiles imagination. C'est le plus grand cadeau qu'ils nous ont fait et nous devons le conserver précieusement.»
«Les Celtes avaient bien perçu la force de la vie et l'inéluctabilité de la mort ; ils ont cherché l'harmonie avec la Nature, aspiré à la beauté, donné la primauté à la loyauté... C'est à eux que nous devons une grande partie de notre patrimoine culturel...»
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