DOSSIER RELATION ENTRE LE FEMININ ET LE MASCULIN HIER ET AUJOURD'HUI 2024 BRAN DU 18 05 MAI
DOSSIER
RAPPORTS et RELATIONS FEMININ-MASCULIN AU SEIN DES COMMUNAUTES DRUIDIQUES CONTEMPORAINES...
Bran Du mai 2024
Etudes et réflexions personnelles en vue d'un dialogue entre la Druidesse (MONA BRAZ) et le Druide (BRAN DU) à ce sujet... Mai 2024 ( Cet enregistrement audio enregistré le vendredi 17 mai
sera accessible par la suite et vous en serez informés.)
1 / Introduction Bran Du
2 / Ce sue nous dit Philippe JOUET sur le Masculin et le Féminin (Dictionnaire de Mythologie et de Religion Celtique.)
3 / Notes additives Bran Du
4 / Place du Féminin dans le monde Celte / Place du fémin au sein des communautés druidiques ( petit historique non exaustif.) Bran Du
5 / Autres notes Bran Du
6 / Compléments Bran Du
7 / Autres éléments de réflexion Bran Du
8 / Axes / Pistes, Orientations possibles Bran Du
9 / Des bases pour la réflexion (Petite synthèse non exhautive)
Les rapports et relations étant globalement ce qu'ils sont entre le Féminin et le Masculin, qu'en est-il au sein de la Tradition Celto-Druidique actuelle ?...
En quoi, comment, sous quelles formes, en quel état d'Esprit, ces rapports et ces relations seraient plus harmonieux, plus équilibrés, plus stimulants, plus inspirés dans notre monde traditionnel ?
Ce monde n'échappe pas aux querelles stupides et stériles de « genre » mais il tente de s'en exonérer en appliquant les enseignements et les valeurs d'une sagesse, d'une spiritualité, d'une philosophie valant art de bien ou de mieux vivre et ce à partir d'un champ de conciliations sensibles et intelligentes...
Aborder ce sujet en terme de contemporalité implique et impose un regard préalable sur la place tenue par la Femme et par l'Homme dans l'antique société celtique ; une société issue du monde indo-européen ayant conservée elle-même des traits spécifiques d'organisation politique et sociale et des éléments spirituels et religieux...
On notera cependant une nette différence en ce qui concerne le statut de la Femme Celte vis-à-vis des femmes Grecques ou Romaines par exemple ; lesquelles ne disposaient pas des privilèges de leur consœur et auraient aimé en être bénéficiaires...
Il semble bien que la Femme Celte ait jouit en effet de certains privilèges qui ne sont habituellement accordés qu'aux hommes....
La mythologie joue un grand rôle au sein de la société Celto-Druidique elle fait souvent état des liens instaurés ou brisés entre le Féminin et le Masculin et les conséquences fastes ou néfastes qui en résultent tant pour les partenaires relationnels que pour la bonne marche de l'Univers...
Il est ici nécessaire d'aborder les rapports et les relations entre les dieux et les déesses, les héros et les fées, l'homme et la femme initiatrice, la population féminine et masculine divine et ou féerique et le « commun des mortels »...
Les figures du Féminin sont très nombreuses et très variées : il y a les déesses, les divinités féminines, les filles de roi, les épouses, les sœurs, les amantes, les courtisées, les « enlevées », les rivales, les concubines avérées ou secrètes, les reines, les souveraines, les princesses mais aussi les héroïnes, les initiatrices, les devineresses , les prophétesses et voyantes, les inspiratrices, les médiatrices, les intercesseuses, les druidesses, les femmes-poètes, les fées, les sorcières, les « vieilles femmes », les soignantes, les maléfiques, les jalouses, les vengeresses, les cruelles, les fidèles et les incestueuses...
Une part très conséquente des récits celtiques, brittons, bretons, gallois, irlandais constitue un enseignement de nature « initiatique » visant à travers des épopées et des épreuves (notamment dans le domaine royal impliquant la souveraineté et la royauté en leurs liens fortifiés ou distendus) à l'instauration ou à la restauration des équilibres individuels et communautaires qui font défaut et qui sont fortement préjudiciables de ce fait pour le royaume et sa régence et pour tous et chacun de même...
A noter toutefois que la mythologie, assez souvent, ne se soucie pas de « morale » ou « d'éthique », ainsi la Femme peut-être sœur, épouse, amante de son frère ou de son père, le caractère indéniablement « incestueux » ne s'applique pas à des figures qui relèvent par analogie de conceptions Indo-Européennes relatives au jour, à la nuit et aux deux crépuscules du matin et du soir et à leurs trois couleurs noires, blanches et rouges....
L'enseignement dispensé porte principalement sur les dérives, les déviances et les défauts, les faiblesses et les manquements des uns, des unes et des autres et de leurs graves conséquences affectant l'Univers lui-même et tous les règnes y compris humains !....
Il ressort, de manière notoire et récurrente, que le « bon ordre » à établir ou à rétablir, objet et sujet de toute quête, dépend grandement de l'état positif ou négatif, faste ou néfaste, harmonieux ou disharmonieux entre la Femme et l'Homme et plus particulièrement entre la Reine et le Roi...
La bonne « régence » du couple étant le modèle de perfection qui induit bénéfiquement celle de tout le royaume...
La grande majorité des figures féminines citées dans cette ouvrage émérite sont totalement méconnues du Grand Public cependant certaines font exception comme Iseult, Viviane, Morgane, Dahut ou Ahés, Brigid ou Brig, Guenièvre, Ana... Mais peu connaissent Dana, Dôn, Danu, Arianrhod, Etain, Olwein, Divona, Eriu, Tailtiu, Bodb, Macha, Belisama, Arduina.....
Que ce soit au cœur de la mythologie, du récit, de la légende, de l'histoire ou de la Tradition celtique, la Femme y tient une place conséquente et importante et parfois même prépondérante...
Les fonctions attribuées au « Feminin » dépassent et transcendent ici celles cantonnées habituellement à l'enfantement et à la maternité et celles projetées sur l'épouse modèle soumise au patriarcat dominant et soumetteur......
Pour une part les noms de ces figures font souvent références à des éléments lumineux, rayonnants, irradiants et chaleureux et à de nombreuses vertus et qualités tout en faisant état d'un ensemble de termes et de qualificatifs louangeant la beauté, la grâce et les splendeurs du Féminin...(En ses formes, proportions, aspects et couleurs...)
Le courage, l'audace, l'honneur, l'accomplissement, le dévouement, la ferme volonté, la claire vision des êtres et des choses... deviennent lors synonymes de « Féminin »...
Quelques particularités de la Femme Celte :
Celle-ci peut choisir son futur époux, le prendre « à l'essai » pendant une année, le soumettre à diverses épreuves préalables,
réfuter celui qu'on lui impose, refuser de se marier....
La Femme gauloise est particulièrement fidèle, elle accompagne son mari à la guerre, le « stimule » dans le combat auquel elle participe elle-même, veille sur son « honneur » et son « courage ».
Prisonnière avec son conjoint elle préfère se donner la mort avec lui plutôt que d'être vendue comme esclave à Rome...
…///...
Reportons-nous à cet effet au Dictionnaire de la Mythologie et de la Religion Celtique de Philippe JOUET :
« ...La place des femmes dans le système religieux des Celtes varie suivant le contexte rituel, iconographique ou narratif des documents étudiés...
Dans le mythe :
Les figures féminines du mythe sont suffisamment dessinées pour qu'on s'interdise toute référence à une quelconque « grande déesse » indifférenciée, multifonctionnelle ou « polymorphe »...
Psychologie et morale s'effacent devant les relations théologiques, l'inceste de Boand s'explique par la situation de l'Aurore Indo-européenne traditionnellement mère, fille, épouse, amantes des dieux , sœurs et épouses des dioscures...
Les initiatrices guerrières ont souvent un caractère allégorique...
On retrouve dans les traditions insulaires les déesses indo-européennes associées à la naissance du monde, au destin, à l’eschatologie ( fin d'un monde ou d'un règne),à la carrière « héroïque » et le couple formé par l'Aurore et son amant mortel...
L'histoire retiendra deux noms de « reines guerrières » :
Cartimandua des Brigantes en 51 avant J.C.
Bouddica des Icenis en 62 après J.C.
Dans les récits mythologiques, la reine incarne la souveraineté garante du bon gouvernement....
De nombreux récits démontrent une liaison explicite entre la mort de la reine et le dépérissement du royaume...
La dissociation des couples royaux précipite la décadence (elle s'accompagne de troubles atmosphériques et démographiques)...
Eriu, Fotla et Banba ( trois reines des Tuatha Dé Danann) sont l'incarnation de l'Irlande éternelle, elles accueillent les Goidels qui arrivent en Irlande et leurs imposent des épreuves magiques...
Il y avait trois femmes supérieures à leur mari : deux Medb (figures de la souveraineté) et Macha ( héroïne mythique et ancienne déesse.)
Favorites et Initiatrices guerrières :
Les femmes de guerre, initiatrices des héros dans l'Autre-Monde sont des transpositions, des figures narratives des périls que le héros doit affronter, des forces qu'il doit incorporer...
Uathach, fille de Scàthach « l'ombreuse », devient l'épouse temporaire de Cuchulainn durant le séjour en Ecosse du héros.
L'union de Cuchulainn et de Scathach (puissance ombreuse) puis celle du héros avec Aife, traduisent dans le langage de l'épopée les affinités du héros comme l'affrontement de Peredur et des sorcières.
Les hiérogamies (mariages divins) sont des fragments de doctrines héroïques.
La reine Medb organise les épreuves probatoires des Ulates...
Le nom de la femme en celtique :
Femme (gaélique)
Ban Dia : déesse...
Le rôle sociales femmes varie avec leur statut. Il n'est pas attesté de reine guerrière équivalent à Boudicca...
Le droit irlandais impose le service de guerre aux femmes qui héritent de leur père...
Les femmes-libres devaient assurer le maintien de leurs droits et la défense de leurs biens...
Selon plusieurs sources les femmes des gaulois accompagnaient leur mari à la guerre....
Une dispute éclata et la discorde dans le camp des Bellovèses, mais les femmes séparèrent les deux parties armées et prirent le rôle d'arbitre....
La fille de Diarmaid montra son courage et son habileté en entreprenant de venger son père sur Finn. Elle le provoqua en combat singulier et eut le dessus si bien qu'Oisin (fils de Finn) dut intervenir pour le protéger ? Un autre homme tua la jeune héroïne...
Les femmes prennent souvent les traits et les manières de leurs aimés. Celles d'Uslter qui aiment Cuchulainn sont borgnes comme il est dans les contorsions guerrières...
Certaines femmes jouent un rôle non négligeable dans les joutes ou contests de fin d'année prisés par la société héroïque...
Dans la « bataille de mots », les épreuves des héros sont doublées par leurs épouses dont l'enjeu et l'honneur sont le privilège de leur rang.
L'hospitalier Mac Datho à beau rappeler l'avis de Crimthand : « Tu ne donneras pas ton secret aux femmes, secret de femme n'est pas bien caché. », il se confie pourtant à la sienne et suit ses conseils. Il en résulte un combat pour la préséance entre les champions d'Irlande...
Présentes aux jeux du festin de Bicriu, les femmes n'assistaient pas au festin de Tara, réunion politique et royale...
Dans une conception traditionnelle, la féminité est une expression éminente de tout ce qui a trait aux capacités reproductrices et nourricières de leurs conditions.
Il existe une métaphore de l'époux-taureau et de la femme-génisse.
La femme en couches fournit un terme de comparaison chaque fois qu'il faut évoquer la faiblesse des guerriers...
Des « courtises »
Pour rétablir le bon ordre et la vie dans son royaume, le héros, fils de roi ou roi lui-même, doit partir à la recherche d'une fée et triompher des épreuves nocturnes...
Ainsi la quête du féminin par un régent ou futur régent d'un royaume connaît cette entreprise indispensable...
Si l'on se fie à quelques inscriptions en gaule, certaines femmes seraient prédisposées à l'exercice de la magie. ( le sortilège des femmes du Sid (Voir l'histoire de Connlai séduit par la puissance de la fée.)
L'Irlande assignait avec prédilection aux femmes la fonction de voyance et de prédiction...
A propos des Galates d'Asie Mineure :
« Quand ils décident d'une guerre, ils prennent l'avis des femmes et le suivent. »
La femme est la tentation du guerrier dont elle canalise et annihile la volonté...
Les Ulates calment la fureur de Cuchulainn au retour de sa première expédition. Ils lui envoient les filles et les femmes d'Ulster dont la nudité le fait rougir et éteint une ardeur qui risquait de se tourner contre les siens. Il faut compléter ce procédé par trois bains...
La femme en tant que mère fait l'essentiel de certaines représentations plastiques cependant les matres gallo-romaines ne se ramènent pas nécessairement aux seules fonctions génératrices.
La notion de déesses-mère dont on a fort abusé dans les études celtiques recouvre des réalités diverses.
Boand est déesse et mère du soleil (Oengus)...
Modron, mère de Mabon ; le fils, est la mère par excellence...
Les littératures insulaires n'ont pas été sans célébrer les femmes. Les mères et les épouses des Fianna font l'objet d'un long poème...
L'Irlande a établi un panégyrique des femmes célèbres.
Les femmes ont trouvé leur paragon (modèle-type accompli) dans la tradition galloise : Dans « Triades de femmes » on y trouve les trois jeunes filles plus belles, les trois plus gaies, les trois plus fidèles et les trois les plus infidèles.
Dans une société aristocratique et de tradition orale (éloge/blâme) la renommée de la fille à marier et le pendant féminin de la gloire masculine...
Le statut social des femmes s'exprime dans la politique matrimoniale des sociétés...
A égalité de naissance, le renouvellement des liens entre dynastie dépend des mariages dont certains sont établis dès la naissance des deux promis.
Emer (Fille de roi,de haut-noble ou d'hospitalier)et Cuchulainn
se livrent à une joute oratoire lors de leur première rencontre qui fait ressortir leur relative égalité sociale et leur connivence...
La dispute entre la reine Medb et le roi Ailill survient en raison d'un désaccord sur leur lignage et leur richesse respective...
Les Celtes de l'Antiquité, comme les irlandais du haut Moyen-Age connaissent la notion d'épouse et celle de concubine.
La fidélité des femmes celtiques a donné lieu à des histoires célèbres...
Chiomara, épouse d'un gaulois et prisonnière des romains, fit couper la tête d'un centurion qui l'avait violée. Elle déclara :
« Il y a une chose plus belle que d'exécuter un contrat : deux hommes vivants ne peuvent se vanter de m'avoir possédé. »
Suivant les lois anciennes, la femme irlandaise est l'égale du mari quand elle a la même fortune que lui, elle a la prédominance quand elle apporte davantage que lui...
….................................................................
Notes additives et complémentaires : Bran Du Mai 2024
De façon individuelle et communautaire la démarche « celto-druidique » est et se doit être, à mon sens, un laboratoire, un foyer expérimentale d'une autre manière de « vivre relationnellement ensemble » grandement et dynamiquement inspirée par les enseignements spirituels, philosophiques, traditionnels et culturels de l'héritage celtique revisité, actualisé et rénové qui est le nôtre...
C'est aussi dans ce cadre et au sein de la fraternité et de la sororité ainsi réunies que les embryons d'une « autre société » plus « symbiotique » avec tout le « Vivant de la Vie », d'un autre modèle social plus soucieux et respectueux de ce « Vivant », peut se mettre progressivement en place ayant lors valeur pionnière de transformations et de changements notables, opératifs et adéquats...
Changer, modifier, transformer peu à peu les rapports et relations que nous entretenons avec nous-mêmes et axer, orienter, ceux-ci et celles-ci vers plus d'équilibre, d'harmonie, de clarté, de conscience et de cohérence est une première étape indispensable pour mener à bien les suivantes lesquelles consisteront à appliquer les mêmes procédés aux liens que nous avons tissé et que nous souhaitons tisser avec toute la «Trame du Vivant » qui nous entoure...
Au sein de notre cheminement individuel et/ou communautaire, ll y a une large place pour « tester », pour démontrer par une juste et efficace application, le bien fondé d'une mise en œuvre qui repose sur un patrimoine constitué de sagesses induisant le savoir, être, le savoir faire, le savoir vivre, le bien être et le mieux être, et ce, en références spirituelles, philosophiques et culturelles à nos modèles, à nos valeurs, à notre éthique traditionnels...
La quête audacieuse, courageuse, volontaire et éclairée, la recherche sensible et intelligente, d'un autre type de relations entre le Féminin et le Masculin, se doivent d'être au cœur de nos préoccupations et de nos réflexions majeures et il nous appartient d'innover en ce sens en étant largement et dynamiquement inspirés par le Principe, l'Essence et « l'Anima celtique » qui fondent, forgent, induisent et activent nos pensées et nos actes...
….........................................
La lecture de ce qui précède et les informations données et retenues relatives à la place de la Femme dans le monde celtique démontrent que, sans la présence du « Feminin », l'homme ne peut réaliser en tant que tel son accomplissement ni assurer la pleine et salutaire régence de son royaume et de son peuple lorsqu'il en à la dite régence....
Le couple Celtique n'incarne et ne saurait incarner une dualité antagoniste, affrontée et destructrice soumise à des tentatives de domination, d'appropriation, d'asservissement d'un partenaire vis-à-vis de l'autre soit sa subordination à un patriarcat ou a un matriarcat exacerbé imposé...
La dualité dans le domaine celtique est appelée à « transcendance », c'est à dire à la recherche d'un point de conciliation, d'entendement et de mise en convergence, bénéficiaire à chacun...
C'est là aussi que réside l'application majeure de l'enseignement druidique ; soit la recherche permanente des équilibres et des harmonies à instaurer ou à restaurer individuellement et conjointement...
On pourrait d'ailleurs synthétiser ,la pensée celto-druidique comme relevant d'une « base 3 », soit une pensée conceptualisée et mise en pratique sur la base du ternaire ; un ternaire qui transcende donc toute dualité pour ramener à l'unité, à l'union, en symbiose, en osmose avec tout le « Vivant de la Vie »...
(André Breton nous invitait en ce sens à concélébrer la « noce des contraires ».)
Quel est et que peut-être le « transcendant » d'un couple si ce n'est l'Amour qui le transcende et qu'ils transcendent eux-mêmes en leur union...
…///...
Une illustration majeure et modèle de ce qui est exprimé ci-dessus est le rapport entretenu dans le monde celtique entre la Reine et le Roi...
Le « Roi » n'est « Roi » que parce qu'il a été choisi et élu par la Reine seule détentrice de la Souveraineté sans laquelle il n'y a pas de royauté...
Leurs relations et l'état de celles-ci constituent symboliquement, analogiquement le « Royaume » sur lequel ils exercent conjointement la « bonne régence ».
De ce fait et selon que règnent ou non entre eux l'équilibre et l'harmonie, le dit royaume connaîtra la prospérité, l'abondance, la paix, la fécondité ou des calamités diverses et variées ( y compris climatiques et météorologiques !)...
Ainsi et de leurs attitudes et de leurs comportements, fastes ou néfastes, le pays bienheureux se transformera ou non en « terre gaste » !
Dans les épopées héroïques et guerrières, et au sein des récits appelés « courtises », le Féminin teste le Masculin et le met souvent à l'épreuve en le mettant au défi de se révéler à lui-même avec le déploiement de toutes ses capacités, facultés et potentialités sensibles et intelligentes avec la force morale, éthique et physique indispensable...
Ce « masculin » sera instruit, enseignée, initié à cela par la grâce même du Féminin et des multiples apports de Celui-ci et ce en bien des domaines y compris celui de la « sexualité »...
Cette « formation » sera elle-même empreinte de l'Essence Féminine complétant chez le héros son Essence Masculine....
La question de la transmission et de la transposition des mythes et récits celtiques ou celto-druidiques se pose aujourd'hui et interpelle autant le Féminin que le Masculin dans son entité spécifique mais aussi dans ses dimensions de complémentarité car ce n'est pas tant l'égalité au sens stricte qui est recherchée et souhaitée ni une similitude du type « caméléon » mais bien une combinaison additionnelle de deux personnalités qui mettent en « cosmunion », en « fusion » sensible et intelligente, des apports basés sur des convergences d'entendements majeurs appelés à conciliation et à enrichissement mutuel...
…///...
La situation de Féminin au sein des communautés celtiques (petit historique) Bran Du mai 2024...
Selon les sources dont je dispose et la mémoire des expériences que j'ai vécues je peux dire ceci :
Dans l'Antiquité celtique il n'est pas fait mention dans les textes de « Druidesse » selon l'acceptation que l'on en a aujourd'hui...
Pour Françoise Leroux et Ch J Gyonvarc'h das « les Druides » (Ouest France édition) Toute personne qui co-particpe au sacrifice lors des rituels et célébrations est considérée comme membre à part entière de la classe sacerdotale druidique...
Nous savons par les textes et divers témoignages que le Féminin se voit prédisposé aux prédictions et à la voyance et que celles-ci font parties intégrantes de leur fonction avérée...
J'ai connu au sein du Collège des Gaules des Femmes en effet prédisposées à cela et en d'autres collèges également …
Si nous remontons à la résurgence au 18è siècle de la Tradition Celto-Druidique il s'avère que les trois initiateurs de cette résurgence sont des hommes entourés d'autres hommes...
Il s'avère de même que les diverses et nombreuses scissions (surtout au 20è siècle) qui jalonnent le mouvement druidique relèvent elles aussi d'hommes, pas de trace du féminin...
Il faut aller Outre-Manche du côté de la Gorsedd galloise puis de la Gorssed Bretonne de 1900 et celle de Cornouailles par la suite pour voir enfin une présence féminine mais rarement en position notable de responsabilité. La Gorsedd bretonne a connu 6 « grands druides » mais pas de « grande druidesse »...
Pour ce qui concerne les clairières dites « gauloises » avec celle créée dans les années 1930 par Philéas Lebesgue le « féminin » est très en retrait...
Celle de Paul Bouchet (Bod Koad) fera une place conséquente au Féminin sans pour autant que celui-ci préside le dit collège...
En 1981 le « conseil des Druides » compte 6 femmes sur une douzaine de membres. Ces femmes tiennent une place importante au sein des rituels où elles exercent les fonctions de voyance et de prédiction (y compris les aspects astrologiques)...
Il faudra attendre la création dans le Sud de la France de la Fraternité Universelle des Druides par Marie Dominique Fournier de Brescia ( la F.U.D) (druidesse Plac'h Doué) pour qu'une Femme préside et régente une communauté druidique....
D'autres femmes lui succéderont d'ailleurs en tant que telle dont Dana Lovana (Danielle Leplet) ancienne secrétaire après Uxellia (Huguette Cochinal) du Collège des Gaules...
L'OBOD en Angleterre résulte d'une scission au sein du Druid Order opérée par Ross Nichols après des manipulations statutaires malveillantes réalisées au sein de cette « institution »...
Elle comporte une part conséquente de représentation du Féminin, lequel vient récemment de prendre la direction de cette importante communauté druidique...
Les différentes « croyances celtiques » appelées Kredenn Geltiek n'ont pas à ce jour de présidence féminine....
Les « comardia » non plus exception faite de Maguy Lozarc'h (Divona) qui après le décès d'Odaccos (Yvon Lozarc'h) a assumé pendant un temps et dignement la succession au sein de la communauté en deuil...
Il ne semble pas qu'il y ait au sein de communautés druidiques à l'étranger de « Féminin » en poste de haute responsabilité, ni au Québec, ni au Brésil, ni en Allemagne.....
Des exceptions à cette règle donc commune sont à rechercher aujourd'hui du côté des fédérations comme Celles du Chêne et du Sanglier ou encore Cilldara où des clairières membres de ces fédérations sont présidées ou co présidées par le Féminin...( Comme par exemple la récente clairière Kan ar Vuhez ou encore la Clairière Eaux fées...)
Il y donc encore bien des efforts a réaliser pour équilibrer et harmoniser comme il se doit et comme notre Tradition nous y invite avec discernement et sagesse les communautés druidiques actuelles mais celles du futur sont déjà en place et en phase de rééquilibrage et c'est fort heureux...
Que l'Awen inspire et instruise tous et chacun en ce sens et en cette Essence.
Un point important :
Il y a une dizaine d'année la Comardiia Druidiacta Aremorica Créée par Odaccos et Divona et dont je suis toujours membre a reçu chez elle en Bretagne (j'y étais présent) le représentant de : L'Ancient Order of Druids (ou AOD, en français : « Ordre Ancien des Druides ») une société fraternelle britannique créée en 1781 par Henry Hurle, ..
Ce haut responsable était accompagné par le trésorier de cet ordre druidique important (la deuxième branche de la résurgence druidique au 18è siècle.)
Cet ordre qui siège en Suisse à de nombreuses représentations en Europe et au-delà de l'Europe souhaitait s'entretenir avec nous sur deux sujets majeurs et préoccupants pour eux et l'avenir de l'ordre :
Une reverticalisation spirituelle de l'ordre axé essentiellement sur la dimension humaniste et « horizontale » actuelle avec une organisation du type franc-maçonnerie....
La question de la mixité Femme-Homme au sein de l'ordre aux loges actuellement séparées dans le rapport Féminin/Masculin...
Ces deux points étaient au cœur de leurs préoccupations et je ne sais ce qu'il en est actuellement...
.........................................
Autres éléments de réflexion : Bran Du :
Le rapport entre féminin et masculin ne s'apprécie pas en terme de « supériorité » (source de déséquilibre) ni d'égalité (richesse égale des biens mais pauvreté dans la relation et source de grands conflits avec Medb !) mais bien d'apports complémentaires, judicieux et bienvenus...
Le féminin conçoit lui-même les épreuves que doit affronter et vaincre le héros afin de s'approprier les forces et énergies qu'elles recèlent et qui l'initient...
Cela demande donc une connaissance suffisante du masculin et une lecture et vision de celui-ci en ses spécificités et particularités
afin que la conception des épreuves soient adaptée à l'individu, à sa personnalité, à ses manques et carences, à ses potentialités, compétences et faiblesses etc...
Malgré certaines avancées, il n'en demeure pas moins que de nos jours le féminin est, pour une même fonction, un même poste et de communes responsabilités, moins bien payé que pour le masculin.
De même il y a encore une « sous représentation » du féminin dans bien des instances de direction et de mandat...
Une vraie justice a encore fort à faire pour protéger la femme de la violence extrême d'un mari et le décompte des homicides meurtriers en ce sens ne faiblit pas, hélas !...
….........................................
Compléments Bran Du
Dialogue entre le Féminin et le Masculin Mai 2024...
Ce dialogue en fait, s'il doit concerner la Tradition Celto-Druidique, devrait se dérouler sous forme de Trilogue soit La Femme-Druide, l'Homme druide et la Tradition Celto-druidique à laquelle ils consacrent leur existence ; une existence face à laquelle ils se veulent « vrais »...(Authentiques, véridiques, exemplaires) afin de témoigner au quotidien de leur vie d'un « Anima » spirituel, philosophique, culturel, social, écologique hérité du Monde Celte....
« Le vrai pour l'honneur de notre existence » (Ar Gwyr a-enep ar bed) est une formule couramment citée au sein de la Tradition druidique.
Traiter du rapport entre le Féminin et le Masculin au sein des communautés druidiques actuelles implique d'étudier ce qu'il en a été dans la période celtique puis de remonter le temps jusqu'à la résurgence au 18è siècle de cet héritage et de ce patrimoine d'abord en Angleterre puis en Europe voir au-delà de celle-ci...
Si le Féminin est particulièrement absent lors de la création des trois branches historiques à partir desquelles le druidisme s'est déployé, s'il tarde à trouver une place équivalente à celle occupée par le Masculin, nous verrons que peu à peu il prendra en charge de plus en plus de responsabilités au sein des communautés druidiques jusqu'à en être parfois de nos jours le principal acteur, animateur et régent...
Il est vrai que dans les « temps anciens » la fonction de « druidesse » n'existe pas et qu'il est fait fonctionnellement usage des termes de voyante ou prophétesse ou devineresse exercée alors par le Féminin...
Si cette fonction spécifique a perduré par prédilection au sein de divers collèges ou clairières druidiques, elle s'est étoffée en animant peu à peu d'autres fonctionnalités équivalentes à celles d'un druide contemporain...
La Tradition Celtique s'inscrit pleinement dans une Loi dite d'Evolution, elle ne fige rien et évite même les « définitions ». Cette Loi est perçue et comprise comme étant celle qui régit tout l'Univers et donc tout les règnes et tout le « Vivant de la Vie » et, de ce fait, s'applique à tous les Servants et Servantes de la dite Tradition...
On ne s'étonnera donc pas de son application même si celle-ci à connu et connaît encore des exceptions...
Suivre et incarner la « voie druidique » impose donc une évolution de la pensée induisant celle des actes en adéquation avec elle...
Le poids conséquent de l'histoire sociale du « patriarcat » a été et demeure encore un frein conséquent à la dite Evolution car les résistances et les réticences exercent encore leurs influences et leurs rejets...
De même que les religions dites révélées ont nettement données la prédominance au Masculin au fort détriment du Féminin avec les conséquences o combien néfastes que l'on sait !...
Non seulement la pensée évolutive celto-druidique entend, avec d'autres sources spirituelles et philosophiques, animer le monde de sa présence et de sa sagesse mais elle s'implique déjà dans une réflexion « pionnière » sur le futur de notre société et sur un changement de paradigme sociétal devenu urgent, prioritaire et salutaire...
Et parmi les changements à opérer, il y a ceux qui concerne directement les liens instaurés, dégradés, dévoyés entre le Féminin et le Masculin et ceux à instaurer et à innover pour en retrouver des bases équilibrées et harmonisées et mettre celles-ci conjointement en œuvre...
Dégager clairement, objectivement et efficacement ces « bases » conciliatrices et « transcendantes » fait grandement partie de la réflexion à mener et de l'ouvrage à réaliser...
Cela demande également une « revisitation » de notre héritage Celto-druidique préservé et respecté en son « Fond », en son « Principe », en son « Essence éternelle», en son « Esprit », en son « Awen », mais amené à évoluer en ses formes et pratiques selon l'Anima ci-dessus exprimé et les actualisations que commande une saine réaction face à une société déclinante mais en germe (embryonnaire) de nouveaux modèles de vies et de liens ...
Le Druidisme ou l'Etat de Druidité à, à mon sens, vocation spirituelle et philosophique, pour s'engager et s'investir à partir de cette Loi d'Evolution et des valeurs et de l'éthique Celto-druidique
dans un vaste champ de réflexions majeures sur le Sens et l'Existence de la Vie à partir des enseignements qui sont les siens et la portée universelle d'une part d'entre eux tout en préservant ses spécificités et singularités...
Il saura lors répondre au mieux aux interrogations et aux interpellations qui agitent de plus en plus nos contemporains soumis aux turbulences dramatiques de notre temps et aux carences et graves défaillances de notre humanité....
….......................................................
AXES / PISTES. ORIENTATIONS POSSIBLES :
Bran Du Mai 2024
Du Féminin et du Masculin, de leur place, rapport, fonction et rôle au sein d'une communauté celto-druidique :
INTRO :
Le sujet du jour dépasse largement le cadre des communautés celto-druidiques et la place du Féminin et du Masculin au sein de celles-ci...
Cette réflexion et cet échange interpellent notre société actuelle à travers une composante essentielle de la dite société : le rapport entre la Femme et l'Homme et la qualité de celui-ci, les difficultés d'entendements durables qu'il rencontre et les sources, modèles, références qui seraient de nature à améliorer grandement cette relation difficile...
Abordant ce thème dans une dimension plus spécifique et plus singulière (l'héritage spirituel philosophique et traditionnel celtique revisité et actualisé), nous sommes conscients de sa portée « généraliste»...
Les enseignements de sagesse légués par les Grands Anciens trouvent en effet leurs applications adéquates dans notre monde contemporain et surtout dans un autre modèle sociétal en cours de gestation...
C'est à travers nos expériences , réflexions et études personnelles à Mona Braz et à moi-même que nous engageons ce dialogue qui n'exprime que nos pensées personnelles bien évidement non exhaustives et qui n'implique que nous-mêmes...
…...........................
REFLEXIONS DE BASE FEMININ/MASCULIN EN DRUIDITE Bran Du 14 05 2024....
1 / le couple garant de la bonne marche de l'Univers...
Le couple Femme/Homme constitue symboliquement et analogiquement un ROYAUME sur lequel ils exercent une régence mutuelle et celle-ci implique l'instauration ou la restauration (en permanence) des équilibres et des harmonies qui accompagnent le dit couple à la fois dans son évolution et dans son accomplissement individuel et communautaire...
Le concept celtique de cette union trouve son sens et son essence dans l'idée qui fait que de la qualité des rapports, liens, instaurés et entretenus au sein du partenariat relationnel dépend non seulement l'évolution sereine et dynamique du dit couple mais également « la bonne marche de l'Univers », le bon déroulé des saisons, le bon « Ordre » de la Nature....
C'est cette « dimension » qui englobe toutes les autres qui constitue une base de réflexion et de mise en œuvre conjointe laquelle transcende le couple qui devient ainsi un maître d'ouvrages constitutif d'une société nouvelle en cours d'élaboration...
Compagne et compagnon de vie deviennent par l'expérimentation qu'ils mènent dans cet esprit des « pionniers » d'un nouveau modèle relationnel qui non seulement change profondément le lien Femme-Homme mais donne à ce lien une stimulation, une motivation, des axes et orientations majeures, qui s'incarnant, bénéficie à tout le « Vivant de la Vie »...
…................................
2 / La Femme « initiatrice » de l'homme ou le Féminin initiateur du Masculin :
Le pensée celto-druidique, amplement exprimée et illustrée dans les récits irlandais et gallois anciens, nous expliquent et nous enseignent que l'Homme ne parvient à son accomplissement existentiel qu'à travers une initiation reçue du Féminin.... Une initiation qui recouvre de multiples domaines y compris celui de la sexualité...
Les épreuves que conçoit le dit Féminin ont pour but et finalité de permettre au Masculin d'exprimer et de maîtriser pleinement le maximum de ses facultés, capacités et potentialités et ce dans un cadre éthique de valeurs hérité de la Sagesse des Anciens Celtes...
Cet enseignement renforce et amplifie certes les caractères spécifiques au Masculin mais « teinte » aussi ceux-ci d'une « Essence Féminine » favorisant l'entendement et la compréhension entre les deux polarités....
Un Féminin retrouvant une fonction originelle d'initiateur du Masculin....
Mais pour passer à cette étape qui me semble indispensable cela implique que le dit féminin se soit « restitué» à lui-même et par lui-même tout ce qui pouvait concourir anciennement à la fonction initiatrice.... Et cela suppose que dans cette « restitution » le « Féminin » se restitue en quelque sorte à lui-même !
D'où la nécessité pour le dit Féminin de s'investir dès maintenant dans cette « recouvrance, primordiale, élémentaire et fondamentale »...
3 / Un autre héritage de sagesse celtique :
Le Féminin et le Masculin exonérés des « querelles de genre » mais investis dans la claire et indispensable transcendance de leur « dualité »...
Femme et Homme non plus cloisonnés, fragmentés, engoncés dans la dualité et ses antagonismes destructeurs et « stériles » mais cherchant ensemble et constamment un point de conciliation ou de réconciliation qui fera équilibre entre toutes éventuelles oppositions et divergences se présentant à eux....
C'est par ces « noces » ardemment, lucidement et objectivement réalisées des contraires ( selon l'heureuse et pertinente formule d'André Breton ) que le « couple » sera en mesure, en paix, en joie, en volonté et en amour de concélébrer ensemble le « Vivant de la Vie »....
…..............................................
4 / Féminin et Masculin au sein des communautés druidiques contemporaines....
Il demeure encore un fort reliquat de la représentation masculine aux postes de présidence, d'animation et de régence des ordres, collèges, clairières druidiques actuels comme il en est dans la société moderne en général....
Mais c'est dans le microcosme que s'expérimentent de nouveaux modèles sociétaux et non dans le macrocosme...
(Ainsi et pour exemple l'expérience en cours des éco-lieux ou éco-quartier confrontée aux changementx indispensabes de modèles et aux réticences vis-à-vis de celui-ci, etc...)
Alors pourquoi ne pas faire au sein de nos communautés axées et basées sur un entendement spirituel, philosophique, culturel, social et traditionnel profond, conscient, libre et responsable un terrain, un laboratoire expérimental testant de nouveaux rapports, de nouvelles relations entre les hommes et les femmes qui composent les dites communautés ?
La réflexion première portant de ce fait sur la place et le rôle du Féminin et du Masculin, sur l'alternance et sur le partage sans doute des fonctions et des responsabilités et pourquoi par sur des directions collégiales associant le Masculin et le Féminin dans leurs complémentarités, compétences, expériences, connaissances, sagesses et maîtrises....
….................................................
5 / La Quête d'essentialité :
C'est Elle qui se doit d'interpeller à la fois l'individu, le couple et les communautés d'appartenance et ce dans l'ordre ainsi cité.
Le « changement, les transformations et transpositions » se faisant d'abord en chacun puis s'étendant progressivement au couple puis aux communautés d'appartenance... et ce sous forme de synergies d'énergies...
Le moteur à tout cela étant le désir et la volonté d'instaurer en soi, avec l'autre et les autres puis avec tout le « Vivant de la Vie » un état d'être induisant un état d'esprit ou inversement fondé, basé et axé sur un sentiment d'osmose et de symbiose
illustré et incarné par l'équilibre, la cohérence, l'ajustement et l'harmonie, le don et l'offrande et la solidarité.....
….......................................