DRUIDITE ETAT DES LIEUX (SUITE) UN JOYEUX FOUILLIS OU BAZARS ! REFLEXION BRAN DU 2016 13 09 SEPT
LA DRUIDITE "ETAT DES LIEUX" (SUITE)
UNITE ET DIVERGENCE : Etude et Réflexion Bran du SEPTEMBRE 2016
"Le mythe est à la base de tout, et celui-ci est plus fort que l'Histoire." G Moigne
Réflexion suscitée et menée à partir des déclarations de G Moigne (Enseignant d'histoire-géo, doctorant en Celtique et histoire des religions au CRBC, à Brest, ayant publié la biographie de Gwenc'hlan Le Scouëzec (1929-2008), personnage incontournable du mouvement druidique contemporain.(Quatrième "Grand Druide" de la Gorsedd bretonne.)...
"Le druidisme déchaîne les passions, mais reste peu connu du grand public. Pire, les idées reçues sont légion. Dans ce brouillard intellectuel, Grégory Moigne est un phare. "
(Le Télégramme)
« Il n'y a pas d'unité dans le mouvement druidique. La majorité de ces groupes comptent peu de membres, les dissidences sont légion, compte tenu des guerres d'ego et de pouvoir. Bref, c'est un joyeux fouillis ! ».
« ... D'autres encore se réveillent druides un matin et décident de fonder leur propre groupe. Certains passent dans un groupe, récupèrent une filiation et partent fonder leur groupe. Bref, c'est un joyeux fouillis druidique ! D'ailleurs, à mon sens, le « druidisme » en tant que tel n'existe pas, il y a des druides, simplement...." G Moigne
Assiste-t-on à un renouveau ?
"...Il y a une émulation : je le sens, je le vois. Le mouvement évolue, change de visage. Il y a de plus en plus de personnes intéressées. L'homme occidental est en recherche d'identité spirituelle comme culturelle. Les groupes druidiques peuvent donner des pistes à certaines recherches, des réponses à certaines questions... C'est un moyen pour beaucoup de se recentrer, de se concentrer peut-être sur l'essentiel : l'homme et la nature, sa place dans le Cosmos. Notre société moderne et capitaliste n'offre pas de réponses à tant de questions.
Les trois grandes religions non plus, alors les gens se tournent vers des spiritualités alternatives." G Moigne
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Pourquoi ce renouveau ?
Gregory Moigne, qui prépare une thèse sur la vie du cinquième grand druide de la Gorsedd à l’université de Brest, l’explique par « l’envie de renouer avec un passé idéalisé… et réinventé ».
De grands vides subsistent en effet dans cette tradition, « que certains n’hésitent pas à combler avec des données extra-celtiques et anachroniques issues d’autres religions ou spiritualités ! », poursuit-il. Car le nouveau druidisme n’a probablement rien à voir avec celui de nos ancêtres. Les temps ont changé." G. Moigne (Entretien)
"...Quant au druidisme, c'est une spiritualité sur laquelle je me posais beaucoup de questions depuis des années : qui sont ces druides des temps modernes ? Quelles sont leurs références ? Leur histoire ? ...etc. et puis comment peut-on revendiquer une spiritualité celtique dans notre civilisation judéo-chrétienne ? J'y trouvais là-aussi une forme de contestation. De plus, le mouvement druidique contemporain est fortement lié à l'Emsav,(Mouvement Breton) au moins jusqu'aux années 1920. Il est donc inconcevable d'étudier l'histoire récente de la Bretagne en faisant l'impasse sur le druidisme contemporain.
Dès que j'ai eu l'occasion de reprendre mes études à côté de mon métier (je suis enseignant), je l'ai fait sur ce sujet."...
G Moigne
"... Le mouvement druidique contemporain est composé de nombreux groupes, ne comportant parfois que 3 ou 4 membres. Il n'est pas restreint à la Bretagne : on en trouve dans toute l'ancienne Gaule, en Grande-Bretagne bien sûr, mais aussi au Québec, en Australie... De plus, ces groupes se distinguent par leurs fonctionnements différents, leurs « textes de références », leurs filiations. La Gorsedd de Bretagne, le plus important groupe de l'Europe continentale, est issue de la Gorsedd de Galles. Il existe le même type de groupe en Cornouailles, uniquement composé de bardes. Ces Gorseddau comptent à elles trois environ 2.500 membres."
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Notes et réflexions Bran du Septembre 2016
Cela (hélas sur certains points conséquents), est totalement véridique et ne souffre d'aucune contestation...
Tout cheminant et cheminante seront amenés à le constater par eux-mêmes sous un forme ou une autre au cours de leur périple "mouvementé" sur une Sente de Lumière qui de façon logique n'est pas sans connaître ou susciter bien des ombres !...
Il nous faut objectivement séparé toutefois les divergences de fond (lesquelles existent aussi à partir des "référents" qui guident certains groupes et non d'autres groupes) et les divergences formelles ou liées à certaines personnalités et à leurs "caractères", éthiques, formations, compétences etc...
Le Fond en tant qu'Essence, Principe, Anima ne saurait être en aucun cas dépendant d'une forme laquelle peut très bien par ailleurs s'exonérer totalement de cette préséance "Spirituelle" pour régner et régenter son domaine "matériel" spécifique...
Lorsqu'une forme entend, en toute liberté, conscience, responsabilité, cohérence, volonté et désir, non se soumettre à un diktat, à un arbitraire ou à un dogme inflexible, mais être en concordance, résonance, adéquation, entendement, avec un Fond auquel elle accorde sa confiance et avec laquelle elle souhaite faire alliance de sens, d'intelligence soit de compréhension, alors nous sommes authentiquement en présence d'une symbiose réussie entre Esprit et Matière ; ce vers quoi tend toute Tradition véritable et "fondée" et donc la nôtre !...
Si l'on voulait bien, toute connaissance véritablement acquise (au moins sur des axes majeurs et des lignes de force conceptuelles), et toute maîtrise de celle-ci relevant d'une initiation véritable et d'acquisition de facultés, capacités, et de compétences indéniables, faire l'état objectif des éléments de convergence qui résident au sein de notre Tradition, la fondent, lui donnent assise, élévation, et construction, nous ne saurions pas réduits à constater tristement l'état actuel de la diaspora druidique engluée (pour partie) sur ses divergences formelles et ses rivalités ou antagonismes personnels trop récurrents et redondants !...
(Tout cela en desservant grandement la Tradition Elle-même, ceux et celles qui tentent de la servir, déontologiquement, sagement, de leur mieux et ceux et celles qui viennent en confiance et avec respect et attentes à sa rencontre !)...
Nous le savons ; et c'est là un aspect positif, ô combien, que "l'Etat de Druidité", animé, instruit, induit, enseigné, guidé par un Verbe Incréé et Innomé, constitue un "Singulier Pluriel" qui est, en tant que corbeille de précieuses complémentarités, une richesse indéniable déposée sur l'autel des offrandes fraternelles ; offrandes qui, faites à un Fond Spirituel qui seul à pouvoir d'Unir là ou la Matière, livrée à elle-même, dissocie....
Il y a la "Druidité", les doctrines fondamentales qui lui donnent existence et perpétuité à travers les âges et les siècles et il y a les multiples façons de comprendre Celle-ci, de la servir réellement et de l'incarner ici et maintenant en mettant en adéquation sa Pensée et les actes qu'elle entreprend et accompagne...
Nous avons tellement plus à "apprendre" de nos convergences spirituelles que de nos différences formelles et "humaines" que si nous ne savons pas donner la priorité au domaine spirituel, le domaine matériel continuera de semer dramatiquement, tragiquement, la division, la discorde, la zizanie autant stérile, puérile, absurde et stupide que préjudiciable à tous et à toutes...
Il semble que certaines mentalités se complaisent dans ce désordre permanent et ce chaos entretenu par un "Moi" exacerbé qui confond besoin (biologique et légitime) de gratification, de reconnaissance, de pouvoir et de puissance, d'ascendance sur autrui, au détriment de la Tradition, de leur fonction au sein de celle-ci et des frères et soeurs qu'ils sont censés enseigner à partir de l'exemplarité et de l'authenticité de leur personne supposée être en concordance étroite, fidèle et sincère avec la doctrine druidique qu'ils "incarnent"...
Combien de "susceptibilités" déplacées et outrancières ont-elles participé activement à la mésentente, à la scission, à l'exclusion, aux antagonismes divers et variées, aux échecs survenus parmi de nombreuses tentatives de fédération pourtant des plus prometteuses d'avenir ?
Nous sommes là, certes, dans "l'humain" ; dans le faiblement, le petitement, humain qui ne fait que reporter dans la sphère fraternelle et communautaire traditionnelle les mêmes maux et fléaux du monde profane ; tout cela qu'il subit ou inflige lui-même par ailleurs et qu'il ne sait que reproduire, entretenir, reporter et alimenter dans la sphère sacrale et spirituelle censée mettre une communauté de croyance, d'appartenance, de confiance et d'espérance à l'abri de ce qui mène les êtres et le monde vers le "chaos" sociétal et planétaire !...
Il semble cependant que l'on progresse, au-delà des apparences, vers une plus grande maturité des engagements et des responsabilités car les uns et les autres se forgent sur une plus grande exigence d'authenticité, d'exemplarité, en terme de valeurs et d'éthique et sur l'économie de querelles rédhibitoires qui ne semblent plus préoccuper au même point la nouvelle génération de druidisant...
Il est vrai que les enjeux déterminants au sein de notre confuse et préoccupante "modernité" n'ont jamais été, je le pense, aussi conséquents pour le devenir planétaire et qu'il est plus que temps de "s'atteler" à une collaboration sapientiale traditionnelle avec tout ce qui concoure, sagement, lucidement, en conscience, à un changement de paradigme sociétal inversant les rapports entre profane et sacré , matérialité et spiritualité, être et avoir afin, de retrouver les équilibres et harmonies qui nous font tant défaut...
Au seuil du tricentenaire de la "résurgence" de la pensée traditionnelle celto-druidique en Angleterre en 1717, des 150ans de la Création en Bretagne armoricaine (à St Brieuc en 1867) du Premier Congrès International Celtique, nous avons à repenser fortement l'état des lieux et de nos relations confraternelles ; a savoir si nous voulons vraiment servir notre Tradition de notre mieux, ses servants et ses servantes fidèles et sincères et ceux et celles que ce temps moderne et ses "incompréhensions" acheminent à nos seuils et portes ?...
Pour infos : La lignée druidique dite de Henri Hurle (lignée dite humaniste) fêtera en 2017 ses 236 années de création et celle de Iolo Morganwg (paganisme et bardisme) ses 225 ans...
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"Un joyeux bazars" titrait un journal en parlant de l'état du druidisme contemporain lequel, il est vrai, alimente, un peu trop souvent, de son bric-à-brac, le dit bazars...
Mais, car il y a un mais, bien des mouvements sociaux, culturels, philosophiques et spirituels ont été le fait, à leur début, dans l'histoire des hommes, tous continents confondus, que d'une poignée d'individus voire d'un seul !...
Ce que proposait le dit individu ou le petit groupe évoqué, était suffisamment "porteur" d'échos, de résonances, d'affinités, de réponses même partielles mais déterminantes et novatrices, auprès de leurs semblables (interrogatifs et curieux voire critiques et railleurs au départ) pour susciter par la suite, le premier stade d'observation passé, une dynamique progressive, mais s'amplifiant et s’étoffant au fur et à mesure des résultats obtenus et de leur diffusion....
(Voir à ce sujet aujourd'hui le mouvement humble et modeste mis en branle par Pierre Rabhi dans le domaine du rapport à la terre et à ses ressources et ses nombreuses extensions au-delà même des frontières de la bêtise et de l'ignorance ! )...
Non seulement le druidisme "moderne" est chargé de telles dynamiques nourries de capacités créatrices, imaginatives, intuitives, novatrices, héritées de l'Esprit celtique, de ses mythes, archétypes, symboles, légendes et de tout un magnifique, prodigieux et merveilleux corpus littéraire, artistique, musical, légué par les prédécesseurs (souvent renommés), mais lorsqu'il sera en mesure de mieux s'organiser et de se structurer en régulant ses excès et en solutionnant ses dissensions au sein d'une synergie d'énergies servie par une forme d'inter-dépendance consciemment et lucidement consentie au sein d'une indépendance préservée, nous assisterons alors à une intensification de l’intérêt que lui porteront nombre de nos contemporains débarrassés en leur juste perception et vision des oripeaux anciens...
Non "fixé" ni "figé" dans l'Histoire et les querelles sempiternelles que suscitent les "interprétations" de Celle-ci, il pourra se consacrer en toute conscience liberté, cohérence et responsabilité à la construction de nouvelles bases sociétales, au fondement d'un changement de paradigme attendu par un nombre croissant de nos semblables...
Le druidisme comme toute la société humaine est placé devant des choix primordiaux et essentiels qui vont impacter positivement ou négativement le devenir de toute notre planète...
Quelle pensée, quels actes, quelles idées, qu'elles mises en oeuvres individuelles et collectives peuvent-ils être fastes ou néfastes pour le devenir humain et planétaire ?
Là sont les questions fondamentales et nulle part ailleurs !...
Le "Druidisme", et de préférence à ce terme, "l'Etat de Druidité" a avec Lui et pour Lui un héritage culturel, philosophique, spirituel, écologique avant le terme, spécifique, singulier paradoxalement détenteur de dimensions universelles d'entendement et une pensée dont les concepts se présentent comme étant précurseurs en terme de relation à la Nature et à l'Univers, à soi et aux autres, aux rapports Femme-Homme et ce, d'une façon englobante, symbiotique et solidaire et non pas ou non plus dans une vision de la société, dualiste et antagoniste, séparée de ses racines et de son humus ; (une société hors-sol), désacralisée, individuelle porteuse d'iniquités flagrantes et honteuses, d'exclusions, de mises à l'écart, d'indifférence, d'aveuglement et d'éblouissement car totalement inféodée à la "Reine Matière" et aux pouvoirs et puissances censés être détenus par Elle !...
OUI, on ne s’étonnera pas que le brouillon, l'ébauche, l'approche approximative, soit sujet à bien des imperfections et à bien des maladresses, mais combien d'oeuvres véritables et authentiques reconnues, de nos jours, et à juste titre comme "patrimoine de l'humanité" n'ont elles pas commencées ainsi ?
(Se rappeler alors que la Mutualité d'aujourd'hui et l'économie sociale qu'elle a générée, que les premiers actes de protection de la nature, sont issus, à l'origine, des mouvements druidiques et de quelques frères et soeurs !...)
Le druidisme contemporain se doit de composer objectivement et pleinement, avec son "passé" ; ses zones claires et celles plus opaques, et ce, avec tous ses sens et avec toute son intelligence, avec tout son "génie" propre, au-delà et par-delà les interruption dans sa continuation, les transmissions rompues ou altérées, les détournements opérés, au-delà et par-delà les confusions, mixages insolites et bricolages, au-delà et par-delà les tentatives plus ou moins heureuses de reconstitution passagère, au-delà et par-delà les entreprises de défiguration idéologiques et de récupérations charlatanesques pathologiques et mercantiles...
Une fois de plus, une fois encore la Tradition ne saurait être tenue pour responsable des défaillances et déviances humaines à son égard , elle demeure humus, racines, souche, printemps et sève pour notre "Arbre de Vie" individuel et collégial....
Elle est une « Âme », et ce bien avant de donner image et figure de l'Anima de Celle-ci au sein de l'Athanor humain que nous sommes et de l'Alchimiste, que par Elle, nous devenons ou pouvons devenir...
C'est cette Semence, ce Germe spirituel à qui nous offrons l'humus de notre corps, le terreau de nos pensées, notre confiance, notre croyance et notre espérance...
Les critiques, remarques et observations que porte le monde extérieur, médiatique, sur notre Tradition sont le plus souvent justifiées, pour le moins en surface et en terme de « vitrines » représentatives...
Il est regrettable qu'on ne sache aller au-delà et visiter les « profondeurs » (là où sont les piliers éternels de la Tradition) qui, sans les masques et les fards qui les recouvrent, détiennent en substrat et en potentialité des « Forces, Energies et Lumières » aux visages simples, lumineux et rayonnants qui respirent avec la Vie et se nourrissent respectueusement du Souffle de Celle-ci...
Le brouillard qui entretient la méconnaissance et l'ignorance, les projections hâtives et les dérives préjudiciables, ne peut être percé et levé que par un Rai de Lumière (ils sont Trois dans notre Tradition ; une Tradition clairement solaire et rayonnante !)...
Le monde Romain puis les entreprises chrétiennes de conversion forcées, imposées et manipulées se sont attaquées à l'homme ancestral afin de mettre à bas ses croyances primitives, originelles, essentielles et fondamentales en employant pour cela les armes efficaces de la peur, du mensonge, de la cruauté, de l'illusion et de l'ignorance et en flattant son individualisme et ses bas instincts et besoins en lui faisant entrevoir d'autres modes de vie centrés sur un Moi despote et dictateur et sur la possession quand ce n'est pas sur l'idée d'un paradis qui ne se gagne que dans l'enfer de la souffrance et de la terreur...terrestre...
L'homme, depuis ses premiers balbutiements d'intelligence et d'entendement, est ontologiquement « religieux » nous dit-on ; c'est-à-dire qu'il perçoit très tôt les Forces mystérieuses qui l'entourent et qui se manifestent au sein de son existence, au berceau de sa naissance et au seuil de sa mort...
Il cherche à les comprendre et à se les « concilier » car ils se sent « relié » à Elles, tributaire de leur bienveillance et bienfaisance à son égard, accordant protection, fécondation, distribution généreuse, lumière du jour et printemps des saisons ; la mort certes, aussi, mais aussi la renaissance des cycles dans l'alternance renouvelée de ceux-ci...
Nos ancêtres, comme ceux de tous les continents, à la suite de leur prédécesseurs préhistoriques, ont de même chercher à instaurer une « reliance », une « alliance, une « confiance », une « espérance », faites d'entendement, de respect, de considération, de soutien, d'appui, de réconfort, avec ces Forces et Intelligences à l'oeuvre au sein de la Création toute entière et ils se sont « associés » à Elles pour grandir en conscience au sein d'un processus évolutif interactif et permanent...
Que recherchons-nous de plus ou de moins de nos jours pour nous épauler dans notre existence, en comprendre le « sens », y trouver joie, dynamisme et vitalité, équilibre et harmonie, santé du corps, du cœur et de l'esprit et en appréhender le terme et l'échéance mortelle ?
Fondamentalement, c'est en cela que réside l'essentiel de la démarche philosophique et spirituelle en tout temps, en toute génération d'hommes et de femmes....
(La religion ne devrait être considérée que comme l'outil, l'instrument, d'une relation à instaurer et à entretenir au service du spirituel et à l'écoute de ce que celui-ci inspire, induit, enseigne et transmet...)
L'Histoire nous livre une suite interminable de guerres idéologiques, politiques et ou religieuses ; soit autant de ruisseaux de sang pour un océan de sang et de souffrance qui submerge les derniers rivages de l'humanité et tente d'engloutir définitivement celle-ci...
Notre Tradition refuse et s'oppose à tout diktat, à toute tyrannie, à toute emprise de l'homme sur l'homme ; de l'homme sur tout le vivant présent et en devenir....
On ne saurait la représenter ni la contingenter sous la forme ô combien caricaturale de querelles de marchands de poissons même si elle peut prêter à cela parfois !
« Il n'y a pas de « druidisme » de nos jours, de nos jours, il y a des druides. » G Moigne
Sous-entendu qu'il n'existe pas une unité doctrinale de référence mais autant d'interprétations plus ou moins « heureuses » ou « caricaturales » de cette unité parfois aussi méconnue des Druides eux-mêmes que de ceux qui les observent extérieurement !...
Ce sont là aussi un constat de faits indéniables qui illustrent la « méconnaissance » interne et les approximations ou déviances qui en résultent même quand il y a « bonne volonté » de faire ( et celle-ci existe, mais ne suffit pas.)...
Cela démontre également l'état de carence dans la « formation » des encadrants de la druidité ; une carence héréditaire depuis ces deux derniers siècles et qui repose sur des transmissions elles-mêmes carencées mais validées à défaut. (Certaines de ces « carences » trouvent leur justification dans le manque d'informations et de « matériaux » alors disponibles pour les réduire, les revisiter ou les supprimer, d'autres, non !)...
(Le marcassin d'aujourd'hui peut avoir à connaître bien plus que le sanglier d'hier et a accès à bien plus de données et d'informations pour cela ; reste que le « savoir » n'est pas la « Connaissance » et que cette dernière implique une somme de qualités et de capacités qui ne s'acquière ni dans les livres ni sur un ordinateur !)...
Un tel sujet ne saurait être « épuisé » et demande bien d'autres études et analyses...
Nous y reviendrons donc...