Les dits du corbeau noir

ENQUETE SUR DES DRUIDES BRETONS (SUITE 2) CLARA ROCHE 2020 05 06 JUIN ET NOTES BRAN DU

 

 

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 Photos Pierre Laborde

Une des plaques du chaudron de Gundestrup

 

 

 

 

ENQUETES SUR « Les DRUIDES en BRETAGNE" (Clara Roche) Suite 2 :

 

 

« Les acquis de la sociologie et de l'ethnologie ne permettent plus de croire que des idées aussi complexes que celles des druides et leurs institutions... peuvent ainsi traverser les époques et sauter d'une société à une l'autre . » J L Bruneaux (Les Druides : des Philosophes chez les Barbares)

 

 

Notes BD :

 

Je ne saurais valider les propos qui précèdent....

 

 

Il est en effet curieux que des druides brésiliens contemporains, ou qui sont nés aux Etats-Unis ou encore au Canada et qui y vivent au sein de leur société, revendiquent hautement cet héritage, ses concepts majeurs et ses pratiques ceci, plus ou moins additionnés de cultures et de traditions locales fortement anciennes !

 

Curieux également que la forte distanciation dans le temps et l'espace par rapport au druidisme des origines et ses résurgences européennes ne se soit pas opposée à cette implantation qui dispose cependant des mêmes sources et racines pour son déploiement et redéploiement ?

 

Ce sont là, ici et aujourd'hui, dans ces pays plus d'une bonne centaine de groupements qui se rattachent au druidisme et qui s'efforcent de l'incarner sur leur territoire !...

 

 

Est-ce que ce qui a suscité l'élaboration de cette pensée spirituelle, philosophique, culturelle et cultuelle a disparu comme auraient disparu les sources et les racines qui ont suscité sa conception ?

 

 

En quoi les éléments, l'environnement et les événements naturels, l'univers observable, les autres règnes que le règne humain, les cycles et leurs alternances... seraient totalement étrangers à une conception sensible et intellectuelle d'une pensée spirituelle, métaphysique et mythique qui toujours en place en chaque siècle et génération serait incapable de produire les mêmes observations analyses, déductions et donc les même effet constitutifs d'une croyance et de pratiques...

 

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« Pour certains druides contemporains la disparition des druides antiques n'est qu'un leurre, et il y aurait une continuité pour le moins spirituelle de cette Tradition. » C R

 

 

Notes BD :

 

Est-ce que la dimension spirituelle et sa survivance ou résurgence périodique devrait résulter uniquement d'une dimension historique ? Certainement pas....

 

 

Il est curieux de retrouver au cours des siècles des traces de cette Tradition chez des auteurs comme Apulée, Rabelais, ou encore Shakespeare ! ? Sans parler du succès quasi planétaire jusqu'à aujourd'hui du cycle arthurien qui fut un « best seller » auprès de toutes les royautés et cours européennes pendant plusieurs siècles ! ? (Y compris jusqu'en Sicile!)....

 

L'Esprit ne souffle-t-il pas où il veut, quand il veut et comme il veut ? !

 

Georges Dumézil (spécialiste du monde Indo-Européen) nous disait en substance que cet Esprit traditionnel et mythique renaissait en chaque génération d'étudiants qui lui accordaient en eux-mêmes une présence et une demeure, y compris dans leurs tripes !

 

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7 paroles de Druides « bretons » contemporains :

 

 

Pour les besoins de l'enquête et de son « éthique », les noms des druides enquêtés ne sont pas communiqués et ils apparaissent sous un pseudonyme ; c'est donc de même que je vais rapporter sous une forme anonyme donc quelques uns de leur propos....

 

Les dits propos n'engagent que leurs auteurs. Ils permettent cependant de dégager la diversité des croyances, conceptions, idées, avis et pratiques et donc de fournir un éclairage (non exhaustif toutefois) fort utile sur le druidisme « breton »...

 

 

Les enquêtés représentent un échantillon parmi les druides qui opèrent en Bretagne, mais ils sont aussi parmi les représentants les plus anciens et connus de la mouvance druidique bretonne et leurs propos et leur longue expérience nous importent donc grandement....

 

 

Personnellement, je ne validerai pas un certain nombre de ces propos, mais je les mets tels quels, à votre disposition comme je les ai reçus vous laissant comme toujours à votre libre arbitre, perception et critique...

 

 

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A propos de la « disparition réelle ou supposée des druides ? ! »

 

 

AU « On ne met pas de date sur la fin du druidisme. Moi je pense que rien n'a totalement disparu.

Ce qui a disparu, c'est le cerveau, la logique qui unifie tout. Pour moi , il y a eu maintien, pas maintien d'un corps de doctrine construit et unifié et codifié puisque justement il n'y a pas de support écrit. Je n'ai pas dit que les druides n'avaient pas disparu, je dis que le druidisme n'a pas disparu, c'est pas tout à fait pareil. Ils n'avaient plus de représentants de gens qui s'en réclamaient parce que ça aurait été extrêmement dangereux, mais il y a une cohérence globale ? Ce ne sont plus des druides en tant que tel. Il n'y a plus de doctrine unifiante et de codex bien établi derrière. »

 


L «  Il n'y a pas eu de continuité souterraine, pour moi, le druidisme en tant qu'institution politico-religieuse c'était déjà fini au moment de César. L'apogée du druidisme c'est très court, il se peut bien que l'institution en tant que pratique spirituelle ait déjà dégénérée du temps de César. Cette tradition va tomber dans l'oubli. »...

 

 

Des archéologues ont aujourd'hui montré que l'invasion romaine ne signe pas la fin du mouvement druidique et de la civilisation gauloise, mais que cela est « plus imputable à des causes internes qu'à des interventions étrangères qui ont précipité leurs chute. »

(J L Brunaux.) Les druides auraient donc disparu de la scène politico-sociale avant l'arrivée massive des romains, et « S'ils n'ont pas totalement disparu au début du 1er siècle, ils sont désormais confinés chez leurs peuples respectifs.»(Ibid)

Le mot « druide » disparaît d'ailleurs de la langue au IV siècle.

 

(Je me suis exprimé sur cela dans un article précédent...NDR)

 

 

 

 

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L « Le christianisme a eu deux attitudes par rapport à ça, soit une attitude tendant à éradiquer, soit à recycler. Ils sont venus se restructurer sur des substrats païens. »

 

 

AU « Beaucoup d'anciens cultes se sont retrouvés maintenus, et on a simplement changé la destination. Le culte peut se maintenir. La récupération du festiaire aussi ! On change la raison en fait, on garde quand même le corps. Il y a une continuité absolument presque unique de pratiques sur le système mégalithique qui remontent au Néolithique et qu'on retrouve dans les pratiques catholiques. »

 

AC : « Par chance les moines étaient pour certains des druides christianisés qui avaient intégré les monastères et qui ont écrit à partir du VII siècle ce qu'ils savaient des contes mythologiques...

C'est eux qui ont sauvé, c'est grâce aux scriptoriums, même s'il y a un vernis chrétien, mais qu'on peut facilement enlever. Et comme c'est au VIIè siècle,il y a encore tout le fondement purement celtique. »

 

 

Les moines copistes sont effectivement les premiers à refaire mention des druides dans les textes, en étudiant la mythologie irlandaise et la mythologie celtique. Ils s'intéressaient aux religions celtiques, lisaient des œuvres antiques, et ajoutaient des annotations. Selon J L Brunaux, les « prétendus éclaircissements qu'ils donnaient » sur les druides servaient en réalité le nationalisme breton et anglo-saxon, base de tout un courant de la celtomanie. C'est de cette amnière que les moines copistes donnèrent naissance à la matière de Bretagne et aux personnages des épopées médiévales (Arthur, Lancelot, Perceval, Tristan etc...), et conférèrent aux druides une image de philosophes, guerriers, magiciens. Le mot « druide » a également été fréquemment utilisé pour qualifier toute personne pratiquant la magie, plaçant « définitivement les croyances de ces derniers quelque part entre le paganisme préhistorique et un spiritualisme universel ». N'importe qui ayant une activité clandestine et qui se prévalait de pouvoirs magiques », était alors caractérisé de druide, et la définition e l'origine même de ce mot sont tombés dans l'oubli.

 

 

A la Renaissance, l’intérêt pour l'archéologie et les vestiges matériels grandit. L'étude des bâtiments construits par les Romains commence ainsi que l'étude des mégalithes (dolmens, menhirs, cromlechs, etc) Nous savons maintenant que plus de trois mille ans et beaucoup de migrations séparent les constructeurs de ces œuvres avec les premiers gaulois, la filiation n'est donc pas possible. Les sources, les origines sont alors éparpillées et mélangées, et la non datation précise de ses œuvres (construites ou écrites) ne permet pas une reconstitution historique fiable. Pour autant, l'existence d'une tradition antique et nationale « fut immédiatement perçues comme une aubaine mise à profit pour les poètes et les romanciers. »

 

 

 

 

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Notes BD

 

Si on convient de la possibilité (étudiée) de Proto-Celtes faisant remonter la présence celtique à -1000 et non plus à - 600) et de la datation certifiée des derniers monuments mégalithiques édifiés (les mégalithes dit des allées couvertes de Seine Oise et Marne), l'écart se réduit de beaucoup ! NDR

 

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Le débat entre les scientifiques et les druides contemporains sur la disparition potentielle des druides antiques nous permet d'entrevoir la difficulté à retracer les origines d'une Tradition antique, et de comprendre les dérives d'utilisations des mots, des histoires et de l'Histoire en fonction des époques.

 

Aussi le besoin de s'affilier à une généalogie ancienne est très important chez certaines enquêtés, pour qui la solution de continuité affirme une certaine légitimité, une assise historique, et une cohérence spirituelle qui se retrouverait dans des pratiques conformes à ce qui se faisait dans l'Antiquité. Pour d'autres, la recherche d'informations sur la disparition des druides s'ancre dans une volonté de connaître l'histoire des druides, méconnue en partie et occultée par le manque d'éléments scientifiques.

De plus, si certains ne voient aucun problème à pratiquer un nouveau druidisme, inspiré de la Tradition antique et réadapté, d'autres rejettent la reconstitution du XVIIIè siècle comme étant un renouveau, et ont dès lors besoin d'une solution de continuité depuis l'Antiquité...

 

En effet, si effectivement les druides ont disparu jusqu'au XVIIIè siècle, alors il a fallu réinventer, recréer à partir de rien, ce que certains ne peuvent tolérer. Il s'agirait alors d'une spiritualité créée de toutes pièces. Cette nécessité de trouver une continuité depuis les druides antiques se fait également sentir dans le débat sur le mot « néo-druidisme », apparu au XVIIIè siècle. S'il est possible de prouver la perpétuité des druides depuis l'Antiquité, alors le débat sur le mot n'est plus, et le druidisme pratiqué aujourd'hui serait fidèle au druidisme antique.

 

 

 

 

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Note Bran du :

 

 

Il manque dans ce débat un élément important, conséquent et totalement sous estimé : c'est celui du rôle conséquent des bardes (Filid) dans la transmission de leur fonction et des contenus hérités et ce en tant que gardiens et dépositaires de la Tradition !!! (Y compris via l'existence attestée des « écoles bardiques » !)

 

 

Premier point : Si l'on retient les propos des universitaires que sont CH J Guyonvarc'h et F Le Roux, tous ceux qui participent du « sacrifice » sont à considérer comme étant des « druides » donc qu'ils soient bardes ou vates (ils sont "spécialisés" dans leur domaine certes, mais ils n'en sont pas moins druides au sein de leur « confrérie » !...)

 

 

2è point : On doit grandement aux bardes, en tant que « conservateur de la mémoire celtique » d'avoir propagé pendant des siècles des substrats celtiques auprès de différentes « cours » royales même si effectivement leur fonction au fil du temps s'amenuisera pour finir dans le rôle d'amuseur ou de bouffon et au mieux de conteur, les rois se fatiguant de sponsoriser généreusement et de nourrir lourdement cette profession fort coûteuse pour eux !...

 

 

On oublie aussi que les Plantagenêts revendiqueront haut et fort d'être des descendants du roi Arthur !

On se rappellera de même du goût indéniable sous Napoléon pour la chose celtique qui aboutira d'ailleurs à la création de l'Académie celtique à cette époque !

Les révolutionnaires feront volontiers référence aux « Gaulois » alors que la noblesse se réclamera elle des Francs et de Clovis (baptisé lui!) ...

 

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DI : « Le druidisme n'est pas discutable. Je ne reconnais pas de « néo-druidisme ». la source du druide est galloise. »...

 

AU : « Moi, je ne dis pas le néo-druidisme, parce que c'est un terme extrêmement méprisant, comme païen. »

 

 

Finalement, que les druides aient disparu ou non, les éléments fondamentaux de cette tradition ont été conservés, bien que christianisés, et la fondation du druidisme au XVIIIème siècle atteste d'une persistance de la pensée...

 

 

AU : Je ne peux pas dire que ça a disparu, que ça se soit transformé, que le corpus complet ne soit plus visible et ne soit pas transmis tel quel, mais il y a tellement d'éléments épars qui permettent que.. une étincelle, et ça repart ! »

 

 

 

 

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XVIII siècle : naissance de trois lignées...

 

 

Le siècle des Lumières et l'époque romantique marquèrent la naissance de deux nouvelles disciplines, la linguistique et l'histoire des religions. Des auteurs ont alors commencé à s'intéresser aux textes et aux langues anciennes, et notamment aux textes médiévaux dans lesquels des moines copistes avaient consigné la tradition pré-chrétienne par écrit, et aux textes antiques, romains et grecs qui rendaient compte de l'existence d'une classe sacerdotale puissante dans le monde celtique.

 

 

L'étude historique et linguistique de la tradition antique a ainsi permis à cette dernière d'être perçue comme digne d'intérêt par des penseurs Anglais, qui l'ont réinvestit tout au long du XVIII ème siècle. Trois grands collèges de Druides ont ainsi été créés au fil de ce siècle. La plupart des druides contemporains trouvent une filiation, directe ou indirecte, dans une de ces trois lignées. Si tous les druides enquêtés reconnaissent l'existence de ces trois lignées et s'inscrivent dans l'une d'entre elles, ils ne les légitiment pas toutes de la même manière, et ne leur accordent pas la même considération...

 

 

C'est à Londres en 1717 , que la première étape de la restructuration du druidisme airait eu lieu, lorsqu'un archéologue, John Obray, et un philosophe irlandais, John Toland, deux libres penseurs mettant en cause les dogmes de la religion catholique, postulent qu'un groupe druidique existerait à Oxford depuis 1205.

 

Les deux hommes se proposent alors de fédérer tous ceux qui se prétendent encore druides, de l'Angleterre à l'Irlande, afin de réhabiliter et restaurer la Tradition druidique. Ils constituent le Druid Order « trois mois seulement après la création de la Grande Loge Maçonnique d'Angleterre. Les deux entités semblent avoir été entretenu, au moins dans les premiers temps, des liens étroits, à travers leurs membres et leurs objectifs. »(Ibid)

 

 

Nous reviendrons plus tard sur les liens structurels et les parallèles existant entre le druidisme et la franc-maçonnerie aujourd'hui, mais il est important de noter la naissance (ou la renaissance selon les avis) de ces mouvements au même endroit et la même année.

 

 

LE : « John Toland, c'est ce que l'on peut appeler un humaniste. Il s'intéresse à tout, et notamment aux auteurs grecs. Il va former le Druid Order à l'équinoxe d'automne 1717, la même année que la Grand Loge Maçonnique de Londres. C'est ce que l'on va appeler la première résurgence, mais le terme de résurgence, pour moi, n'est pas adapté. C'est un nouveau courant de pensée qui va essayer de s'inspirer de ce que l'on connaît d'il y a 2500 ans. John Toland n'a pas été le seul. Lui, ça va être spirituel et panthéiste. Moi, personnellement j'adhère complètement à la vision de Toland. »

 

 

Si certains druides contemporains reconnaissent John Toland et adhèrent à sa philosophie d'autres mettent en doute sérieusement la validité des écrits à son sujet et la création même du Druid Order...

 

 

 

 

 

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Note BD :

 

Il sera très difficile d'apporter la preuve de l'existence et de la réalité des documents du Druid Order, les archives de ce groupe ayant périe dans les incendies de Londres lors de la dernière guerre !

 

 

WI : « John Toland n'a pas créé le Druid Order, ce n'est pas mentionné dans sa biographie, c'est un mythe. Tout le monde s'est fait avoir par les écrits de ce type, moi je préfère dire la vérité, je me suis fait insulter par tous les noms. »

 

 

Le caractère de vérité historique des informations détenues par les enquêtés sur ces trois lignées est largement débattu entre eux, et se prévaloir d'un mouvement historique peut être perçu comme une atteinte même à l'Histoire pour certains...

 

Que les écrits du XVIIIè siècle attestent d'une refondation du druidisme en 1717 par John Toland ou par un autre à une autre date, certains se retrouvent dans l'idéologie et la pratique de cette lignée, et d'autres pas.

 

 

Les premiers se positionnent alors comme ardents défenseurs du caractère historique de cette lignée, et de la véracité des informations détenues à ce propos, tandis que les seconds s'appuient sur des failles, des erreurs historiques afin de contre-argumenter, et ainsi prouver l'inexactitude des frais...

 

 

De plus si la « résurgence » est un terme inapproprié aux yeux de LE, c'est parce que cela implique une continuité souterraine, telle une source. Or, comme vu précédemment, ce même druide ne croît pas à la persistance des druides depuis l'Antiquité, mais à une transformation de la spiritualité sans représentants.

 

 

Le XVIIIème siècle marquerait donc le point de départ de quelque chose de nouveau, d'une nouvelle spiritualité, certes inspirée de l'Antiquité et des pratiques d'il y a 2500 ans, mais ne s'inscrivant historiquement pas dans sa continuité directe.

 

 

Nous trouvons finalement les mêmes arguments que pour le débat sur le mot « néo-druidisme » ou « druidisme ». Ainsi la définition même de l'objet d'étude par les enquêtés permet de comprendre leurs différentes positions vis-à-vis de l'histoire de la tradition des druides et s'ils conçoivent ou non une solution de continuité entre les druides Antiques et ces mouvements apparus au XVIIIème siècle.

 

 

 

 

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Note B.D. :

 

 

Qui, duement habilité en tant que chercheur, historien, archéologue, druide... peut prétendre aujourd'hui connaître parfaitement et pratiquer authentiquement les rites druidiques hérités d'il y a 2500 ans ? Personne, absolument personne !!! Nous aurons au mieux quelques « possibilités » ou « probabilités » d'approche dans ces domaines, mais aucune certitude...

 

 

Les druides dits Antiques ont pris soin de nous laisser effectuer seuls et à nos façons diverses recherches et expériences afin de poursuivre leur propre ouvrage de réflexion, d'études et de découvertes et de contribuer ainsi à faire évoluer pensées, pratiques et conceptions...

 

 

Bien des querelles actuelles sur l'historicité sont vaines et énergivores et ce, pour rien...qui soit fondamental, essentiel et élémentaire comme peuvent l'être les enseignements directs ou indirects de l'Esprit !....

 

 

ET si, en tant que Druides, nous ne croyons pas en Celui-ci, en attachant par exemple plus d'importance à des formes matérielles ou historiques, alors que faisons-nous de notre adhésion au druidisme et des fonctions multiples et diverses, mais divines et sacrées, ainsi que transcendantales, que nous y assumons de notre mieux ???

 

 

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LE : « Ces trois courants de pensée qui surgissent au XVIIIème siècle sont des nouveaux courants qui se réfèrent au druidisme antique sans pour autant se réclamer d'une filiation ininterrompue. »...

 

 

Selon Jean Louis Brunaux, le terme « druidisme » apparaîtrait pour la première fois dans le livre la religion des Gaulois ; tirée des plus pures sources de l4Antiquité, écrit en 1727 par un bénédiction ? Ce terme serait tiré de l'anglais « druidism ».        Il n'est jamais fait mention de la manière dont on appelait la tradition et la religion des druides dans l'Antiquité...

 

 

Le deuxième temps fort du XVIIIème siècle pour les druides et la création de l'Ancient Order of Druids, en 1781.

Puisqu'il n'existait pas de société mutuelle d'entraide, Henry Hurle, un charpentier londonien, en a créé une sur une base celtique. Le caractère fraternel et mutualiste à toute son importance dans la création d'une société initiatique, qui ne se veut donc pas relever d'une religion ou d'une culture.

 

 

LE : « C'est absolument pas spirituel, c'est simplement une société d'entraide avec un fond celtique. »

 

« DI : « Henry Hurle était plus dans une réflexion mutualiste »

 

 

 

 

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NOTE BD : Il n'est peut être pas inutile de savoir que le Grand Maitre de l'A.O.D accompagné de son adjoint trésorier et d'un membre égaklement membre d'un groupement druidique breton sont venus il y a quelques années de cela de Suisse en France pour rencontrer quelques druides et une druidesse de Bretagne afin de réfléchir ensemble et entres autres sujets sur la nécessité de redonner une Verticalité spirituelle druidique à ce mouvement !!!

(Il était aussi question pour eux de réfléchir sur la place de la femme au sein du dit mouvement ?)

Cela s'est passé à la Commardia animée à l'époque par le druide Odaccos (Yvon Lozarc'h)...

 

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A SUIVRE....



05/06/2020
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