Imbolc 2012 : du rituel
Un rituel est un moment d’exception, une parenthèse dans le temps, , qui permet à une fraternité de sens et d’Essence, de chair et de songe, d’exprimer librement avec sincérité, élan, émotion sa reconnaissance envers tout ce qui contribue, visiblement ou non, à concélébrer le Vivant…
Une amitié réelle, une fraternité véritable, sont les assises et fondements « horizontaux » sur lesquels se construit, s’agence, s’ordonne, s’équilibre, se conjoint et s’ajuste tous les « matériaux » permettant l’élévation de l’ensemble dans une Verticalité qui transcende tous les plans instaurés…
De la qualité des liens temporels et des intentions qui les animent dépend grandement cette « ascension » spirituelle et la venue de l’Awen, le Grand Souffle Incréé qui peut lors visiter chacune et chacun et le rendre alors « canal aimant et inspiré » apte à retransmettre les flux, ondes et vibrations du Principe émanés…
C’est en cela que la musique, le chant, la danse, la voix sont autant d’éléments participatifs de cette concélébration et leur apport positif en cela peut être considérable…
Un rituel demande beaucoup de préparations préalables, d’imprégnations, de réflexions, de méditations afin d’aboutir le moment venu à un état de « légèreté », de confiance, de reconnaissance qui concourront aux attentions et aspirations souhaitées par tous les tenants de l’Assemblée..
La « matérialité » ne doit pas peser dans le Cercle formé. Elle se doit d’être à la juste place que l’Esprit lui assignera, prête à répondre au mieux aux fonctions qui sont les siennes favorisant l’établissement heureux des relations espérées, attendues…Il est donc des plus importants de se trouver individuellement et communautairement dans les « meilleures dispositions possibles pour offrir autant que recevoir »…
L’organisation est pensée en prémices des actes à venir afin que, l’instant du sacre survenu, il y ait le moins d’interférences négatives possibles à compromettre le bon déroulé de ces noces du corps et de l’esprit… Moins notre être sera encombré « mentalement » et soucieux des actes à réaliser et plus il sera disponible pour pervibrer « naturellement » dans le champ inspiré…
Plus l’Awen sera en mesure d’être la mesure de toute chose et plus cette mesure sera le dit orchestré, le geste chorégraphié, d’un symphonie du Vivant en tout Point, Centre et Cercle accordé…
Il s’agit donc bien de maîtriser la Matière en ses actes, paroles, pensées afin qu’elle manifeste la primauté de l’Esprit qui œuvre en elle comme en nous-mêmes… Et que cela soit substance, nourriture, entendement, œuvre d’amour et don de vie….
Puisse notre « Enfant-Lumière » être ainsi enfanté et materné afin qu’il poursuivre sa croissance en l’être que nous sommes pour nous mener jour après jour jusqu’à l’apogée solaire du Solstice d’été…
Bran du
09 02 99