LA BARQUE DE VERRE (CONN AUX CENT BATAILLES) RECIT ILLUSTRE PAR BRAN DU 2017 26 01 JANV
LA BARQUE DE VERRE
Au commentaire s'ajoute un extrait du récit puis un parcours photographique illustrant poétiquement cela...
Photos Bran du
Les photos relèvent d'un ouvrage d'art nature réalisé le 25 janvier sur la grève de Port Morvan par Bran du
Monter dans la barque de verre du féminin de l'Amour et quitter lors, définitivement et sans retour, toutes nos attaches existentielles est une splendide et merveilleuse image du voyage vers le Sid ; vers le Monde Blanc de la pure Lumière...
C'est faire route vers le lieu de la plénitude, de la complétude, de l'accomplissement réalisé lors de son parcours terrestre ; c'est l'aboutissement de l'expérience de notre « humanité » amenée à « spiritualiser »l'enveloppe corporelle et charnelle attribuée à chacun lors de son entrée dans le monde de la nécessité et de l'épreuve...
C'est atteindre une forme de perfection après que les opérations alchimiques de la transformation de la Matière que nous sommes aient atteint leur métamorphose fluidique, vibratoire, éthérique et spirituelle...
Il n'est plus lors d'attachement au sens affectif du terme, mais un état de « transparence » où le poème que nous sommes devenus rayonne des vers et de la prose conçus
spirituellement et co-anime la Parole d'Eau et de Feu qui se propage sur les ondes et les flots de l'Univers...
Nulle peur, nulle crainte, nulle angoisse en cet embarquement voluptueux pour les îles de l'Eternelle Jeunesse, pour la Plaine des jeux, pour le Verger aux Pommes d'Or, pour la Terre des Femmes et du Plaisir, pour le Séjour Bienheureux où la mort, la maladie, la vieillesse, les maux et fléaux de notre humanité n'existent plus ; toute « obscurité » totalement diluée dans l'Océan de la Lumière éternelle...
Monter dans le blanc vaisseau et reposer, enfin et pleinement, son corps, son cœur et ses pensées contre le sein d'une aimance féminine qui vous mène par le passage des eaux au domaine enchanteur et immortel de la Félicité ; royaume désencombré de tout ce qui portait jusque là atteinte à la jouissance plénière de notre âme, est la plus merveilleuse perspective qui soit face quand l'Au-delà est perçu comme étant constitué, dans son expression la plus subtile, la plus pure, la plus vibrante, de douceur, de tendresse et de bonté....
L'Amour lors retourne à la Fontaine d'Amour, le Don à la Source du Don...
Ainsi Cela Fût, Est et Sera...
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Rappel du texte bardique :
La Femme dit :
« ...Tu as un désir plus grand de t'éloigner de tes parents et amis et d'aller sur les vagues pour que nous allions dans ma barque de verre et que nous atteignons le Sid...
C'est un autre pays qui n'est pas plus difficile à atteindre (pour l'être accompli)...
J'y vois le coucher brillant du soleil...
Bien qu'il soit loin nous l'atteindrons avant la nuit...
C'est le pays qui rend plein de joie l'esprit de quiconque y va. »...
Ils s'éloignèrent alors sur la mer dans le coracle de cristal...
On ne les a plus vus depuis ce moment là et on ne sait pas où ils sont allés.... »
(Extrait de L'aventure de Condla le Beau fils de Conn aux cent batailles) :
…///...
L'Enfant de cela qui Fût, Est et Sera se tenait près de son père assis sous un pommier.
Soucieux de connaître sa destinée.
Il demanda à celui-ci :
« - Où allons-nous mon père ?
Et le père de répondre :
-
Nous allons vers le Monde Blanc ; là où les Trois Cercles se mêlent. »
(Hans Ryner : la Vie Eternelle)
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