Les dits du corbeau noir

LA GESTUELLE AU SEIN DES RITUELS CELTO-DRUIDIQUES AXES DE REFLEXION 2019 BRAN DU 10 08 AOUT

 

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Photos et réalisation Bran du

 

 

 

 

La gestuelle sacrée dans les rituels druidiques contemporains....


Axes de Réflexion, recherches, études, propositions, expérimentations...

Bran du Aout 2019...

 

 

 

Le rite : définition habituelle :

 

Ensemble de cérémonies en usage dans une communauté religieuse...
Organisation traditionnelle de ces cérémonies...

 

 

Ensemble de règles qui fondent la pratique d'un culte...

Cérémonies réglées ou gestes particuliers présents dans la liturgie d'une religion...

Rit / Ritus (en latin) cérémonie religieuse.

 

 

 

Les fondamentaux de la mise en œuvre :

 

 

Sur le plan « Horizontal »

 

La recherche, l'instauration et la préservation des équilibres et des harmonies par, entre autres mesures et autres agencements, la mise en convergence, correspondance et cohérence des plans et niveaux de conscience alliée à une connaissance maîtrisée et expérimentée de la Tradition... (Y compris dans ses dimensions « universelles »)...

 

 

Une « architexture » du sacré... dont le but, l'objectif sont l'atteinte respectueuse, fervente et aimante d'un « égrégore » humain, spirituel et philosophique, culturel et cultuel...

 

 

Soit la mise en connexion et conjugaison du plan humain avec le plan dit « divin » et ce au sein d'un sanctuaire, d'un « méneton » adéquat et approprié, choisi, élu, à cet effet, et étant grandement propice et favorable à la « reliance » recherchée (sans parasitages des ondes, flux, fréquences et vibrations amenés à circuler au sein de la sphère relationnelle d'entendements, de convergences et d'offertoires.)...

 

 

Une « spatialisation » ordonnée et orientée (sur les quatre points dits cardinaux)...

Sans omettre le Nadir et le Zénith et la « Quintessence » éthérique qui enveloppe tout cela et ce à partir de la figure géométrique la plus universelle qui soit : le Cercle sur lequel prend place une fraternité en « cosmunion » de cœur, de pensée et d'esprit...

 

 

 

 

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Il importe donc que le geste rituel soit :

Précis...

Maîtrisé...
Signifiant...

Compréhensible par tous et par toutes...

En capacité et faculté d'être entendu et compris par le ou les « destinataires »...

Accompagnée d'une pensée et d'une intention claire et forte...

Porteur de Sens et en capacité de se conjoindre à l'Essence...

 

Il prend lors une dimension magique et opérative qui se veut efficiente...

 

 

Le geste est selon le cas accompagné ou nom de paroles et de mots appropriés, lesquels se doivent de sonner « juste » sans dissonance donc. Ils se doivent de flamboyer comme un bouquet de flammes vives et dansantes et de ruisseler comme un eau pure, transparente, limpide, prodigue et généreuse et ceci sans altération ni parasitage du langage utilisé...

 

 

« L'inspiration », l'intuition, la perceptibilité, la réceptivité (alliées à la « Connaissance ») jouent un rôle ici très conséquent...

(La présence et la circulation de « l 'Awen » constituent la part la plus prépondérante du rituel qui convoque, sollicite et accueille d'ailleurs prioritairement Celle-ci.)

 

 

Voir aussi en terme de « puissance » la « Flaith » en Irlande qui est plus qu'une déesse ambivalente soit à la double apparence (faste et néfaste). Elle totalise tous les pouvoirs et ne se ramène ni à sa face claire ni à sa face sombre. Elle a sa correspondance symbolique dans la Pierre de Fàl (Pierre de royauté ou souveraineté) (Philippe Jouet Dixit)...

 

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Pour être transmis autrement que oralement et « montré de visu », (ce qui est la façon idéale de le transmettre en conformité avec l'esprit de notre Tradition), le geste se doit d'être décrit et expliqué avec grande précision lors de l'emploi d'un support écrit, mais ce sera à défaut de ce qui accompagne et anime le sacerdote quand il émet le dit geste face à celui qui aura à le reproduire exactement et dans l'esprit qui convient...

 

 

Nous avons très très peu de descriptions précises de gestes liés à une « rituélie » ou à une cérémonie dans ce dont nous disposons de l'héritage celto-druidique...

 

 

(Quelques observations d'observateurs, Grecs le plus souvent, et peu au fait de la spiritualité celtique et de ses pratiques religieuses comme Pline l'ancien par exemple...)

 

(La description dite de la cueillette du gui est bien incomplète et partielle et ne permet pas de comprendre l'ensemble de la cérémonie axée sur un rite plus complexe lié à la royauté...)

 

 

Sous la domination romaine, les druides ont fait l'objet d'une interdiction d'opérer leur sacerdoce au sein de leur communauté puis ont été pourchassés pour être mis à mort...

Le christianisme à la suite fera tout pour faire disparaître la religion païenne antérieure...

Lors de la mise par écrit en Irlande par les moines chrétiens de ce qui subsistait encore de cette Tradition et des grands récits oraux colportés par les bardes ou « filid », tout ce qui avait trait au sacerdoce et aux pratiques religieuses a été censuré....

(Curieusement, quelques pratiques magiques de divination ou jugées sans préjudice pour l'Eglise ont été maintenues par St Patrick !)...

 

 

Quoi qu'il en soit notre « héritage » est des plus limité en ce qui concerne la gestuelle liés aux pratiques sacerdotales et religieuses...

 

 

S'il s'avère que le Brahman serait sur certains points proche ou fort proche du druide de l'Antiquité, l'étude (comparative) de la société Hindoue ancienne et contemporaine, pourrait, avec quelques réserves, nous apporter peut-être quelques éléments d'appréciations (Dans les rapports au ciel, au feu, à l'eau par exemple et par les gestes pratiqués dans ce cadre avec le concours maîtrisé des « éléments naturels »...)

 

 

 

 

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L'archéologie ne nous est pas d'un très grand recours. Certes elle nous a permis de mieux comprendre certains points liés aux pratiques religieuses et aux sanctuaires divers et particuliers dédiés à ces pratiques, mais les questions qui tournent autour du « Comment » et du « Pourquoi » demeurent encore et sans doute pour longtemps dans le cadre de l'interprétation plus ou moins argumentée et validée scientifiquement....

 

 

Les travaux menés par Venceslas Kruta sur l'art des Celtes et sur des objets dits « liés à un rituel » ont fait progressé aussi la connaissance et ont démontré la grande complexité des nombreuses pratiques religieuses celtiques (un peuple fortement adonné aux rites disait César)... et l'extrême précision de rites et de la période exacte de leur célébration avec l'emploi d'objets sacerdotaux fonctionnels et symboliques mis en relation étroite avec la course du temps, la carte du ciel à un moment donné et la « danse des étoiles », de la lune, du soleil et des pléiades !...

 

 

Nous sommes loin d'avoir de nos jours de telles connaissances et une telle rigueur et exigence de « précision » !....

 

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Si l'on considère quelques lois physiques et des approches métaphysiques parfois (et de plus en plus) en convergence, nous pouvons peut-être valider le fait que tout objet, tout être, émet des « ondes de forme », lesquelles peuvent être détectées par divers procédés...

Cette « émission » d'ondes concerne donc également l'être humain et tous les mouvements qu'il articule (qu'il en ait ou non conscience)...

Tout geste émanant de lui imprimerait donc l'espace, se « moulerait » à lui, se conjoindrait à l'air, à l'eau...et à ce qui circule à travers eux (données et informations, flux, fluides, ondes, vibrations)

(Pour rappel : tout serait « vibration » !)...

 

 

Lors tout geste pratiqué (outre ses facultés signifiantes, communicatives, langagières, créatives, artistiques, fonctionnelles...) animerait l'espace par son mouvement affectant plus ou moins celui-ci selon ce qui accompagne (en pensées, en intention...) le dit geste produit...

(Ce sont là des « postulats » certes, mais ils méritent, je pense, une forte attention de notre part.)...

 

 

Si l'on veut bien prendre en considération ce qui précède, les gestes que nous réalisons au cours d'un rituel relèveraient de ces dispositions et potentialités et cela revêt lors une extrême importance pour la tenue même des cérémonies et pour la réalité objectives de nos pratiques incluant ces compréhensions majeures...

 

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Que recherchons nous lors de la tenue d'un rituel ?

 

 

Certes, à perpétuer de notre mieux et avec les éléments avérés dont nous disposons une Tradition spirituelle et ses pratiques religieuses... Le plus possible en correspondance et résonance ajustées avec ce que nous savons et pouvons savoir de notre Tradition (de ses mythes et archétypes, de son Principe, de son Essence, de ses Anima et de ses manifestations au sein de la Nature et de l'Univers) mais aussi avec une nécessité d'actualisation et d'adaptation de ses formes au sein de notre « modernité » tout en restant en lien étroit avec le Fond et ce qu'il induit et inspire...

 

 

A nous connecter, à nous relier, à entrer en contact avec les dimensions « supra-humaines » qui relèvent d'une croyance en une âme individuelle, spécifique à chacun, à chacune et « immortelle » de surcroît...

 

 

En des « Energies, Forces, Lumières et Vibrations» spirituelles, irrationnelles, métaphysiques relevant de « l'Absolu, de l'Infini et de l'Innommable... »

 

 

A convoquer respectueusement et avec ferveur ces « Forces, Energies, Lumières et Vibrations » afin qu'elles viennent à notre rencontre et co-animent le Cercle fraternel par leur présence et leurs facultés et capacités... Afin qu'elles nous aident, nous conduisent, nous accompagnent, nous instruisent, nous inspirent, nous soutiennent dans nos pensées et dans nos actes « ici et maintenant » et dans le devenir que nous voulons bâtir avec Elles...

 

 

Force et Energie :

 

Ce que j'entends par Force (et le dictionnaire avec moi ) :

La puissance physique d'action d'un être (robuste, vigoureux, volontaire, ferme, déterminé...)

Le pouvoir et la puissance ( en général)...

Les capacités de l'esprit (possibilités intellectuelles et morales)

L'intense pouvoir d'action d'une chose...

Principe d'action de changement, de mouvement...

Pouvoir éventuel de contrainte, d'oppression, de violence...

Un concours d'énergies....

 

L'Energie (assez synonyme et proche) laquelle serait la force en action, son pouvoir de mise en oeuvre, son efficacité, sa vigueur, son dynamisme, sa volonté... L'Energie serait au service de la Force, de la Puissance et du Pouvoir...

 

Les «entités » spécifiques à notre Tradition et qui relèvent, pour une part importante, des dieux et de la déesse du Panthéon celtique sont aussi sollicitées selon le calendrier et leurs fêtes respectives, selon leurs attributs particuliers, leurs « valeurs » et fonctionnalités propres...

 

 

C'est ici que trouvent leur juste place et leur juste formulation les prières, sollicitations, demandes, invocations, vœux et souhaits pour le Cercle et tout son contenu et pour tout le rayonnement que ce Cercle peut avoir au-delà et par-delà son tracé...

 

 

Le rite concilie et articule à la fois le passé, le présent et l'avenir....

L'instant et la parenthèse et circonférence du rite transcendent le temps et l'espace...

 

 

Le rite est un « merci » qui concentre toutes les gratitudes et qui prend formes et esprit à travers l'offertoire individuel et communautaire du DON (impliquant un « CONTRE-DON soit une légitime « réciprocité » entre les partenaires relationnels (visibles ou non)...

 

 

La Druidité ne confond pas comme aujourd'hui la Spiritualité et la religion, celle-ci n'étant que la mise en pratique et en relation du Fond initial à l'origine (lors supposé et admis) de tous les êtres et de toutes les choses... Il a donc préséance sur toutes formes qui sont censées en être l'expression et la manifestation fidèle...

 

 

Le rite et les gestes qui l'accompagnent impliquent et supposent :

une émission (dirigée, orientée) vers une réception (identifié comme telle) et un retour sur la même « longueur d'onde » et sur la même fréquence soit une entendement réciproque entre émetteur et récepteur et une volonté identique de communication...

 

L'émission nous importe (la qualité et l'efficience de celle-ci au moins) ; toute "réponse",sous une forme ou une autre, immédiate ou différée, relève d'une volonté qui nous est infiniment "supérieure" et qui accèdera ou non à nos sollicitations...

 

 

L'officiant ou l'officiante ont fonction de « retransmettre fidèlement » ce qu'ils ont reçu, perçu, entendu sur le « canal approprié » de « messages » à leur destination et à destination de ceux et celles qui les entourent...

 

 

Rappelons que le mot Tradition vient étymologiquement de « Tradere » soit transmettre, en latin...

Transmettre et retransmettre sont notre vocation sacerdotale...

(Et ce sans parasitages en provenance de nous-mêmes ou d'autres éléments interférant.)

 

Si le « geste » à une grande importance, la Parole qui accompagne, précède ou apporte une conclusion, de même...

Nous savons combien le Verbe, le Souffle, la Parole dite « d'eau et de feu », jouent un rôle considérable dans la pensée celtique....

 

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Nous serons toujours dans une imperfection à vouloir nommer l'innommable, à vouloir le représenter, l'identifier quand ce n'est pas à «l'humaniser» (erreur a priori colossale!)...

Donc il s'agit de rechercher la meilleure « approximation » possible....

Car nous agirons toujours à « défaut » étant limité par notre état d'humain...

 

(Jusqu'à quel point on s'adapte et jusqu'à quel point on arrête d'adapter car on se trouve alors trop éloigné du point source ?)....

 

 

C'est lors compter sur l'immense « compréhension » à notre égard de «Cela qui Fût, Est et Sera » !.... et qui est Tout Cela à la fois donc humainement inqualifiable, innommable, inconcevable, indéfinissable etc... soit bien au-delà de toute approche et approximation et jamais réductible à nos pensées et conceptions...

 

 

Si une « croyance » n'existait pas (avec ses fragilités et l'usage de la vertu du doute si possible pour ne pas la rendre dogmatique), nos « architextures » conceptuelles, en terme de spiritualité et de religion, n'auraient aucune utilité laquelle utilité ne trouve sa « réalité » que par ce que l'on appelle justement la « croyance » et par ce qu'elle met en œuvre pour se concrétiser et s'incarner « ici-bas » et ce, dans la perspective d'une « reliance » au-delà et par-delà notre enveloppe humaine et ses contenus biologiques (l'ensemble des organes et éléments qui nous constituent)...

 

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Le rite fait (se doit, se devrait de faire) « communauté », adhésion commune (comme Une), et « cohésion » plénière ; ce qui peut lors amener à ce que l'on appelle un « égrégore », soit un ensemble d'entendements, de compréhensions intimes et majeures qui font centre et axe « comme Un » au sein d'un « singulier pluriel » riche certes de différences, mais trouvant son accomplissement, son point d'orgue, dans une unité de sens, de perception, de désir et de volonté...

 

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Si on assimile le Cercle de la « rituélie » et le calendaire annuel de celle-ci à une roue (rota) impliquant en effet une rotation circulaire suivant par ailleurs la course solaire, on aura une représentation symbolique et analogique d'un élément ou objet appelé à mettre en mouvement les êtres et les choses et qui pour porter à l'avancée doit relier trois éléments totalement dépendant les uns des autres...

 

 

Soit : un moyeu, un certains nombres de barreaux (8 pour ce qui nous concerne et qui illustrent chacun l'une des huit fêtes annuelles) répartis équitablement autour du moyeu et reliés à une périphérie qui est une circonférence cerclée et souvent ferrée pour son usage fonctionnel et pratique....

 

 

A noter qu'une roue doit aussi être préservée de l'usure et se doit d'être périodiquement remise à « neuf » ou comme neuf (9) !

 

 

Chaque barreau participe de l'avancée et se trouve apporteur d'un élan et d'une pulsion spécifique qui donne à l'ensemble sa signification la plus profonde et la plus élevée...

 

 

Il est intéressant de retenir que la roue est constituée de trois éléments indissociables et interactifs... (Et que la Tradition celto--druidique repose et se fonde (selon moi) elle aussi sur une conception trinitaire que j'appelle la « base 3! »)...

 

 

Il y a donc un rite, des participants adonnés à celui-ci et une connexion recherchée avec « l'Inconnaissable » voir avec ses « intermédiaires »... ou un émetteur, un récepteur et une transmission par un canal approprié et de nature « sacrée »...

 

L'année celto-druidique est appelée aussi la « Roue de l'Année »...

Elle débute, s'achève et recommence début novembre (Samain/ Samonios)...

 

 

Les artisans (les gens d'art) Celtes ont abondamment représenté la roue en diverses variations de style y compris en insérant un homme au Centre de celle-ci ; bras tête et jambes reliés aux Cercles en forme de parfaite « quintessence »... (Et ce, bien avant Léonard de Vinci donc!)

 

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Le Cercle est aussi un symbole de « protection », et le Cercle rituellement formé à valeur de protection vis-à-vis du monde profane extérieur tenu à l'écart et à distance...

 

Le « héraut » à pour fonction d'assurer le maintien de l'architecture sacrée, du németon ou sanctuaire formé, hors parasitage, hors d'atteintes extérieures...

Il veille au don déroulé et ordonnancement du rite, aux déplacements corrects à l'intérieur du Cercle etc......

 

« Prendre soin » vaut dans tous les domaines d'application et un Cercle à vocation à « prendre soin » ; ce qui consiste tout simplement et naturellement à établir, instaurer, restaurer, conforter les équilibres et les harmonies, en chacun et entre tous et vaut, en fait, pour toute la contenance physique et psychique du dit Cercle ; ce en quoi un Cercle est donc également un temps et un espace de « guérison », de rééquilibrage et de réharmonisation

incluant l'aspect « santé »des participants... (Une forme de thérapoésie !)...

 

 

Quand nous célébrons dans la paix après avoir appelée celle-ci en nous et entre-nous, nous formulons le vœu que cette paix instaurée fraternellement puisse se répandre en tout être et en tout lieu... Cette volonté fortement exprimée est une intention majeure et correspond au plan d'émission et d'intention qui est le nôtre, la réception de cela dépend très objectivement et lucidement de plans autres que le nôtre !...

 

 

L'officiant ou le sacerdote ou la femme consacrée qui participe ou co-participe du rite devrait avant toute invocation se « nommer » selon son vocale d'initié (déclamé à la face des dieux et des déesses lors de l'initiation) afin, a priori , d'être connu et plus précisément reconnu du ou des destinataires escomptés...

 

(« N'est au monde que ce qui est nommé » dit un adage traditionnel, naît ou renaît au « monde » celui qui a nom en ce monde.)...

 

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Voici donc une réflexion qui devrait (dans une perspective pas trop éloignée j'espère) nous permettre de nous assembler en un séminaire ou colloque confraternel ou encore au sein d'un atelier de réflexions et d'échanges d'expériences et de pratiques afin d'améliorer ces dernières... (Par exemple pour le Celtival 2020 si celui-ci se perpétue.)...

 

 

Bien fraternellement et cordialement à vous    Bran du

 

 

Additif :

 

Fin août 1981, ayant découvert l'état de druidité et tout ce qu'il me révélait de mes véritables attentes et recherches de mise en correspondances spirituelles et philosophiques, je cherchais comment m'adresser à ce que l'on me dira être "L'Incréé" (L"Innommable, le Tout, le Verbe de tout verbe etc...) 

Je n'avais lors aucune donnée ou information sur la façon de me mettre en relation et en connexion verbale et/ou gestuelle avec le Principe, son Essence e son Anima...

 

Mon voeux, mon intention, tout cela était clair en moi et je voulais instaurer un lien de gratitude et de remerciements envers ce qui, récemment découvert ou "restitué" allait considérablement changer mon existence et le champ de mes relations et rapports...

 

L'idée me vînt alors de tendre le bras droit vers le ciel et le soleil, de former un faisceau avec 3 droits (pouce, index, majeur) et de replier les deux autres contre ma paume (annulaire et auriculaire). Je faisais de même avec ma main gauche que je portais sur mon coeur...

Je formais ainsi ce que j'ignorais alors et que l'on appelle un "Tribann" !

 

D'où cela m'était-il venu, par quelle inspiration ou intuition ? Je ne sais... mais "l'Awen" qui préside chez les Celtes à ces deux facultés n'était pas étranger à la chose !...

 

De même (et toujours en formant ce "Tribann") m'est venue l'idée, lorsque nous traçons ( dans le sens solaire) les trois Cercles du rituel, de porter la main droite vers le sol (en "prise" de terre) lors du premier tour, puis vers le ciel au second tour (prise d'éther) et enfin de réunir face à face, l'une sur l'autre, et ce, à hauteur du coeur, au troisième tour, les deux mains...

Alliant ainsi le ciel  à la terre et la terre au ciel, au point médian de l'entendement aimant...

  

 

 

 

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14/08/2019
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