Les dits du corbeau noir

LE COEUR DE L'ENFANT FUNAMBULE (BRAN DU-13/11/2012)

Le cœur de l’enfant funambule                  A Charlotte   13 11 2012       Bran du



Funambule avançant entre ombre et lumière ;
Ombre et lumière…
Diamant de chair noire brillant dans sa gangue étoilée…
Brille, brille la pupille de l‘espoir nouveau-né… Nouveau-né…

Marche fugace, éphémère
Dans les couloirs du sang, dans les artères du songe
Allant et passant, allant et passant,
Quand la vie s’allonge ; longe l’espace et le temps…

Orphelin de Terre et de Mère ;
De Terre et de Mère… Innocent !

L’ange dans la frange… Impuissant… Impuissant…

Le cœur bat la mesure, le pas entre dans la danse ; orchestre est le vent… Le vent…
Dense pluie et neige intense pour le rêve à contre-courant…
Mais cependant… cependant… Le rêve perdure et va dansant… Dansant…

Vivre tel quel, tel quel, avec ou sans aile, nageoire dans le sang, rémiges dans l’étang
Pour prolonger l’étincelle… L’étincelle du vivant… Du vivant…

Le cœur déplié, le cœur replié, le cœur toujours battant… Toujours battant…

Ne plus se fier aux apparences, aux hameçons de l’existence…
Ne plus faire semblant… Semblant…

Funambule parfois hésitant entre la Terre et le Ciel… (Les deux en dedans… En dedans.)…
Glissant d’instants en éternité avec au bout des bras le balancier… Du vivant… Du vivant…

Vivre tel quel, tel quel, avec ou sans elle, le cœur absent… Le coeur absent…
Sauter dans la marelle les pieds surfants… Les pieds surfants...
Pour faire goûter à l’Enfer les félicités du Ciel… En gros Gourmand… En gros gourmand !…
Pour qu'il prenne l’air en lui soufflant…Une chanson de sa maman… De sa maman !…

Vivre, vivre telle l’alouette en son printemps ;
Telle la sauterelle qui sur le champ fait trois petits bonds dans l’Eternel…

Le cœur suit sa nature et le tambour s’en va devant…
Le petit homme en le suivant trouve le pas à sa mesure…  

 

Etre telle quelle... Etre telle quelle !...



13/11/2012
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