LUGNASAD Fête de la Mère, de la Femme, du Féminin, du Couple et de la Vie Bran du 20 07 2015
Je fais une entorse à ma pause et à mon repos pour partager cette réflexion qui est je pense de nature à étoffer l'entendement de ce rituel dont la date de célébration approche...
Fin juillet une autre livraison d'une trentaine d'articles sera mise en ligne pour alimenter tout le mois d’août... Bonne lecture
LUGNASAD 2015
Ajout et complément de préparation important
En préliminaire et introduction ceci :
LA MAGIE DE LA FEMME CELTE Manon B Dufour
Ed de Mortagne extraits
«Les notions de spiritualité, de sexualité et de fécondité sont des notions essentielles et indissociables à la mentalité Celte....»
En cette civilisation ancienne les femmes jouissaient d'un statut social privilégié et n'étaient pas reléguées au second rang... Ironiquement, la femme Occidentale d'aujourd'hui doit se battre pour tenter de récupérer les mêmes droits....
Le druidisme est entièrement construit à l'image des lois de la nature et il est soutenu par le culte de la fécondité...
Dans l'esprit druidique la terre est divine et féminine...
(La conception d'une femme sacrée implique que l'esprit Celte même ait perçu et reçu de ce féminin une fécondation lui permettant de pénétrer à son tour les plus subtiles et profondes arcanes du dit féminin... NDR)
Il fait faire état d'une philosophie religieuse du druidisme qui comporte une singularité laquelle réside dans le rôle des femmes dans la société celtique...
Dans la pensée celtique la femme n'est pas définie par opposition au masculin...
Le principe de la complémentarité entre le féminin et le masculin semble être une particularité propre à la mentalité celtique...
La civilisation celtique se caractérise par son attachement au culte de la fécondité où la sexualité/plaisir occupe un espace primordial et sacré...
Le culte de la Grande Déesse est très présent dans le druidisme.
C'est-à-dire que la philosophie, les pratiques et les rituels sont entièrement appuyés sur le principe féminin de la terre-nourricière et de sa capacité à s'autoféconder...
Ce féminin féconde même l'esprit druidique et de ce fait la civilisation des Celtes...
Le sens de la fécondité druidique s'inscrit tout à fait dans cette optique de renouveau, de mouvement régénérateur et de continuité de ses fondements.
La sexualité druidique semble affirmer indéniablement un caractère sacral puisque nécessaire au renouvellement de l'être...
Sur le plan mythologique Dana féconde le druidisme. (C'est l'Irlande personnifiée)
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Commentaires Bran du
Rappelons nous que ce sont les «Gens de la Tribu de la Déesse d'Anna» qui emportent avec eux, lors de leur voyage sans retour vers l'Irlande, l'ensemble des enseignements druidiques dispensé lorsqu'ils résidaient dans les îles du Nord du Monde par les quatre druides et hommes primordiaux dont chacun des noms évoque un élément de «sagesse»...
C'est le début, l'étape pionnière, de la longue transmission du druidisme à travers le temps et l'espace...
La classe druidique s'efforce d'assumer son sacerdoce et ses fonctions à l'image du panthéon celtique et des attributions confiées aux Dieux afin de maintenir le monde en cohésion, soit en équilibre et harmonie. (Enseignement de base et donc fondamental du druidisme)....
Elle tente donc de reproduire sur terre ce panthéon diurne et céleste en étant vigilante vis-à-vis des forces nocturnes et crépusculaires...
Elles se fait aider pour cela des forces diurnes et parmi celles-ci des Filles de l'Aurore qui sont autant de facettes de la Grande Déesse ; une Grande Déesse dont tous les Dieux sont issus !
IL est donc des plus logique que tous les druides se doivent également de relever d'une fécondation de même nature et que le Féminin donne vie et naissance, anima et essence, à leur propre présence au monde et qu'il préside à leur enseignement et inspiration (santé, médecine, forge, poésie, agriculture, tissage, artisanat... mais aussi initiation guerrière et sexuelle...)
Lug instaurera la grande fête du début août (la Lugnasad) non pour lui même, mais bien pour sa Mère Nourricière «Tailtiu» qui se sera épuisée à en mourir pour que vivent et prospèrent les enfants de son sein et du sein de l'Irlande...
Avant de s'éteindre, elle ne demande qu'une chose aux dits enfants : un devoir d'hommage en forme de mémoire et de souvenir de son sacrifice... (C'est l'oubli de la Mère et de son Amour qui mènera les hommes à leur perte!)
Cette fête en l'honneur d'un féminin qui se sacrifie par Amour pour ses enfants en leur offrant une terre vierge prête à être fertilisée par les principes de vie et de subsistance et par le « Germe de Lumière » (Manred) comme par le Souffle de la Création et de l'Evolution (l'Awen), pourrait être, en toute logique et naturellement, une fête universelle et planétaire qui ferait de la Lugnasad le Fête du Féminin par excellence ; une fête dignement célébrée , à la même période et pour les mêmes raisons, par toutes les Traditions, Cultures, Pensée philosophiques et spirituelles émanant de tous les continents selon des rites spécifiques, mais en convergence indéniable en leurs fondements, motivations et orientations... (Une fête qui contrairement à ce qui se fête en certains pays ne dissocierait pas la Femme de la Mère, mais qui au contraire rendrait hommage à l'Une comme à l'Autre et donc au Féminin en son entier !)
Qui pourrait s’exonérer ou refuser de rendre hommage à une Mère ; modèle maternelle par excellence d'amour et de don ?
Il y a là en cet événement majeur une source de cohésion mondiale réunissant dans la paix un même acte de reconnaissance et de gratitude planétaire !
Ne pouvant extrapoler pour l'heure au-delà nous fêterons là où nous sommes, et avec ce que nous saurons assembler de cœur, de ferveur et d'esprit, ce rapport et cette relation restaurés avec le Principe Féminin, avec l'Essence de toute Chose et de tout Etre...
Cette célébration qui a pour fondement le Mercy envers la Mère est aussi dans la conception druidique l'union harmonieuse entre le féminin et le masculin engendrant par leur heureuse complémentarité cet «Enfant solaire», ce «Germe de lumière» source de toute régénération et de tout renouvellement....
(Et ce en des plans vibratoires et énergétiques qui transcendent et de loin quelques plaisirs épidermiques et la triste banalité de certains actes !)
C'est donc aussi pour le féminin et le masculin une fête des «moissons» ; une moisson que l'Amour lie en gerbes ; gerbes offertes en retour d'Amour à la Mère!...
Les sens, la sensualité, la sexualité, en toutes leurs expressions aimantes, sont invités à participer de ces noces et de ces célébrations à travers la dimension sacrale qu'ils peuvent mettre en œuvre...
C'est surtout d'une fécondation spirituelle qu'il s'agit mais auxquelles répondent et s'associent, par analogie et symbole, volonté et désir, compréhension et conscience, toutes les autres formes de fécondation...
Par la Mère et le Féminin, c'est aussi toute la VIE qui est concélébrée...
Voilà un aperçu des hautes et profondes « dimensions » que comporte et exalte ce merveilleux rituel de la Lugnasad...