Les dits du corbeau noir

Notes  et  Réflexions diverses   Nov 2024   Bran Du

Oui, il est une femme à venir, elle est déjà en gestation en bien des femmes actuelles, certaines en expérimentent la vitalité, la vivacité, la mouvance et la fluidité, la transparence aussi...

Mais saurons-nous, nous les hommes, accueillir cette femme-là et y trouver sources et fontaines, étincelles et braises, sèves pour le songe, ondes et flux pour la Vie ?

Ouverte est cette femme comme figue sous le soleil d'été, comme bogue dans les parures de l'automne, comme huître n'ayant de perle que celle de l'Amour...

Vibrante mieux pervibrante, faisant corps, cœur et âme avec le vif de l'instant, entretenant l'accord et l'entendement avec les règnes et les éléments et se voulant offrande sur l'autel de la gratitude...

Le féminin ne se contente pas de dire l'avenir, il incarne celui-ci, en épouse toutes les potentialités, en imagine les formes, les couleurs, les senteurs affirmant, exprimant, une vérité parmi les plus simples, les plus réelles : animer de sa liberté consciente et responsable le Vivant de la Vie...

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Le Bonheur.... Bran Du Novembre 2024

Peut-être un état d'être qui ne s'occupe que de l'être et qui ne s'encombre de rien d'autre... un état qui fait que les mots s'envolent à son approche.... un état de légèreté absolu, pour dire au mieux ; flottant...

Il n'y a pas de formulation adéquate pour ce qui ne peut se définir mais seulement se ressentir...

C'est comme une odeur d'humus ou de foin coupé après la pluie ou encore comme celle d'algues ou de vase car cela, cet état, s'apparente à une senteur...

Oui, le bonheur à odeur de Vie, corporelle, charnelle, sensuelle, émotionnelle mais aussi spirituelle aux sens convoqués d'une pensée consciente de ne plus penser mais de vivre.... de Vivre ciel à ciel, terre à terre, de remplir l'espace, d'animer l'Univers autant qu'une feuille ou qu'une fleur, ni plus ni moins...

Un instant qui ne connaît aucune limite dans son expansion, dans son étendue et qui s'expanse, qui enveloppe, qui recouvre et dénude à la fois...

Cela est par sa présence même, dans l'intensité de cette présence aussi subtile et délicate que le parfum de l'Amour, que toutes les senteurs du printemps réunies...

Nulle comparaison possible, le bois s'enflamme, la source coule, la marée recouvre, la mouette cri, la bogue s'ouvre, l'oiseau chante, les glands tombent....    le bonheur est....

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Tout est Vibration.... 25 09 20223 06 H 29

Un processus d'identification assez tourmenté mais des choses, des vibrations, des êtres sont appelés à se rencontrer, à vivre des mises en correspondances (avec des phénomènes de synchronicité...)

Ce sont là les prémices de la société symbiotique de demain, axée sur une quête permanente d'Essentialité et d'Authenticité, d'Harmonie et d'Equilibre, de Paix, de Joie, d'Entraide et d'Amour......

Il serait sans doute heureux de réfléchir aux relais divers et variés qui se mettent en place afin d'assurer les liens, rapports et relations entre Matière, Anima et Esprit.... entre les trois « mondes » terrestres souterrains et aériens... entre les humains et tout le reste de la Création...

Les notions dynamiques d'Energies, de Forces, de Lumières, d'Ondes et de Flux tiennent au sein des phénomènes observés un rôle très important en tant qu'agent de circulation entre une chose et son apparent contraire.... ceci complété et renforcé par une dimension liée à la Médiation, à la Régulation, à la Temporisation et à la Tempérance...

Ce sont aussi des « lois » dont l'observance et la fonction relèvent d'un domaine appelé la stabilité, la « juste » balance...

Nous sommes à la fois vecteur et agent d'équilibre et de déséquilibre et le plus souvent nous n'avons pas conscience de l'être d'où les improvisations comportementales soumises à des pulsions non maîtrisées, à des improvisations plus ou moins adaptées, à des réactions gouvernées par les affects et non appropriées...

Nous vivons un très grave déficit de Conscience face à des réalités que nous ne percevons pas comme telles... Et de plus nous ne savons plus voir ni entendre et vivons dans un jardin artificiel sous les illusions rayonnantes d'éclairages contrefaits....

Voir ce qui est dans sa vénusté même, sans fard, sans masque, sans déni, sans parodie, voir, sentir et ressentir l'alchimie du

Vivant, la magie des rencontres et des découvertes, qui président aux macérations, aux mutations, aux transformations, aux éveils, aux maturations et aux évolutions...

Voir par transparence ce qui inspire, impulse et anime tout le Vivant de la Vie et se savoir, mieux, être de cette chorégraphie fabuleuse qui se veut mettre en mouvements les danses de l'Amour...

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L'Art, la Science, la Nature ont pour fonction trop inemployée de reconnecter, de faire recirculer le courant qui avait disjoncté entre l'homme, les règnes et les éléments soit de conjoindre de nouveau ce qui était disjoint, de renouer avec le « disparu » de nos vies...

Bran Du     Octobre 2024

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Du téléphone portable

Réflexion Bran Du        Novembre 2024

Le téléphone portable est une prothèse greffée sur le corps de notre vie. Il nous paraît tellement vital, indispensable,

que nous ne saurions nous priver de lui...

Il est notre troisième oreille qui entend être plus que les deux autres...

Sylvain Tesson compare à juste titre le téléphone portable à un bracelet électronique...

Sa place est si considérable que nous lui mettons à disposition une très grande partie de nos communications humaines sur lesquelles il a déjà une énorme préséance d'usage et d'emploi...

Nous lui déléguons notre temps, notre disponibilité et sans lui nous avons le sentiment d'être orphelin d'une essentialité factice et illusoire mais qui s'impose comme pseudo réalité...

Nous sommes devenus « hommo-smartphoniens », sans scrupule à l'être, déléguant a du « matériel » nos capacités et facultés à demeurer libres de toute contrainte et obligation...

Ce n'est pas contrairement à ce qu'on dit un outil qui libère mais au contraire un outil parmi les plus coercitifs qui soient qui génère une incroyable mais bien réelle addiction promise à un grand développement...

Les relations humaines, le langage, l'écriture vont grandement souffrir de cette énorme délégation que nous faisons à un outil certes qui peut s’avérer « utile » mais qui s'impose selon ses modes et ses codes à tous les liens que nous tissons autour de nous...

Une part non négligeable de nos activités humaines se tient donc dans une petite boite en plastique qui gère et règle nos contacts avec nos frères et sœurs en humanité au détriment d'un contact direct avec eux...

Ainsi une part non négligeable de nos relations humaines devient en quelque sorte artificiel, distant, déconnecté d'un présentiel où s'échange encore le « Vivant » de chacun et de chacune...

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La pratique dite « érotique » dans la concélébration amoureuse et aimante :

Toute initiative « érotique »  concoure à la recherche d'un agrément échangé et partagé et de son extension et n'a pas d'autre but que d'accentuer le plaisir que l'on a et que l'on ressent d'aimer et d'être aimé selon un désir de plus en plus flamboyant et libéré d'un mental pour qui les affects sont le plus grand ennemi et qui fera tout pour les dominer, les contraindre et les « éteindre »... Il procède obstinément à leur avortement !...

L'étreinte amoureuse et charnelle réveille et révèle la part d'animalité qui réside encore en nous et il est souhaitable que celle-ci s'exprime mais tout en restant pour partie sous « contrôle » et « maîtrisée »...

C'est aussi au cours de ces étreintes que refont surface les conditionnements liés à la religion sous la forme de pudeurs (de fausses pudeurs en réalité) qui viennent altérer la concélébration aimante, animale, naturelle et « païenne » en quelque sorte en ponctuant celle-ci de nombreux interdits au relent de honte ...

Dans l'Eglise, le sexe est objet d'une dissimulation et d'une « satanisation », il reste malheureusement des substrats encore aujourd'hui qui transforment la beauté en laideur et le naturel en diablerie !....

Le corps en joie et en fête n'a pas à se plier à de telles inepties qui sont absolument « contre-nature »...

Le corps est aussi fait pour la chorégraphie érotique et voluptueuse des entrelacs amoureux et il n'y a certainement pas lieu de casser ses élans dans ce domaine en laissant le mental se réapproprier le dit corps pour le remettre sous sa coupe castratrice du vrai, du « magnifié » et du beau....

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