NOTRE BON AMI LE PISSENLIT 2019 BRAN DU 28 03 MARS
Notre bon ami le Pissenlit : Mars 2019 Bran du
Le printemps est bien là avec des variations climatiques parfois importantes dans une seule journée (plus de 20°) et comme l'année dernière il se montre en « avance » (de trois semaines environ) au sein de la Nature qui manifeste des « pousses » et des « éclosions » plus précoces... (Ainsi des « morilles » trouvées en mars alors qu'habituellement nous les trouvons en avril !)...
La mâche ou doucette est en fleur depuis plus de deux semaines et bien des plantes s'acheminent vers la fleur et la graine...
C'est la période par excellence pour la cueillette des « herbes sauvages » aux nombreuses vertus (médicinales et culinaires)...
Parmi celles-ci nous avons notre ami le « pissenlit » dont la cueillette a commencé depuis février... Voici quelques conseils et informations le concernant...
Le rappel ici s'impose en ce qui concerne la récolte des plantes sauvages :
L'état des pollutions diverses et variées est tel de nos jours que des préventions et précautions s'imposent avant que de procéder à une cueillette... Il est indispensable de tenir compte de « l'environnement » de celle-ci ; le ramassage est ainsi prohibé là où les traitements agricoles sont expansés (pesticides, insecticides etc...) et à proximité des routes par exemple...
En dehors de lieux encore à l'abri de ces pollutions, il est fortement préconisé (pour un autre exemple) de cueillir le cresson de fontaine sauf au plus près d'une source claire et limpide et en absence de la présence de moutons si l'on veut éviter la « douve du foie » !...
Ces précautions valent pour la cueillette des champignons qui, comme les « radis », sont des éponges pour tous les « métaux lourds » et autres pollutions !...
Il serait fort dommage que croyant se faire plaisir on altère soi-même sa santé ou celle des autres !
Un bon panier en osier fera parfaitement l'affaire et on évitera les sacs plastiques...
Le « prélèvement » tiendra compte des « plantes protégées » (notamment pour celles du bord de mer) et on évitera de « piller la station » en laissant suffisamment de plants pour assurer la perpétuité de l'espèce...
L'emploi des plantes (comme la cueillette fongique) relève de règles qu'il y a lieu de respecter et de connaissances et pratiques sans failles...
On ne s'improvise pas médecin ou phytothérapeute ! Le doute doit amener à s'abstenir et le conseil d'un spécialiste s'impose... Tous les ouvrages les plus anciens attirent l'attention de l'importance du « dosage » dans la réalisation d'un grand nombre de préparation et cet « avertissement » doit être scrupuleusement suivi !... (Y compris pour les infusions, tisanes etc...)
Feuilles, fleurs et racines trouvent des applications spécifiques et dans une même « famille » de plantes on trouvera celle qui sont bienfaisantes et d'autres qui sont « mortelles » !...
On a identifier à peine 15 % de ce monde végétal, cela laisse encore beaucoup de découvertes à venir qui peuvent avoir des conséquences énormes et bénéfiques pour notre santé, mais, nous détruisons chaque jour dans le monde une quantité de plantes dont nous ne saurons jamais les qualités et les vertus !
(Depuis ces dernières années la science s'est penchée plus particulièrement sur le gui et sur l'if, mais aussi sur quatre champignons sélectionnés dans le cadre de la recherche sur le cancer ; il en est de même au Japon et en Chine avec le « PISSENLIT » notamment en ce qui concerne le cancer du sein !...)
Allons maintenant à la découverte de notre ami le pissenlit (l'ami de tous les phytothérapeutes) :
Le pissenlit (Taraxacum Officinale) est une plante vivace ( famille des Asteraceaes)... Il serait originaire de l'Europe de l'Ouest...
Autre nom vernaculaire : Salade de taupe, florion d'or, couronne de moine, laitue de chien et « dents de lion »...
Les médecins arabes en faisait usage dès l'an 1000 de notre ère et les amérindiens depuis fort longtemps...
On ne connaît pas de « confusion » dangereuse avec d'autres plantes proches...
Les feuilles peuvent être très ou peu « dentées »... Le « pissenlit » ne comporte pas de « poils » sur ses feuilles et sur sa « tige ».)
Il est recommandé de prélever, de préférence, les racines au début de l'automne, pour les feuilles et boutons floraux, dès février ou mars...
Avant consommation, il sera indispensable de le nettoyer à l'eau vive et claire (au moins trois « bains » et rinçages en ajoutant un peu de vinaigre pour éviter la présence de limaces par exemple)...
Utiliser les plantes sauvages pour une alimentation saine demande beaucoup de patience et implique de passer du temps pour la cueillette et pour la préparation dans une société où l'impatience, l'agitation permanente et la « consommation immédiate » sont la « règle »...
(Cette « pratique » au sein de la nature et dans le respect de celle-ci est aussi un « acte volontaire et conscient de « résistance » voire de « résilience » face aux graves dérives de notre monde « moderne » et inaugure, sans y paraître, d'un futur changement de paradigme sociétal !)...
Il est recommandé d'ingérer le traitement en gélule ou « naturel » 15 minutes avant de « passer à table »...
Le printemps est la période favorable pour une « cure dépurative »...
On lui reconnaît les vertus et propriétés suivantes :
Riches en vitamine C et D et B9 / Manganèse / Calcium/ Acide gras / Potassium / Antioxydant / Traitement de la rétention d'eau et des œdèmes / Sels minéraux et oligo-éléments/ Bonne source de fer pour les cellules du corps et la force musculaire...
Il traite le manque d'appétit, les troubles digestifs mineurs, la digestion « lourde » et améliore les fonctions hépatiques, urinaires et biliaires... Il stimule les reins (aide à l 'élimination), le foie et l'estomac...
Ce sont surtout ses qualités diurétiques qui lui valent son nom de pissenlit (« pisse-au-lit »)... C'est un « laxatif » doux... Ses composants « amers » facilitent la digestion en augmentant la sécrétion de bile.
Il trouve son emploi dans les calculs biliaires ou les obstructions des conduits biliaires (après consultation médicale impérativement dans ces cas.) Il peut trouver aussi son application dans la lutte contre le cholestérol et l'hyper tension artérielle... Il est « expérimenté » également pour le traitement de certains diabètes...
Le pissenlit peut aider au rétablissement, chez la femme, de son équilibre hormonal...
En cas de « constipation » il est recommandé de boire une tasse d'infusion de racines trois fois par jour...
On ne connaît pas d'effets secondaires importants. L''excès toutefois d'usage peut provoquer des éruptions cutanées, des maux d'estomac ou des diarrhées... Voir son médecin dans ces cas...
Usages culinaires :
Les feuilles se dégustent en salade (tout juste blanchies à l'eau bouillante et salée) ou poêlées ou en soupe...
Le vin, le thé, le « jus », le café de pissenlit sans toutefois les effets « stimulants » (racines et feuilles séchées ou grillées)... (Le vin « floral » de pissenlit est considéré comme un excellent « tonique »)...
Pour les tisanes, infusions, on peut utiliser du miel...
Le « miel » de pissenlit appelé « cramaillote » avec la sommité fleurie (sous forme de sirop ou de gelée « très liquide ») (on peut y ajouter des zestes d'orange)...
Les « boutons » de pissenlit peuvent être conservés dans du vinaigre comme des câpres...
Les boutons floraux peuvent être aussi employés avec une omelette... ou simplement « revenus » dans une poêle...
La Salade de pissenlits aux lardons : des œufs durs, des lardons cuits dans leur propre graisse laquelle sera « égouttée ». On peut ajouter un peu de ciboulette sauvage... (On peut remplacer les lardons par des gésiers ou des tranches de canard séchées.)...
Les pissenlits peuvent être cuisinés comme des épinards...
Il est recommandé d'employer de préférence des huiles de noisettes, de noix ou de pépins de raisins...
Le pissenlit peut-être associé en certains usages avec le chardon-Marie, la chélidoine, le radis noir...