PANDEMIE ACTE 17 2020 BRAN DU 06 05 MAI
Photos : Bran du
PANDEMIE ACTE 17
Bran du Mai 2020
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Sommaire :
David : Une synthèse de mesures de protection traitements, symptomes etc)
Patricia : Une pétition de médecins faisant « autorité »... et « repenser le monde »...
Bran du : Notes et réflexions : et après (suite) Lu, vu, entendu ici ou là : (Edgar Morin, Nicolas Hulot, Aurélien Barrau....)
Claude : une lettre de Gilles Clément...
Youtube.com et le Coronavirus (quelques vidéos proposées)
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Envoi de David
Bon jour et belle journée à toutes et tous,
Comme je l'ai déjà fait, je vous transmets une synthèse de points vérifiés concernant le contexte COVID-19.
Pour compléter et appuyer cette synthèse, je vous propose deux documents pdf, très clairs, diffusé par le "Haut Conseil de la santé publique"
Je vous embrasse, dans la joie des yeux et du cœur
David
LA SYNTHÈSE :
Mode de transmission
. Voies aériennes (postillons, environnement clos...)
. Contact mains-bouche, mains-yeux, doigt-nez...
A toujours garder en mémoire :
Le virus n'est pas une simple grippe...
Il y a des porteurs sains...
Si l'on attrape le virus nous ne savons pas comment et jusqu’où il va se manifester et quelle seront les finalités de l'infection ?
Nous avons à protéger les autres...
Nous avons à nous protéger...
Nature du Covid19 :
Le virus a 2 tropismes : Pulmonaires et Entériques (intestinal)...
D’où l’utilité de bien observer d’éventuels symptômes dans ces deux sphères.
Et si c’était le sang ? Les pathologies pulmonaires deviendraient des symptômes d’un problème de globules rouges...
Quelques durées de vie et où?
- Les chercheurs ont retrouvé des fines particules viables de coronavirus en suspension dans l'air 3 heures...
- Jusqu'à 72 heures, soit 3 jours, sur du plastique et les surface lissent en général...
- Jusqu'à 48 heures, soit 2 jours sur de l'acier inoxydable...
- Jusqu'à 24 heures, soit 1 jour sur du carton...
- Jusqu'à 4 heures sur du cuivre...
- De 3 à 24:00 dans les matériaux poreux...
- Quelques minutes à + de 56*C...
- Il circule dans l’air conditionné :
. Des voitures...
. Les avions ne sont pas concernés ayant des filtres absolus, comme les laboratoires.
- Les VMC...
Simple flux, quelques heures dans les réseaux sortant...
Double flux il est en circulation, mais amoindri par le renouvellement d’air.
- Le virus ne meurt pas au congélateur et redevient actif après la décongélation
- Il survit et peut être présent dans les fosses septiques
- Il peut être présent en sortir des stations d’épuration, sauf si ces eaux sont traitées
Personnes les plus touchées par des formes graves ont 50 & 70ans, les diabétiques, les hypertendus, les obèses (dit: morbides), les asthmatique, les hommes (8 hommes pour 2 femmes) ...
92% des morts du Covid19 on plus de 65 ans.
Y a t’il une immunité? Pour le moment on ne connaît pas la durée de vie des anticorps et s’ils sont efficaces contre une éventuelle rechute.
D'après me M.I.T.*, un éternuement peut propager des gouttelettes infectées jusqu'à 8 mètre
*M.I.T. : Massachusetts Institute of Technology
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Symptômes non exhaustifs et les plus fréquents
⚠️ et qui ne se manifestent PAS chez tous les patients :
Symptôme Généraux :
. Fièvre, alternance fièvre et frissons, sensation de froid ou de chaleur...
. Crainte du froid, de la chaleur...
Symptôme Pulmonaire – ORL...
. Toux, oppression thoracique, sensation de chaleur de la poitrine, difficultés respiratoires, sifflement...
. Soif, bouche et gorge sèches, maux de gorge...
. Rhinite, sinusite...
. Apathie...
. Désir de se taire...
Symptômes Digestifs...
. Troubles digestifs (ballonnements, nausées, diarrhées, inappétence, remontées acides, douleurs abdominales...)...
. Amertume en bouche, bouche pâteuse...
. Manque d’appétit...
Symptômes Émotionnels :
. Anxiété, angoisse...
. Insomnie...
Symptômes Neurologiques :
Symptômes assez spécifiques :
Anosmie (perte odorat)...
Agueusie (Perte de goût)...
Myopathie...
AVC (accident vasculaire cérébral)...
Symptômes non spécifiques :
Céphalées...
Troubles de la conscience...
Vertiges...
Epilepsie...
Autres symptômes "secondaires" :
. Transpiration...
. Lourdeur, fatigue, gonflement...
. Vertiges...
. Troubles cutanés...
. Douleurs corporelles...
. Céphalées...
. Douleurs des oreilles, des yeux...
. Conjonctivite...
. Déficience cardiaque, palpitations...
. Dysurie (miction difficile - principalement chez les hommes)...
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Solutions non exhaustives
Gardons en mémoire que nous pouvons être porteur sain...
Les moyens de se protéger :
Port d’un masque lors des sorties dans des lieux fermés ou des lieux à forte densité humaine.
Je te protège, je me protège...
On enlève le masque par les élastiques et on le met avec les mains propres et on le lave une fois enlevé...
Port de lunettes , le Virus pénètre par les muqueuses ORL, la plus forte probabilité étant par les yeux et la bouche. (À nettoyer après usage)...
Port de lunettes et des gants pour faire les courses...
Se laver très régulièrement les mains au savon, au gel hydroalcoolique avant tout contact, bouche, yeux, nez, visage...
Ne pas mettre les doigts dans la bouche...
Ne pas se frotter les yeux...
Ne pas se mettre le doigt dans le nez...
Garder les courses à la cave 24-48 h et 72h les plastiques non lavés, avant de les ranger...
Au contact de plusieurs personnes se laver le visage, laver nos vêtements et laisser nos chaussures à l’extérieur de nos habitations.
Nettoyer très régulièrement et davantage suivant le nombre de locataires, les poignées de porte, les robinets, les WC et toutes les zones de contacts lisses...
Concernant les mesures proposées, si vous doutez tant mieux c'est que vous réfléchissez !
Néanmoins, pour les moyens de protection que certains(es) trouvent excessifs il suffi de regarder le personnel médical avec quel précaution ils accueillent les patients, sans même qu'ils soient identifiés comme malade, porteur...
Ils ont juste conscience par leur métier et leur qualification que vu :
-
qu'il y a des porteurs sains
-
que le Covid19 n'est pas une simple grippe, ils se protègent, en conscience de l'impact de ce qu'une contamination peut amener, c'est à dire au pire, à la létalité!
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Idées reçues :
. Il ne pénètre pas via des plaies, des blessures...
. Les groupes sanguins O- O+ ne semblent pas être mieux disposé à combattre le Virus...
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Toujours garder à l’esprit
De discerner, observer et décider en conscience!
De compter sur vous et votre intelligence.
Nous avons à nous protéger et à protéger les autres!
Toujours observer si nous avons des symptômes.
Pour nos congénères et en particulier les personnes de plus de 65 ans, les immunodéprimés, celles et ceux qui ont des allergies saisonnières, les personnes que nous savons fragiles et souvent "malade"...
Tous symptômes nous demandera de nous consulter un Médecin, de nous mettre en quatorzaine pour protéger les autres.
Préserver les parents et grands parents, gardons à l’esprit que les enfants sont les premiers porteurs sains et que nous pouvons l’être aussi... Les contacts avec les papis et mamies sont à éviter.
Maintenant que nous savons que ceci n’est pas une grippe soyons responsables pour nous et les autres.
A bientôt,
David
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Envoi de Patricia
Une Pétition en Ligne :
https://www.change.org/p/ephilippepm-traitement-covid19-ne-perdons-plus-de-temps-neperdonsplusdetemps
Nous vivons une crise sanitaire mondiale d'une grande ampleur et notre pays est fortement frappé par la vague épidémique de Covid-19.
Chaque jour, nous déplorons de nombreux décès. Contre cette maladie, nous ne disposons ni de vaccins, ni de traitement antiviral même si les données scientifiques actuelles sont parcellaires et discordantes.
Des données chinoises récentes ont suggéré l'efficacité de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine au laboratoire et chez les malades. Une étude publiée par Chen et coll. (Efficacy of hydroxychloroquine in patients with Covid-19 : results of a randomized clinical trial) montre l'efficacité de l'hydroxychloroquine chez les malades atteints par le Covid-19 souffrant de pneumonie moyennement sévère ; les quelques patients qui se sont aggravés ne recevaient pas le traitement.
Des cartes publiées par Santé Publique France montrent un taux de mortalité chez les personnes hospitalisées beaucoup plus faible à Marseille que dans le reste du territoire.
Au vu des données scientifiques internationales ainsi que des expériences de terrain remontant de médecins au contact direct de l'infection et en l'attente de nouvelles données scientifiquement contrôlées, les autorités italiennes, puis américaines ont pris, dans ce domaine, des décisions thérapeutiques hardies.
Le 17 mars 2020, l'agence de médicament italienne considérant l'urgence sanitaire a autorisé la prescription de l'hydroxychloroquine par tous médecins, y compris les médecins des villes.
Pour éviter tous risques ou dérives, ce médicament doit être délivré en pharmacie hospitalière avec obligation d'assurer une traçabilité des prescriptions et un retour des données médicales.
Le 29 mars, après avis favorable de la FDA (agence américaine du médicament), le ministère de la santé des Etats-Unis d'Amérique (US Department of HHS) a décidé de mettre de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine à la disposition des pharmacies hospitalières sur l'ensemble du territoire fédéral.
Le Gouvernement américain utilisera sa réserve stratégique faite de millions de traitements constitués depuis plusieurs semaines.
Dès maintenant, la FDA autorise tous les médecins hospitaliers américains à prescrire ces deux médicaments y compris en dehors d'essais thérapeutiques. Elle demande, comme en Italie, que toutes les données médicales des malades traités soient collectées afin de les analyser.
Le Portugal vient de recommander ces traitements pour les cas de Covid-19 avec pneumonie.
La tolérance de ces médicaments prescrits à des millions d'individus depuis des décennies est bonne à condition expresse de respecter le dosage et les contre-indications, de vérifier la compatibilité avec d'autres médicaments pris simultanément, de contrôler le taux de potassium dans le sang et de réaliser préalablement un électrocardiogramme surtout en cas de prescription associée d'azithromycine.
Il faut éviter à tout prix l'automédication.
En attente de nouvelles données scientifiquement contrôlées, dans la situation aigüe que nous connaissons, de plus en plus de médecins pensent que cette stratégie s'impose, conforme à leur serment d'Hippocrate, de traiter leurs malades en leur âme et conscience.
Or le décret en vigueur en France n° 2020/337 du 26 mars 2020 ne permet l'utilisation de l'hydroxychloroquine qu'"après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut-Conseil de la Santé Publique et, en particulier de l'indication pour les patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d'une défaillance d'organe".
A ce stade trop tardif de la maladie, ce traitement risque d'être inefficace. Si l'efficacité de l'hydroxychloroquine se confirme, il faudra rapidement ouvrir le protocole aux médecins libéraux pour éviter la saturation des hôpitaux.
Nous demandons donc au Premier ministre et à son Ministre de la Santé de modifier d'urgence ce décret et de mettre à disposition immédiate dans toutes les pharmacies hospitalières de l'hydroxychloroquine ou, à défaut, de la chloroquine pour que chaque médecin hospitalier puisse en prescrire à tous les malades atteints de forme symptomatiques de l'affection à Covid-19, particulièrement à ceux atteints de troubles pulmonaires si leur état le requiert.
Nous appelons l'Etat à effectuer des réserves ou des commandes d'hydroxychloroquine afin que, si l'efficacité se confirmait dans les prochains jours, nous ne soyons pas en manque de traitement.
Pr. Philippe Douste-Blazy, Professeur de santé publique et d’épidémiologie, ancien Ministre de la Santé,
Pr. Christian Perronne, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches,
Dr. Michèle Barzach, ancienne Ministre de la Santé,
Pr. Isabelle Bourgault Villada, Professeur de dermatologie à l’hôpital Ambroise Paré,
Pr. François Bricaire, ancien Chef du service de maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Membre de l’Académie de Médecine,
Pr. Marc Gentilini, Professeur de parasitologie, de santé publique et de clinique des maladies infectieuses, Membre de l’Académie de Médecine,
Pr. Olivier Goulet, Professeur de pédiatrie de l’hôpital Necker,
Pr. Jacques Marescaux, Président Fondateur de l’IRCAD, Membre de l’Académie de Médecine,
Pr. Catherine Neuwirth, Professeur de microbiologie au CHU de Dijon,
Dr. Patrick Pelloux, Président de l’Association des médecins urgentistes de France,
Pr. Paul Trouillas, Professeur de neurologie au CHU de Lyon,
Dr. Martine Wonner, psychiatre, députée LREM du Bas Rhin.
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Autre Envoi de Patricia : (recommandé)
Repenser notre monde....
https://www.youtube.com/watch?v=vZF2Px5vth4&feature=youtu.be
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Coronavirus... Et Après (suite) Réflexion Bran du Avril/mai 2020
Un imprévisible plus ou moins prévisible !
Un inédit historique (28 000 morts en France à ce jour), un péril inconnu qui avance lui aussi « masqué »...
Un drame collectif qui a pour effet bénéfique d'amener à une conscience accrue de l'importance à la fois du facteur humain et du vecteur économique et de la difficulté d'équilibrer positivement et durablement ces deux éléments......
Nous avons connu et connaissons bien des drames humains et la pollution, le cancer, le tabac, la famine, les guerres, les dictatures, les déplacements forcés de population, et bien d'autres fléaux font chaque année bien davantage de victimes ce qui ne créent guerre et pour autant d'émotions planétaires amplement partagées !...
Il s'avère que, généralement, on « économise » assez peu l'humain en privilégiant grandement les données économiques...
(Exemple devenu notoire : l'impact fort préjudiciable de la « budgétisation » effrénée, essentiellement axée sur les économies à réaliser dans le secteur médical et sanitaire français et ce au fort détriment des « patients » et du personnel !....)
QUID : L'Humain est-il au service de l'Economie ou l'Economie se doit-elle d'être au service de l'Humain ?...
Les jours d'après ??? !!!
Tout le monde s'y met et l'interrogation prend de l'ampleur... et même,de façon étonnante, le Président lui-même : « Le jour d'après ne sera pas comme le jour d'avant. » Il y aura du monde à observer, à la sortie du virage virulent, le « tournant » !....
L'idée, l'opinion, le vœu que l'événement serve de leçons, une fois la situation « maîtrisée », gagne en audience et en expressions, de nombreuse pétitions y compris mondiales, circulent en ce sens signées par nombre de « notoriétés » et de « célébrités » artistiques, intellectuelles, scientifiques etc...
Qu'en sera-t-il réellement ? Construirons-nous ensemble, un monde nouveau, régénéré, à la conscience lucide et éclairée, concordant et cohérent dans ses choix et orientations, respectueux et protecteur du vivant, solidaire, altruiste...
On peut en douter car si on avait tirer les sages enseignements des terribles épreuves vécues et suscitées par l'humain lui-même au cours de son épopée tourmentée on n'en serait pas arriver à l'état actuel des sociétés humaines !...
Mais, les situations antérieures et l'Etat des « esprits » individuels et communautaires ne sont pas les mêmes d'un siècle à l'autre... Les terribles événements qui nous entourent depuis bien longtemps déjà ( famines, génocides, pollutions meurtrières, conflits armés incessants, dictatures, atteintes au vivant sous toutes les formes, inégalités sociales intolérables etc..) n'ont pas eu globalement d'effets généralisés de sensibilisation impliquant une mise en œuvre mondiale pour faire cesser les fléaux de l'humanité....
Il arrive, certes provisoirement qu'un auteur, qu'un lanceur d'alerte, qu'une action inédite bouleverse l'opinion au point de faire l'objet d'une écoute généralisée et d'une diffusion médiatique exceptionnelle... Mais l'indifférence reprend très vite (hélas) ses droits...
Peut-être que le cumul d'événements majeurs, pertinents, percutants et interpellateurs finira par maintenir une conscience en éveil en la faisant « maturer » au point de la rendre « active » et « solidaire » dans la durée ?...
Il est difficile de se « prononcer » quant aux orientations et choix qui succéderont à ce passage dramatique et inédit, la sagesse, (l'évidente sagesse, la salutaire sagesse) voudrait que se mette en œuvre un véritable changement de paradigme sociétal et c'est là une espérance qui semble de plus en plus partagée au cours du déroulé de l'événement que nous traversons en nous sentons individuellement et pour une fois majoritairement concernés !... Bran du
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Lu, vu ou entendu ici et là :
Edgar Morin (penseur et médiologue) :
«Je ne suis pas pessimiste mais vigilant...
Nous traversons un événement énorme, inouïe qui mobilise et anime toute mon activité....
L'homme n'est plus maître de son destin. Plus on le sait et moins on le sait... (Il n'y a pas de « transhumanisme » pour le consoler ou l'illusionner.)
L'homme est toujours aussi infirme, devant la maladie et la mort...
La vie est un océan d'incertitudes contenant un archipel où résident quelques îlots de certitudes... Cela demande une certaine abnégation dans un processus aventureux...
Cet événement qui s'ajoute à bien d'autres nous prouve une fois de plus que « tout est relié.» Ce que l'on croyait comme étant « séparé » est en fait pleinement concerné (une interdépendance)...
L'évidence d'une solidarité terrestre s'impose...
La crise économique actuelle (avant cette pandémie) s'inscrit dans les 20 dernières années de conjectures régressives connues partout dans le monde...
Il s'agit lors de promouvoir une nouvelle politique, de nouvelle voie évolutive, des initiatives nouvelles faisant la promotion de l'imagination créatrice...
Il s'agit de créer ou de conforter des îlots de résilience, de résistance constitués de penseurs libres...
La pire hypothèse de sortie de cet événement serait une barbarie planétaire !...
Il nous fait nous attendre à de l'inattendue, souhaitons qu'il soit l'expression du meilleur de l'homme et non du pire. »
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Nicolas Hulot :
« Il s'agit de passer d'une notion de crise sanitaire à celle d'une crise salutaire...
Nous sommes au cœur même d'une crise de civilisation qui ne saurait imposer ni le fatalisme ni la résignation...
Nous avons lors deux devoirs : celui vis-à-vis des urgences humanitaires, et celui envers les détresses sociales...
Cette crise est l'avatar d'une crise plus profonde minimisée depuis bien trop longtemps.
Nous avons à retirer des enseignements majeurs de cet événement ne serais-ce que vis-à-vis de tous ceux et de toutes celles qui en ont souffert...
Nous sommes appelés à une profonde métamorphose et à faire œuvre de courage, de volonté et de responsabilité...
Nous sommes « surdoués » dans bien des domaines (notamment scientifiques et technologiques) mais assez stupides par ailleurs au point de mettre en péril le futur de l'humanité et de la planète...
Certes, certains ne croient pas à un profond changement d'attitudes et de comportements une fois passé l'événement doutons de la capacité de l'homme à retirer de sages leçons des épreuves rencontrées au cours de sa longue et turbulente histoire, mais les « esprits » ont été bien bousculés au sein de ce confinement inédit, exceptionnel favorisant une conscientisation...
La perspective d'un changement de voie, d'orientation, de choix de vie émerge impliquant que chacun pose sa pierre pour tracer un nouveau chemin...
Il s'agit lors de franchir ensemble un « cap » de civilisation... et, en Europe, de composer les premières notes d'une symphonie pour demain. »
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Aurélien Barrau "Passeur» et lanceur d'alertes)
Astrophysicien, Philosophe, poète et végétarien...
« Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité (Michel Lafon éditeur) extrait entretien sur Arte (8 euros sur papier entièrement recyclé.)
Sa triade : Ecologie / Démographie et Poésie...
« Quand on veut, on peut... Et nous pouvons faire face à nos problèmes multifactoriels...
On ne peut en douter la Nature n'est pas un ministère, c'est le nom de notre monde... Nous sommes au cœur d'un effondrement qui impacte toute la planète... Il importe de se soucier de l'être en maîtrisant et en limitant les volontés et désirs de l'avoir...
Le foisonnement du vivant est en train de péricliter. La nature est en train d'agoniser, elle est « humiliée », la vie et l'humanité sur notre terre sont menacées...
Il y a une apathie générale et une forme de déni de la réalité dans nos sociétés contemporaines. Une impossibilité à penser objectivement les situations. »...
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Stéphane Vernay (Ouest-France)
Au Sénat comme à l'Assemblée : une crise de confiance d'où un refus d'une grande partie des élus quant à signer les amendements...
En démocratie : « Il n'y a pas de consentement à l'autorité sans confiance dans la légitimité de consignes qui sont données et cette confiance est morte ! » (J L Mélanchon)
« Trop de contradiction, trop de contre-vérités... Trop de cafouillages (sur le masque, sur les tests, sur le dé-confinement etc...) (Trop d'imprécisions, d'incompréhensions, d'incohérences, de revirements contradictoires...)
On assiste à un yoyo médiatico-institutionnel... »
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En complément de ce qui précède : de Carine Jonin :
« .... On note l'apparition d'un « langage du doute ». La parole politique a été amenée progressivement à s'aligner sur la parole scientifique ; une parole qui est moins dans la certitude, mais davantage dans une réalité relative et partielle.
L'apparition dans la parole politique de ce « Je ne sais pas » peut-être aussi une manière de minimiser les risques d'être un jour mis face à des responsabilités écrasantes !...
(Les injonctions contradictoires ont été « durablement » mal vécues par l'opinion.) EX : le maintien des municipales en même temps qu'était annoncé le début du confinement !
Jouer la transparence peut être un moyen de retrouver la confiance perdue. »
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Attention « Danger » !!! Le sociologue Benjamin Loveluck (auteur de Réseaux, libertés et contrôles) A. Colin éditeur.
« L'initiative, quand elle sera prête, d'appliquer « Stopcovid » pour accompagner le dé-confinement des français et qui aura pour but et effet de tracer les contacts des malades menace la protection des libertés...
Sous prétexte (une fois de plus) de sécurité on assiste à une banalisation du « pistage » et de la collecte d'informations de nature « privée » et cela continue, par petites touches, de s'inscrire dans notre quotidien en restreignant nos libertés...
Cette application encourage également des pratiques de surveillances mutuelles et une tendance grandissante à nous épier et à nous juger les uns et les autres...
C'est une application qui à de bien mince avantages au regard des inquiétudes légitimes qu'elle suscite. »
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Gilles Boeuf (biologue)
« Nous sommes à un moment de « bascule » de l'humanité.
Il s'agit « Surtout ne pas revenir à la « normale » avec la maltraitance de la biodiversité non humaine qui nous entoure et le non respect du vivant... (Entre autres orientations : Arrêtons la démultiplication des élevages collectifs et la mise en proximité du monde animal sauvage et du domestiqué)...
Nous sommes une véritable ode à la merveille qu'est la vie...
Nous assistons au sein d'une parenthèse inédite au retour hélas « provisoire » du vivant... Nous avons une opportunité d'observer la biodiversité quand on n'y porte plus atteinte...
On n'a qu'une seule planète, Nous ne disposons pas d'un plan B...
La seule réponse c'est la démondialisation »...
Pas d'opinions, mais des réalités... C'est la fin d'un monde, surtout ne revenons pas comme avant, faisons différemment ! »
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Envoi de Claude :
Lettre de Gilles Clément commandée, puis retoquée par Le Monde à propos du Covid-19
LA STRATÉGIE DE LA PEUR
"Nous ne sommes pas en guerre. Le covid nous rassemble, il ne nous divise pas. Il ne fait aucune distinction entre riches, pauvres, blancs, noirs, chômeurs ou traverseurs de rues. Mais il se présente comme un imprévisible danger à tous, un commun à partager.
L'imprévisible danger,- quelle que soit sa nature -, place le pouvoir en devoir de contrôle absolu et légitime sous le prétexte d'une lutte contre le danger en question. D'où le vocabulaire guerrier utilisé pour développer sans complexe une stratégie de la peur dont l'utilité politique est la soumission. Il est facile de diriger un peuple soumis, impossible de procéder de la même façon avec un peuple libre.
Il faut donc asservir le peuple au masque, aux gestes barrière, aux distances règlementaires et à la consommation orientée : tous les magasins sont fermés sauf les grandes surfaces.
Les multinationales du pouvoir ont tous les droits, y compris ceux de la transmission du virus par inadvertance, elles agissent au nom de la « guerre » contre l'ennemi, tout peut arriver.
L'ennemi pour ces instances n'est pas un invisible virus, une pandémie, mais un possible accès à un autre modèle de vie. Le pire serait d'aboutir à une économie de la non-dépense. Pour elles ce serait un horrible cauchemar. Elles tentent de l'éviter à tous prix. On s'arrange pour sortir les milliards de la poche, ils reviendront.
L'important n'est pas de sauver des vies mais de sauver le modèle économique ultra -libéral, destructeur de la vie sur la planète, tout le monde le sait, mais bon pour les banques.
Par conséquent il convient d'assurer une stratégie d'accroissement de la peur afin d'obtenir de la plus grande majorité des habitants de la planète une soumission au mode de vie établi par le principe sacralisé de la croissance.
Les médias officiels regorgent d'arguments sur ce thème, les économistes invités renforcent le discours : il n'est pas question de changer de mode de vie mais de le reprendre en douceur avec une totale fermeté, dès la fin des confinements.
Le patron du Medef va jusqu'à forcer la reprise au travail qui tue avant même que s'achève la crise. Les informateurs nous préparent à cette option et seulement à celle -là : oui vous pourrez consommer, consommer, consommer, ne vous inquiétez pas, faites ce qu'on vous dit de faire.
Peuple obéissant nous nous masquons. Derrière ce chiffon de fortune nous affrontons sans discussion les réalités de terrain, l'abandon des services publics, le naufrage des hôpitaux, la souffrance des soignants, désormais sanctifiés alors qu'on les gazait trois mois auparavant, nous remplissons les attestations de déplacement dérogatoire en toute humilité pour acheter du pain ou de la farine pour fabriquer le pain chez soi car il faut se confiner..., nous faisons ce qu'on nous dit de faire.
Sans doute faut-il passer par cette case pour supporter le « pic » et entrevoir le futur en se libérant de la pandémie. Le confinement rassure ou exaspère, c'est selon, mais il joue un rôle très singulier dans la vie des humains consommateurs que nous sommes en nous obligeant à concevoir une autonomie biologique de base : comment faire la cuisine, par exemple....
Nous redécouvrons les gestes de la gestion domestique ancestrale et quasi paysanne. Ceux qui ont un jardin ont de la chance. Pour eux le confinement vacanciel devient une occasion inespérée de transformer l'espace ornemental en urgence vivrière ; l'un n'empêche pas l'autre : un potager est aussi un paysage.
Quelle que soit la situation nous nous trouvons tous, - nous, passagers de la Terre-, en devoir d'inventer un nouveau mode vie : celui de la non dépendance à un service vital qui prend le risque de tomber en panne à la moindre palpitation d'un virus.
Pour cette raison la multiplicité culturale et culturelle, la diversité variétale des espèces adaptées aux différents sols et aux différents climats du monde, la capacité pour chaque micro-région de se rendre autonome d'un point de vue de la production et de la distribution alimentaire, la diversité des structures artisanales capables d'en faire … Toutes ces perspectives se présentent à nous comme des possibilités tangibles d'affronter le futur.
Cela suppose l'abandon d'un vision mondialisée des échanges où la « compétitivité » (un mot qui se bégaie à l'infini) demeure le véritable outil de guerre, car la guerre est bien là et non uniquement dans un affrontement au vivant mal connu sous une forme de virus.
De cette compétitivité absurde et dangereuse naît le marché international effréné faisant circuler le soja ou l'huile de palme d'un bout à l'autre de la planète, pour des raisons douteuses et non indispensables mais qui rapportent. A-t-on jamais calculé le coût écologique d'une fraise venue d'Espagne, d'une rose venue de Colombie, d'un outil, d'un laser ou d'un bout de tissu venu de Chine ….et de tous les produits qu'il est possible de produire in situ mais que l'on fait venir de loin ?
Ce constat de la dépendance absurde et dangereuse risque bien sûr d'être récupéré par les nationalistes décérébrés dont la tendance est de s'enfermer sur un modèle local-réac activé par un racisme sous jacent. On ne peut extraire de leur névrose les malades qui ont une vision de l' autre comme ennemi. Ceux-là n'ont pas compris que nous sommes dans l'espace étroit du Jardin planétaire, cette petite biosphère, nageant tous ensemble dans le même bain, celui qui nous permet de vivre.
Oui, l'eau que nous buvons a déjà été bue par des plantes, des animaux et des humains avant nous. Plusieurs fois. Telle est notre condition de partage. Il en est des virus comme de l'eau ou de l'air que nous respirons.
Il faut reprendre donc la machine à calculer. Si l'on affecte les coûts de la réparation écologique obligatoire pour espérer pouvoir vivre demain il faut changer urgemment de mode de vie, c'est à dire de consommation, en inversant le modèle de convoitise.
Ne pas forcer le « pauvre » à désirer un SUV et douze paires de baskets mais à comprendre où l'on vit et pourquoi c'est le chant des oiseaux qui nous équilibre, pas celui des pots d'échappement le long des trottoirs à joggings forcés.
Est-ce envisageable ?
Rien n'est moins sûr mais la prise de conscience venue du covid19 laisse penser aux habitants du monde entier qu'ils doivent envisager sérieusement cet autre mode vie.
Les puissants de ce monde s'opposeront avec violence à cette tendance. Ils en ont déjà fait la démonstration à très petite échelle : une armée de CRS face aux zadistes de Notre Dame des Landes dont l'immense péché ne venait pas d'user de terres squattées mais d'inventer un art de vivre qui utilise la diversité sans la détruire dans une économie assumée de la non dépense... Et qui pourrait servir de modèle ! Il fallait à tout prix éteindre ce feu.
Mais le feu n'est pas éteint.
Il couve.
Il peut embraser les continents du futur. Non pour les achever dans la détresse des cendres mais pour les sauver de la destruction par le marché et la plonger dans la dynamique d'un re-création : réapprendre à vivre.
Faudra-t-il un jour remercier les micro-organismes de nous avoir ouvert les yeux ?"....
Gilles Clément, La Vallée, Creuse, 13 avril 2020 - Gilles Clément est jardinier paysagiste, inventeur des concepts de Jardin en mouvement, de Jardin planétaire et de Tiers paysage.
Le Monde a refusé de publier cette lettre !!!.....
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Youtube et le coronavirus :
Tous les documents (cartes et données...)
Sur le docteur Didier Raoult : Entretiens : https://www.youtube.com/watch?v=y7Ty6PFwHjs https://www.youtube.com/watch?v=cj4bGVszZP8
Sur le dé-confinement : https://www.youtube.com/watch?v=Bh5exajcXlk
Sur le professeur Luc Montagnier prix Nobel de médecine : Entretien : https://www.youtube.com/watch?v=hECevTKmwRk
Entretien avec Michel Onfray (philosophe) sur la situation : https://www.youtube.com/watch?v=t31a1p8xOLY
Le monde à l'heure du coronavirus (Arte) https://www.youtube.com/watch?v=nrNOEtyjNiY
Aurélien Barrau et Covid 19 https://www.youtube.com/watch?v=5SmNJ0R9ZUg
Jean Marc Jancovici Penser l'après covid 19 https://www.youtube.com/watch?v=VFDB2JqN92E
