Les dits du corbeau noir

 

 

 

 

 AU FIL DE L'EAU PHOTOS BRAN DU

 

 

 

 

Pandémie acte 14      Et après ?

Réflexions Bran du    18 Avril 2020

Nous vivons à différents niveaux de situations (plus ou moins égalitaires) un événement inédit, exceptionnel, aux portés dramatiques qui, globalement, nous met, tous et toutes, en rapport direct avec ce qui peut porter gravement atteinte, sournoisement et à tout moment, à notre vie...

Cela ramène l'idée de mort au plus près de notre existence...mais nous met aussi en face de ce qu'est fondamentalement la vie !...

 

C'est une épreuve et aussi une forme d'initiation individuelle et collective (le passage par la mort réelle et symbolique), censé nous rendre plus forts, plus conscients, plus solidaires, pour repenser notre existence et apporter des réponses plus satisfaisantes aux aspirations humaines revues sous l'angle de l'essentialité...

 

Nous avons vécus les constats, les bilans, les expériences, les confrontations fondamentales dans le rapport à l'existence laquelle révèle, si besoin était, combien nous avons besoin des uns, des unes et des autres et qu'une existence humaine n'existe et n'a de sens que dans et part une relation à nos semblables, « reconsidérés », eux-mêmes dans leur propre présence au monde...

Nous refaisons l'apprentissage, en phases « douloureuses », des fondements mêmes de l'humanité ; ce qui est de nature à redonner à la conscience sa fonction et son emploi primordial qui consiste à comprendre et à valider ce qui fait communauté solidaire face au destin individuel et collectif...

 

 

Qu'un événement de cette importante éveille, éclaire ou renforce une conscience est un aspect bénéfique et bienvenue profitable à l'humanité toute entière, mais-faut-il encore que l'on donne à cette conscience avivée un ouvrage objectif et positif à réaliser, un but pour s'investir, un concept pour se concrétiser, voire une « utopie » pour s'engager !...

Cette pandémie non encore à son terme (précédée par des mouvements sociaux de longue durée, inédits, légitimes, interpellatifs) conforte une remise en cause évidente et salutaire de l'état de notre société qui n'a en fait et donc de réelle existence que par le fort sentiment de solidarité éclairée qui en assure la cohésion...

 

Pourquoi ce constat d'évidence « ici et maintenant » alors que nous avons eu à faire face en tant que société humaine à des pandémies antérieures, à des grippes saisonnières plus meurtrières encore, à des virus redoutables et répétitifs ?...

 

Comme si antérieurement nous ne nous sommes pas réellement sentis concernés par les drames tout aussi (si ce n'est davantage) épouvantables qui frappaient nos semblables !...

 

Passée la grippe espagnole de 1918 (plus de 50 millions de morts), les populations (mêmes les plus touchées) ont repris leurs habitudes antérieures ne changeant que très peu de choses à leurs façons de vivre et de concevoir cette vie !...

Y aurait-il, aujourd'hui, un accroissement lui aussi inédit d'une conscientisation plus généralisée, plus approfondie, plus volontaire menant à des mises en œuvres axées sur un changement de paradigme sociétal massivement validé ?...

L'état des lieux et des situations, amplement partagé et conscientisé, bute toutefois sur les moyens, les idées, les conceptions, la transposition d'un éveil en concrétisation des nouvelles aspirations telles que celles-ci se sont imposées dans le champ collectif des réflexions menées et portant à évidence...

Quoi faire de cette conscience, comment faire pour qu'elle s'incarne concrètement dans des projets opératifs, objectifs et efficients ?.....

 

C'est là la seconde et très déterminante étape ; laquelle se doit d'être en parfaite adéquation avec ce qui est ressorti du champ réflexif mêlant expériences transcendées, compétences acquises, imaginaire développé, novation libératrice des vieux schémas, audaces, volontés, désirs, courages, lucidités, motivations, stimulations, clairvoyances, aspirations et inspirations, convergences majeures d'entendements et cohérence au sein des dénominateurs les plus communs...

 

 

Des étapes à venir :

1 / Ce que nous ne voulons plus reconduire...

2 / Nos aspirations communes pour demain...

(Domaine social, politique, économique, culturel...)

(Quelles valeurs, quelle éthique, quelle philosophie de vie?) (Quelle place pour un soutien spirituel, une laïcité reconduite?)

3 / A l'aide de quelles organisations, de quelles représentations, de quels outils, de quelles méthodes, sous quelles formes validées démocratiquement et majoritairement ?

 

Réaliser un large consensus sur ce qu'une forte majorité d'individus ne souhaite pas voir reconduire une fois la « crise » passée implique au préalable un recensement « centralisé » puis synthétisé des attentes et des besoins clairement identifiés et largement autant que librement exprimés...

 

Elaborer ce « consensus », en réunir les bases et fondements, en structurer les contenus, en organiser la diffusion et la ratification ne sera pas une étape facile, mais cependant préalable et indispensable...

 

 

 

 

 

 

 

 

Quoi qu'il en soit rien ne se fera si la peur accompagne l'ensemble de ces projets et étapes de réalisation. Un aboutissement impliquera un ferme et vif désir associé à une ardente et obstinée volonté...

 

Les divergences d'idées, de concepts, d'approches, de méthodes, de finalisations se doivent d'être entendues et discutées afin de déterminer ce qui sera de nature à servir ou à desservir ce qui fait « humanité » et « Unanimité ».

Le but de cela étant d'étendre le champ des convergences et de tendre vers le plus grand consensus possible et ce, par des attitudes symbiotiques d'entendements majeurs où tous les partenaires de la réflexion sortiront « gagnants » et ce pour le bien de tous et de toutes.

(Certes, l'Utopie réside en cela même, mais l'important étant qu'elle suscite et procure la dynamique nécessaire...)

 

Les idées ne manqueront pas, les hommes et les femmes non plus et si des « moyens », des ressources viennent à manquer et qu'on ne peut les obtenir, il nous faudra les inventer, la difficulté majeure résidant, une fois encore, dans la nécessité et la capacité d'organiser et de structurer tout cela au sein d'une cohérence et d'une compatibilité entre pensées et actions...

 

Mais, sans une ré-évolution individuelle préalable, il ne me semble pas possible d'actionner un processus communautaire...

 

(Veille interrogation : est-ce l'homme qui fonde et façonne une société ou est-ce la société qui détermine l'activité et la place des homme ?)...

 

Il me semble prioritaire que l'individu réalise en lui-même sa « ré-évolution » et qu'il conjoigne peu à peu celle-ci aux autres jusqu'à un point dit de bascule sociétale.

 

Cela nécessitera que des pionniers entreprennent des premières expérimentations et que celles-ci soient exemplaires, authentiques, afin d'avoir valeur de démonstrations abouties aux yeux des « incrédules » ou des « hésitants » et « réticents »!

(Le développement d'une autre forme de pratiques agricoles est dans cette passe actuellement et il gagne du terrain.)...

 

Il faut toujours un certain temps avant qu'une entreprise novatrice ne fasse ses preuves et soit suivies d'effets qui s'en inspirent !....

 

Outre la notion majeur et prédominante de « solidarité », il ressort dans les attentes prioritaires un besoin tout aussi conséquent, d'équité, de justice, d'égalité, de juste répartition et rétribution qui fait particulièrement défaut (notamment, mais pas seulement, dans les traitements différentiels et injustifiés d'un ouvrage selon qu'il est réalisé par une femme ou par un hommes!)...

 

De même dans le rapport et dans la relation (à soi-même, à l'autre, aux autres, à la société, à ses institutions etc...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est aussi une invitation à repenser nos façons de communiquer, de même pour notre « langage » et ce qu'il véhicule d'entendements ou d'incompréhensions...

De même encore pour lister ce qui relève ou non de nos besoins essentiels (besoins biologiques d'abord, puis besoins complémentaires) (faire le tri dans le superflu, l'artificiel, ce qui relève du « consumérisme » exacerbé ou non etc...) et la meilleure façon de satisfaire ceux-ci sans que ce soit au détriment d'autrui !...

 

L'observation attentive, intime et suivie des événements que nous vivons et qui impactent la planète entière est particulièrement porteuse de saines leçons et de sages enseignements...

 

Ferons-nous exception aux attitudes néfastes qui ont suivies les graves événements passés où oserons-nous enfin muter et transcender une routine qui porte à reconduire sans cesse, dans une indifférence généralisée et une stupidité coutumière, nos fléaux quotidiens ?...

« L'après » se pense maintenant, circule à travers ceux et celles qui y réfléchissent posément dans le recul nécessaire et en se donnant les outils et les moyens pour mener leur réflexion à maturité afin de la conjoindre à celle des autres le moment venu et « organisé » à cette fin...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Grande question : Et après ? (SUITE)

 

 

Bran du Avril 2020

 

 

J'ai pu, jadis être optimiste, mais un optimisme si tant déçu que je suis passé au pessimisme (juste à la limite) espérant être cette fois être étonnamment surpris, mais c'est, en finalité, une attente rarissimement comblée !... Alors ?

 

 

Seule position « tenable » être autant réaliste qu'objectif !....

 

 

Globalement, généralement, je suis peu enclin à faire confiance à l'homme pour cesser de se tourner vers le pire en envisageant le meilleur de lui-même !...

 

 

Si ce dernier avait réellement su tirer leçons et enseignements des drames monstrueux et considérables que les générations qui se sont succédées n'ont cessé de fomenter pour leur propre détriment et celui de tout ce qui les environne, on n'en serait plus là  à se poser ou non des questions essentielles et primordiales sur un devenir planétaire « suicidaire » qui n'est finalement que la résultante inéluctable des œuvres de destruction et de prédation que nous décidons ou, au moins,cautionnons et validons par silence, résignation ou indifférence !...

 

 

 

Ce 21è siècle se devrait d'être l'Ere par excellence de la résilience et du changement de paradigme sociétal avec pour support principal un éveil et une maturation claire, lucide et objective des plans et niveaux de conscience tant individuels que communautaires...

 

 

 

Nous sommes doués paraît-il d'une intelligence elle-même soutenue par la raison ce qui ne nous empêche nullement de porter la folie aux extrêmes de ses déploiements aussi sourds qu'aveugles !....

(Je n'ai rien à l'encontre de la folie qui peut aussi s'avérer positive selon le sens qu'on lui donne et ce qu'elle met en œuvre, mais celle qui agite notre modernité est assez redoutable et effrayante !)...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons et disposons depuis des millénaires de tout un fantastique héritage de « sagesses », de leçons et d'enseignements issues de multiples cultures et civilisations qui tendent tous vers l'instauration et la maintenance des équilibres et des harmonies et donc vers des perspectives d'évolutions qui pérennisent et enrichissent la vie et le « vivant de cette vie »...

 

 

 

Il y a plus de 5000 ans déjà les Sages de l'Inde préfiguraient les récents lanceurs d'alertes et interpellaient leurs contemporains sur les risques encourus par l'humanité si elle ne suivait pas les recommandations faites pour sa survivance ; une survivance directement liée aux attitudes et aux comportements des hommes et des femmes entre eux et au sein de leur environnement...

 

 

 

Le faste impliquait le respect des lois, de l'Univers, de la Nature, la haute considération des équilibres et des harmonies et, le néfaste, l'inverse !...

 

 

 

Toutes ces traditions philosophiques, spirituelles, culturelles, sociales proposaient l'accès à une connaissance, des formations et des apprentissages axés et fondés sur l'acquisition progressive de la sagesse et des valeurs qu'elle induit et instruit au bénéfice de tous et de chacun... ce qui impliquait aussi une « maîtrise «  de tout cela et la capacité d'en transmettre les outils, méthodes et pratiques...

 

 

 

Parce que ces « sagesses » imposaient en fait des règles comprises, souhaitées et validées, impliquaient une discipline individuelle et collective et leur respect, régulaient les tensions et faisaient barrage à l'exercice d'un individualisme forcené et destructeur, elles furent peu à peu délaissées et abandonnées ; le « Moi » de l'individu et le « Nous » des communautés humaines d'appartenance reprenant presque partout son « hégémonie » en s'adonnant au culte effréné de la possession, de l'appropriation, de la domination  individuelle ou relevant de groupes en quête de puissances et de pouvoirs peu soucieux de liberté, d 'équité, de justice en ce qui concerne les « autres » !...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Diktat implacable, arbitraire, du Moi sur le Soi a engendré les situations dramatiques dans lesquels nous tentons de survivre  aujourd'hui!...

 

 

 

Une société humaine qui s'efforcerait d'être cohérence et concordante en elle-même, avec elle-même se devrait :

 

 

D'éveiller à conscience en nourrissant celle-ci afin qu'elle s'accroisse...

 

 

De mettre et de porter à « connaissance » afin de disposer des éléments permettant :

 

 

L'exercice d'un clair discernement et d'un juste choix...

 

 

De démontrer les vertus de l'équilibre et de l'harmonie et celles animant des communautés humaines fonctionnant librement et avec le sens de la responsabilité selon des méthodes « symbiotiques »...

 

 

De mettre à dispositions des espaces d'expérimentations concrètes de ces dimensions....

 

 

Elle se devrait d'appliquer à elle-même, à titre « d'exemplarité » ces lois aux dimensions médiatrices et régulatrices faites de concordances ajustées et de justes résonances entre une pensée directrice souple et modulable et une action en adéquation avec elle...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ET après ? ! (Suite)

 

 

Saurons-nous mettre authentiquement en œuvre les vertus dynamiques et constructives d'une Utopie de cette envergure et en être les pionniers dans un monde pour l'instant condamné à récolter les tempêtes que nous y avons semées?...

 

 

Il s'agit pour l'heure de revenir vivement au plus basique de nos Questionnements majeurs... (Le temps des constats et des bilans objectifs n'étant plus de mise !)

 

 

Il s'agit de mieux identifier les mécanismes et les pensées qui ont contribué à l'existence de l'avant afin de projeter ce que pourrait être un avenir différent et bien plus conforme aux aspirations de la « Sagesse »...

 

 

Une nécessite préalable me semble-t-il :

 

L'interrogation se doit d'être tout d'abord individuelle avant que d'être collective...

 

« Qui, Quoi, Pourquoi, Où, Comment, Avec qui, Avec quoi... »..

 

 

 

Bien des pensées convergent actuellement vers l'Essentiel et il était grand temps qu'il en soit ainsi...

 

(L'essentiel pourrait bien être l'un des noms de la nouvelle ère à venir !)

 

 

Ce terme s'applique prioritairement à la nature et à l'identification de nos vrais besoins biologiques et « complémentaires », mais non superflus !... Il implique aussi d'investir toutes nos facultés créatrices et novatrices et de faire de ces potentialités enfouies des réalités bien concrètes... (Sans omettre alors le recours indispensable et sans réserves à l'intuition, la perception, la vision, l'inspiration et l'imagination.)...

 

 

 

L'écheveau de notre modernité est si complexe qu'une chatte n'y retrouverez pas ses petits ! Nous ne pouvons rien espérer « tisser » de cet enchevêtrement de nœuds inextricables... la solution : jeter la pelote !

 

 

Et surtout et par la même, penser autrement la façon d'assembler des fils dans une interdépendance de cohérence qui ne devienne pas un hirsute fouillis incapable de dénouement !...

 

 

 

Changer les modes et méthodes de penser, sinon nous reconduirons les fléaux dont nous pensons nous être exonéré complètement !...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment je fais, avec quel enseignement, quelle méthode, quels outils, quel soutien, quel accompagnement, quelle motivation et stimulation, quelle conviction, quel entendement validé etc... ?

 

 

 

Nous voyons bien une nouvelle étoile en perspective dans le ciel, mais nous ne savons pas comment y accrocher, nos rêves, nos justes désirs, nos aspirations primordiales, nos idées sur un monde nouveau et différent  ?...

 

 

 

Nous ne savons pas comment remplir efficacement cet espace entre une pensée projetée ici et maintenant et sa réalisation adéquate dans le temps et l'espace !...

 

 

Il m'apparaît que cette appréhension nouvelle se devrait d'aller du microcosme au macrocosme... je m'explique (j’essaie tout du moins !)

 

 

 

S'il faut faire le ménage dans nos pensées, il me semble préférable de commencer à passer « le balais » dans notre « demeure intérieure » puis d'étendre ce nettoyage de printemps à l'habitat dans le quel j'ai séjour (seul ou avec d'autres présences) puis de balayer plus large jusqu'à cette planète qui est finalement notre maison commune !

 

 

Il s'agit principalement de faire « entrer de la Lumière » dans tout cela !...

 

 

 

Je vous le dit tout net, si j'ai une certaine vision et compréhension du « pourquoi », je ne fais qu'entrevoir plus ou moins et avec ombres et difficultés le « comment » et ce, sans me leurrer ni m'illusionner sur un aboutissement certifié et satisfaisant...

 

 

 

J'espère en une généralisation conceptuelle, concordante et accordée d'une conscience communautaire, mais du fait qu'elle repose sur une humanité bien fragile et parfois déroutante, cela ne me permet pas et ne m'autorise pas une certitude de finalisation heureuse !...

 

 

 

Quoi qu'il en soit, nous nous devrons de repartir de la terre (notre base, notre assise, notre fondement) et tant mieux si le ciel nous fournit une aide précieuse et généreuse pour notre progression et nos élévations !...

 

 

 

Repensons donc, notre relation avec la terre qui est sous nous, le ciel qui est au-dessus de nous et l'océan ou les eaux qui nous entourent sans omettre les souffles, l'air, le vent qui circulent entre tout cela...

 

Et voyons quelle place nous pouvons occuper dans cet ensemble sans lui porter atteinte et « dialoguons » avec lui !... (Nous avons tellement à en apprendre sur l'essentiel, le primordial, le fondamental et l'élémentaire !)...

 

Comment respirer, flamber, nager, demeurer terre à terre avec Cela ?...

 

 

 

Qu'est-ce qu'une source, qu'une racine ? En quoi et pourquoi cela me concerne directement et intimement ?

 

Qu'est ce que le minéral, le végétal, l'animal et enfin l'homme ?

 

 

Si je comprends ces « états », je peux mieux comprendre ce qui me constitue.... ma spécificité, mais aussi ma responsabilité envers tout le « Vibratoirement Vivant » !...

 

 

Si je m'expose puis « m'incorpore » au vent, à la pluie, à l'orage, à la tempête, au froid, à la chaleur, à la neige, à la glace, au soleil, à la lune, à l'aube, au crépuscule, aux marées, aux saisons... alors je serais plus près de la connaissance que j'attends de moi-même !...

 

 

Je pourrais cohabiter avec sens et intelligence dans cette maison commune qui est notre planète et si elle flambe je serais concerné par cet incendie et j'apporterai alors mon concours pour l'éteindre !.. (En faisant ma part de colibri comme dirait Pierre Rabhi)...

 

Procédant à mon alchimie personnelle de mutation, de changement, de transformation, je serais alors en mesure de me conjoindre à la compagnie des alchimistes en élargissant l'athanor individuel à l'athanor collectif !...

 

 

 

…///...

 

 

 

 

 

 

 

 

Un déficit de représentation...

 

 

 

Quelle « démocratie » si celle-ci demeure inféodée à l'économique, à la finance, au capital qui emprisonne plus qu'il ne libère, à une hyper emprise administrative coercitive, à une répression policière qui déborde largement les limites données par la Ligue des Droits des Hommes , les recommandations mêmes de l'ONU ?...

 

Quelle égalité quand les traitements sont différents entre possédants et dépossédés, entre hommes et femmes, quand une juste répartition des ressources et richesses n'existent pas, quand la budgétisation est plus importante que le sort et le bien être et la sécurité des patients et soignants d'un hôpital ?...

 

 

 

La liste serait longue des carences et déficiences, des abus d'un Etat envers ses obligations fonctionnelles dont la première est d'assurer la sécurité de la population !...

 

 

 

Les aspects non prévisionnels de cette pandémie n'expliquent et n'excusent pas tout loin de là !....

 

 

 

Comment et où et par qui rassembler la somme des réflexions individuelles conscientisées ? Comment condenser, classer et organiser ces réflexions afin que soit clairement exprimer :

 

 

ce que l'on ne souhaite pas reconduire de la société antérieure et ce que nous aspirons de mettre en œuvre pour construire une nouvelle société basée et fondée, axée et orientée, par libres choix concertés, sur la recherche en tout domaine d'équilibre et d'harmonie ?...

 

 

La pensée objectivement « maturée », l'acuité et la pertinence des réflexions, se doivent de précéder l'action et celle-ci se doit de mettre fidèlement en œuvre ce que la pensée induit et instruit...

 

 

 

Nous ne sommes pour l'instant que dans l'apprentissage de la première phase, mais la seconde suivra si nous voulons que cette épreuve soit transcendée et qu'elle débouche réellement sur une société nouvelle...

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE