Les dits du corbeau noir

PAS DE CORBEAU "CHAMANE" ? ! 2018 REFLEXION BRAN DU 28 08 AOUT

 

Beltaine Belgique mai 2016 110pm.jpg

Photo Bran du   (A Bruxelle)

 

 

 

 

Réflexions bran du     Août 2018

Pas de corbeau « Chamane » !...

 



Je ne saurai en aucun cas me qualifier de chamane pour les simples et évidentes raisons qui suivent :



Je ne vis pas au sein d 'une communauté dont j'ai charge d'âme, je ne suis pas le berger du troupeau des dites «âmes », de leur égarement en des cieux compliqués, de leur bonne santé « lumineuse » et « équilibrée »...

 

Je ne prétends nullement être apte à guérir qui ou quoi que ce soit, j'use tout au plus de paroles bienveillantes et bienfaisances et ce, dans la limite de mes connaissances, capacités, compétences et expériences personnelles, soit une façon bien à moi de « prendre soin » autant que je le peux de la vie et des vivants, de la nature et de l'univers qui nous enveloppe vibratoirement dans son troublant manteau ondulant et dansant de flux, d'ondes, de fluides, de forces, d'énergies et de lumières...

 

 

Je n'ai pas de parenté, de loin ou de près, avec des ascendants ou cousins ou oncles éloignés et exotiques qui seraient versés dans diverses pratiques magiques et qui auraient tenu des fonctions en rapport avec un savoir « d'initié »...

 

 

Ma maman était « Mère de famille » comme mes grands-mères et mes grands pères ne faisaient pas commerce dans l'ésotérisme, les tables parlantes, les tarots et autres pratique divinatoires, ils ne « reboutaient » point les corps partis de travers...

 

Donc pas d'héritages validant ou cautionnant des aptitudes en ce sens !

 



Par ailleurs, je ne prétends détenir aucun pouvoir, aucune puissance.

 

Je n'ai que ma force parfois malhabile, plus ou moins inspirée, parfois exaltée, d'aimer, d'offrir, de donner, d'accueillir, de soutenir, d'accompagner, d'instruire, de former, d'initier et de transmettre avec tout ce que j'ai moi-même reçu de la nature, de la vie et de ceux et de celles qui l'ont servie et la servent de leur mieux de génération en génération...



Je ne sollicite aucun argent, aucune rétribution, pour l'exercice naturel et fervent de ma fonction sacerdotale, la gratuité est ici un don, un retour de dons reçus au sein d'un rapport au sacré qui ne saurait en aucun cas être « monnayé »...



J'aide, volontiers, bénévolement, et à la mesure de mes moyens et capacités, celui ou celle qui le désire dans leur cheminement existentiel, mais mon rôle s'arrête là où il leur appartient de tracer leur propre route, leur propre carte, de confectionner leur propre boussole, de faire leur carnet de voyage spécifique et d'en écrire le déroulé, l'ensemble en toute liberté et responsabilité...



Je ne consomme pas de substances aux propriétés développées par Lucie et Eugène, pour mes ivresses, et en préambule, en prémisses, en préliminaire (savoureux il est vrai) de la plus sacrée de toute : l'Amour, j'émets selon la fièvre de mes lèvres et l'abondance de la source, quelques chants et musiques qui se veulent, se désirent, échos et résonances ajustées avec un Verbe et un Souffle de dimension universelle et « cosmique »...

(Sans renier au grand jamais les magnifiques et enchanteurs accents celtiques de ma palette de langages.)



Ah : Oui, c'est vrai, j'ai jouissance à « battre tambour »...

 

Non pour invoquer ou convoquer les « esprits », non pour gravir les neuf encoches qui mènent aux intermédiaires du ciel et à leur aide supposée, non pour faire fuir une panoplie de diabletons plus ou moins bien attentionnés, non, vraiment non...

 

Mais parce que « battre tambour » sans autre but ni objectif que de rentrer de plein cœur, de pleine peau, de plein sens, de plein corps dans un univers sonore produit par la pulsation rythmée de mes mains est bonheur véritable, authentique, voluptueux, jouissif, jubilatoire, extatique et qui plus est, partagé en cosmunion d'esprit...

 

C'est peut être là, en cet état vibratoire sensuel et spirituel à la fois que je peux je pense goûter à l'hydromel des déesses et des dieux !



Alors oui, le corbeau reste un corbeau ordinaire pour autant que les corbeaux le soient (ce dont je doute car ce sont de « drôles de zozios » à ce qu'en disent les scientifiques qui les observent.)



Alors non pas de corbeau chamanique faisant choux gras de la naïveté, de l'ignorance, de la stupidité, du désarroi ou des angoisses, de la perdition ou de l'errance de ses semblables...

 

Un corbeau qui fait becquée de vie et de tendresse de vie ce qui requière déjà quelques dispositions n'est-il pas ?

 

 

Beltaine Belgique mai 2016 111pm.jpg



28/08/2018
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