PASCAL LAMOUR LES CARNETS SECRETS DU DRUIDE (PARTIE 2) BRAN DU (2020 02 04 AVRIL)
Photos Bran du
Pascal LAMOUR Les carnets secrets du Druide
(La sagesse des Hommes, le Pouvoir des Esprits)
Edition Ouest-France
Photographies de Pascale Desagnat
Un Ouvrage « recommandé »....
Lecture, Extraits, Notes et Commentaires Bran du
Contact : Pascal Lamour (Druide Liamm en Hengoun « le Lien de Tradition ») contact : www.pascallamour.com
Avant-propos : Je reviens avec plaisir sur cet ouvrage et en prolonge la lecture ou relecture....
Je relate ici ce que j'ai retenu de cette intéressante publication et ce, au risque parfois d'interprétations possibles de ma part...
A vous de vérifier cela selon votre propre lecture...
Pascal Lamour est Druide, mais aussi spécialiste en pharmacopée (usages divers et connaissance du monde végétal). C'est aussi, en tant que barde, un excellent musicien et chanteur, ceci doublé d'un écrivain et d'un conférencier...
(Ce qui est tenu et considéré comme « secret » c'est, essentiellement, selon l'auteur, ce qui entoure le rite dit d'initiation au niveau de ce qu'aura vécu et mémorisé de son « passage » l'initié au cours de cette cérémonie.)
Par ailleurs et comme l'atteste l'auteur lui-même : « le druidisme n'est en aucun cas une société secrète. »...
…///...
Préambule :
« Savoir situer l'essentiel là où il se trouve... » P Lamour
« Toute personne est en recherche. Si sa recherche est spirituelle, peut-être trouvera-t-elle ici de quoi alimenter sa réflexion. »
Cette formulation fort prudente est un rappel du caractère et de la nature non prosélytique de la Tradition qui « farouchement » respectueuse de la liberté individuelle ne saurait d'aucune façon et sous aucune forme chercher à « convertir » quiconque à ses idées, pensées et croyances.
Une attitude prosélytique serait totalement antinomique avec l'Esprit de la Tradition, laquelle n'a jamais instituée ou fomentée de « guerres de religion » !
La vocation et la fonction druidique consiste ici à « porter à connaissance » une spiritualité, une philosophie, une culture, une mémoire, soit tout un domaine méconnu, ignoré, travesti parfois, souvent mésestimé.
Porter à Connaissance donc et ce, à partir de faits, d'éléments et de témoignages vécus ouvrant à réflexions avec, pour chacun et chacune, l'usage fort souhaitable du libre arbitre et de la libre critique... (N.D.R.)
Extraits :
A titre de préliminaire :
« Pour les Druides, le seul véritable chemin de la pensée s'exprime par la Parole...
Cependant, si transmettre est un devoir, il nous faut accepter que les mots puissent s'écrire, ainsi nos voix et celles de nos ancêtres continueront-elles de résonner. »...
Pascal Lamour nous rappelle ici que l'Oralité est le véhicule, la formulation, l'expression naturelle et traditionnelle de la Parole Druidique qui ne saurait être fixée, codifiée et écrite et donc figée définitivement dans le temps et l'espace et donc soustraite ainsi à la loi dite d'Evolution qui est la sienne. (N.D.R.)
« L'écriture est censée « fossiliser » les arcanes de la Parole Druidique...alors qu'il s'agit de « faire vibrer les mots, leur musique intérieure. »
(Ce qui est, par excellence, du ressort plus spécifiquement de la fonction bardique dont la Parole est flamme et mouvement de vagues, foyer flamboyant et marée d'écume... N.D.R)...
« Depuis toujours, pour les Druides, les eaux représentent le miroir des Esprits de la Celtie qui, s'y sont dissous et doivent toujours y être assemblés. »
(La science moderne à démontré les capacités et facultés de l'eau à être un élément de mémorisation et un véhicule de données et d'informations. N.D.R.)
« Je n'ai jamais pu me résoudre à accepter les termes d'une évolution de pensée qui n'aurait pas été passée au crible de la contestation par les chemins de la démonstration indéniable. En réalité, c'est du rituel que me vient cette révélation. »...
« Pour le Druide, la maturité s'acquiert au contact des éléments de la nature, non en honorant seulement les dieux ou les déesses invisibles, mais en se laissant transporter par le vent, la pluie, le soleil, la lune, les plantes, les animaux, les minéraux qui sont je le pense, les premiers liens avec toute œuvre spirituelle, bien au-delà de ce que peut décider chaque être qui la compose. »...
(En effet, le premier, la source, la souche et la racine de tous nos « enseignements » de sagesse, d'équilibre, d'harmonie, d'entendement, de conceptualisation, ce sont ceux dispensés en permanence par la nature et les règnes qui y cohabitent selon les lois mêmes de la Vie et de l'Univers. N.D.R)
« ...En arpentant les chemins, à la recherche de quelques inspirations, il m'arrive de percevoir de l'univers des mouvements furtifs que je considère comme des évidences qui viennent enrichir mes pensées et mes doutes...
Rien n'est vérité. »...
(La « Vérité » ne saurait, pas plus que l'Amour ou la Poésie et même notre Tradition, se « définir une fois pour toute » sans que son « Essence » en soi aussitôt « évacuée »...
Ce qui pourrait s'apparenter à une « Vérité » ; c'est, à un moment offert et donné du cheminement existentiel, un sentiment conscient d'entendement, de compréhension, d'affinité, de résonance et de correspondance ajustées et adéquates ; un sentiment, une perception, une vision profonde et intime, troublante et émouvante le plus souvent d'un « accord », d'une concordance et d 'une cohérence réalisées « ici et maintenant » entre soi et ce qui interpelle et révèle de « signifiant » et dont la permanence, la durabilité, seront objectivement soumise dans le temps et l'espace à la vertu nécessaire du doute... N.D.R)
« Est-ce que les choix que nous réalisons nous appartiennent réellement ou est-ce que les rencontres que nous faisons ne sont que fortuites. Est-il vrai que nos vies sont libres et que nous décidons seul du cours de notre chemin ? Qui sait ? »...
(La question posée est celle de l'existence d'un « déterminisme » préalable à l'existence ou non...
Oui, qui sait ? Qui peut savoir ? Si on en reste au savoir nous ne saurions progresser dans une recherche de connaissance, le savoir étant un tremplin pour s'élancer dans la quête de la connaissance au sens où « connaître » signifie « naître ou renaître avec » ce qui explicite une démarche qui porte sur l'origine de tout être et de toute chose et sur la « finalité » ou le « but » de toute existence ici-bas.)...
(Existe-t-il une volonté non nommable, non connaissable, qui transcenderait l'état d'humanité et qui serait « l'investigatrice » de celui-ci afin de satisfaire un but laissé à notre « découverte », à nos appréciations et à notre validation éventuelle ?)...
(L'idée formulée ici étant que chacun serait à la fois semblable aux autres sur certains plans, mais unique et spécifique en d 'autres et que cette « spécificité » identifiée et mise volontairement en œuvre par son dépositaire viendrait constamment « informer » l'Univers du fruit de l'expérience existentielle ainsi réalisée afin que la Vie, le vivant, poursuivre la « Loi d'Evolution » et cela pour autant que cela se fasse en toute liberté de choix et d'adhésion afin que « l'expérience » porte réellement et objectivement à fructification !
Cette « éventualité », de nature associative et « partenariale » avec le « Tout Cosmos », est seulement une piste de réflexion parmi beaucoup d'autres ! N.D.R)
« Il me semble que toute la sagesse du Druide est de parvenir à l'alliance intérieure, à réunir ses contradictions, toutes personnelles, pour que la nature universelle ne fasse qu'un de notre être ; principe que l'on retrouve d'ailleurs dans la plupart des démarches spirituelles : être en parfaite union avec soi-même pour pouvoir partager. »...
(Je ne saurais que valider totalement ceci... N.D.R)
« Le druidisme : une spiritualité pour demain. »...
(Indéniablement, mais associé à d’autres Traditions se respectant mutuellement et concourant ensemble à un profond changement de la société hyper matérialiste ambiante. N.D.R)
« Les spiritualité des Druides est ancienne, mais aussi très actuelle. Elle occupait jadis une partie importante de l'Europe. Dorénavant, elle dépasse les murs de 'Europe, par les migrations successives et les mouvements de population à l'échelle mondiale...
Avec les éléments dont nous disposons ; définir le rôle du Druide dans la société moderne est possible...
Je vous propose de regarder au plus prés les connaissances ancestrales, et j'essaierai de vous apporter ma compréhension de la spiritualité elle-même pour une pratique actuelle ; mais aussi de ses rituels, de son symbolisme, de ses forces, celles qui peuvent nous aider à mieux nous entendre et à exister dans le grand cycle vivant au quotidien. »...
(On ne saurait mieux dire et plus parfaitement N.D.R)
De L'initiation :
« Le rituel est un lien direct avec l'Autre-Monde...
Le druide s'installe dans une démarche initiatique...
Une vie de travail initiatique ne suffirait évidemment pas à cerner le druidisme sous toutes ses formes...
Le premier pas s'insère dans une démarche initiatique par un ésotérisme moderne (Un ouvrage alchimique interne, intérieur à la personne opératrice, lucide, volontaire, cohérente et consciente au sein de son propre athanor corporel. N.D.R)
« Je défini le druidisme comme un ésotérisme ; c'est-à-dire un passage nécessaire par l'initiation pour passer de l'état de profane (exotérisme) à l'état d'initié et ainsi entrer dans l'assemblée des Druides (ésotérisme). »...
(Définir le druidisme tout en expliquant qu'il possède de multiples formes et qu'une vie ne suffirait pas pour en faire le tour et en épuiser la « substance » est quelque peu contradictoire N.D.R)
« Le Druidisme est une démarche initiatique (Il inaugure d'un commencement...)
« Le secret ne réside pas dans l'ésotérisme lui-même, mais dans le fait de vivre l'initiation comme un événement personnel et inoubliable. C'est le premier lien avec les forces supérieures, la modification créé est unique et intime. Est secret ce qui est un principe inconnaissable, impénétrable, insaisissable...
Naturellement, le rôle du Druide est d'ouvrir l'espace sacré à l'initié par le rituel d'initiation, comme dans tout rituel. Il doit ensuite l'aider à poursuivre le développement de ses recherches ; c'est tout le sens de sa démarche initiatique...
Le plus fort de la voie initiatique est de la vivre avec son cœur, d'abandonner un instant son rapport à la pure pensée et d'accepter de laisser voyager son esprit dans le cercle de la « connaissance », celle des ancêtres, des dieux, des héros.
Ce chemin vers la « connaissance » n'a, bien entendu, rien à voir avec le savoir. Mais avec la sagesse et la sapience, oui...
Les symboles nous aident, ils nous conduisent à la compréhension de l'essence du Druidisme. Universels, ils parlent) à tous, tout en laissant à chacun son propre regard.
La nature en est le témoin.
Le Druide, lors du rituel, devient le pont entre les humains et le monde spirituel...
En Druidisme, nous ne sommes pas dans une religion du livre... C'est une chance pour nous ; celle de ne pas subir un dogme et de disposer d'orientations spirituelles qui nous tracent un espace illimité, aux multiples dimensions connues et inconnues...
Aujourd'hui, ont abouti à la perte de la notion de « parole donnée » et nous sommes toujours à la recherche de la « parole perdue »...
(La Parole étant Souffle, Vibration, Respiration, Onde, Flux et Influx, Farine de l'Air, Quintessence, Verbe, Eau et Feu, Chant, Danse, Poésie, Science, Eloquence et Musique, elle réside et demeure bardiquement et à jamais en Cela et par Cela même au Sein, en la Matrice, Dans le Chaudron d'abondance, en l'Essence, en la Substance de ce qui Fût, Est et Sera « de toute éternité » pour « toute éternité » donc... Elle n'est donc en rien véritablement « perdue » et comme le dit si bien CH J Guyonvarc'h, « ce sont les hommes qui l'ont « oubliée »...
Elle ne demande que des lèvres, des sons et des voix pour se faire entendre, comprendre et aimer ! N.D.R)
« Inconsciemment, cette perte conduit au non respect de la nature, des êtres qui l'habitent, de l'attache au passé, au Grand passé de la Tradition. »...
« C'est dans sa mutation que réside la force d'une croyance, d'une mystique, d'une philosophie ; cela nous indique qu'elle est vivante...
Le Druidisme n'est pas une vérité, il ne s'attache qu'à la chercher et tenter d'en approcher quelques particules.
Sur la voie, le principal n'est pas de trouver, mais de chercher...
Ce n'est pas la forme qui est importante ; un rituel reste un rituel ; c'est le fond initiatique qui nous concerne et celui-là est constant...
La rupture apparente de la transmission ou encore le changement de forme ne mettent absolument pas en cause ce qui nous importe le plus...
Les fondements du Druidisme...
« Je n'opposerai jamais Druidisme et néo-Druidisme. Je considérerai notre pensée comme un ensemble unique en mutation où chaque génération apporte sa pierre à l'édifice...
Il n'y a pas non plus à imaginer des dogmes nouveaux (Ce qui serait absurde et contradictoire car il n'y a pas de "dogmes anciens NDR) à rechercher un syncrétisme (source de fortes confusions NDR) pour installer le druidisme dans un enseignement qui le rendrait plus « tendance ». Notre discours est en évolution incessante.
La connaissance acquise sert à élever la conscience, à repenser le rapport à l'homme avec son environnement, et lui permettre d’accéder au bonheur...
Il s'agit de tenter de se rapprocher de l'image originelle, de permettre la réflexion et d'offrir une proposition universelle. »...
La fonction du druide :
« Son seul objectif consiste à faire émerger ou ré-émerger une pensée profonde, installée au fond du Németon depuis des millénaires pour la partager …
Aussi notre rôle de Druide, et bau-delà, de tous ceux qui ont une conscience de la diversité qui nous environne, est-il de repositionner la fonctions sacerdotale au cœur de la vie sociale, réintroduire la fusion première avec la nature et son respect, avant que le ciel ne nous tombe sur la tête !...
Le Druidisme est la spiritualité que nous perpétuons...
« La forme de druidisme dont nous allons parler est attachée à la civilisation celtique, mais rien ne nous empêche d'imaginer qu'elle même est une résurgence d'une pensée précédente assimilée par les Celtes ; en tout cas nous ne pouvons l'exclure d'emblée...
Le Druidisme n'a jamais vraiment disparu, il a survécu entre autre au travers des religions révélées ou permettant de les influencer fortement comme en Bretagne par exemple. »...
(Je ne validerai pas, ni bien d'autres chercheurs, cette idée que les premiers cadres Chrétiens seraient constitués en partie et en quelque sorte de « druides » reconvertis au christianisme ou encore que la pensée druidique ait fortement influencé le monde Chrétien ?...
Je pense que ce «dossier » mériterait une bien plus grande investigation et de nombreuses et prudentes « réserves »...
Les moines chrétiens, irlandais ou gallois, sont d'authentiques « Chrétiens » qui incarnent la Parole évangélique à la lettre tout en exprimant quelques différences de sensibilité et de conceptions qui heurtent davantage l'institution Chrétienne que les valeurs évangéliques...
Ce sont des chrétiens qui font miroir à une institution catholique qui comporte bien des relâchements et des défaillances et dérives « matérielles » et « humaines » face aux exigences de la Spiritualité !...
Le Pape et les évêques feront tout pour faire disparaître au cours des siècles les « règles » qui régissent le monachisme celtique. Ils arriveront à leur but vers 930 environ date où cessent définitivement ce monachisme à l'abbaye de Landevennec en Bretagne !... (Les brebis « égarées » sont ainsi ramené à la bergerie papale!)
Nous avons toutefois la grande chance que ces chrétiens exemplaires pour la plupart soient irlandais ou gallois et fortement attachés à leur pays, à leur mémoire, à leur passé, à leurs mythes et légendes pour avoir transcrit sur parchemin une partie importante de la mémoire celtique même si c'est aussi en censurant tout ce qui touche au sacerdoce druidique et en apposant plusieurs couches de vernis chrétien sur ce monde « païen »...
On n'oubliera pas cependant la contestation légitime et argumentée de Jean Scot Erigène (récusant par exemple la notion de « péché originel » qui sera durement réprimée au titre d'hérésie... Une notion chérie par les inquisiteurs et instaurée par le pape par la suite! N.D.R)...
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« Le barde est le garant de la mémoire celtique. »
Il n'est pas seulement un poète, un conteur ou un chanteur qui sont des qualifications réductrices de ses compétences...(NDR)
« On ne naît pas Druide,on le devient... C'est une recherche d'humilité et de vérité par tous les moyens. C'est un acteur responsable et un humain qui reste perfectible et c'est tout l'objet de sa recherche. Il garde en conscience sa proximité avec 'Autre-Monde, de la mort, comme une partie naturelle de la Vie. » (Dont acte NDR.)
Il faut à mon sens cesser d'affirmer que la mythologie se trouve dans la Tradition et sa continuité dans le folklore. »...
(Tradition vient du latin « Tradere » qui à le sens de « transmettre », en quoi et pourquoi la Tradition que nous servons ne serait pas inscrite dans une lignée humaine et spirituelle dont les fondements relèvent d'une mythologie et d'archétypes dont les récits celtiques regorgent ?)...
« Mon druidisme est un pont entre les dieux et les hommes, un axe du monde...
Pour être druide aujourd'hui ; il suffit d'être en accord avec les fondements qui portent l'originalité d'une conscience connectée, elle, nécessairement au monde des Celtes.
Mais la spiritualité n'a pas de terre. »... (Ceci aurait mérité un développement NDR)
Comment devient-on Druide ? :
« Il suffit d'être au bon endroit, au bon moment. »
L'émerveillement (partout présent) (Monde et Autre Monde vivant en « symbiose »)
On notera la capacité « onirique » des Bretons...
Il s'agit de laisser voyager sa conscience...
De s'en remettre à la grande beauté du Monde. »...
Pascal Lamour nous entretient de nouveau ici de sa conception du Monde druidique selon un schéma ordonné autour de Trois mondes (A priori, une autre conception et vision de la Croix dite Druidique...)
(Ces « Trois Mondes » sont présentés comme étant une synthèse de la pensée druidique. La prudence aurait voulu de dire ou de repréciser qu'il s'agit ici d'une synthèse pertinente, innovante, intelligente et interpellatrice toute personnelle et non celle accréditée par l'ensemble des Druides et Druidesses!N.D.R)
Le premier monde est celui de la Terre (un Monde élémentaire), celui du corps et s'inscrit dans un temps linéaire...
Le second Monde est celui de L'Eau, de l'Esprit et s'inscrit dans un temps parallèle...
Le troisième Monde est celui du Ciel (c'est le Monde des Dieux, le Gwenved (le « Monde Blanc ») lequel s'inscrit dans un temps circulaire...
(Il y a progression et passage d'un Monde à l'Autre.)...
le passage entre les Mondes se fait grâce aux « Passeurs » (de toute forme)...
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« L'Île est un symbole majeur (à la fois commencement et aboutissement), mais pour un cycle nouveau.
En réalité nous ne parlons jamais de fin car tout n'est que migrations...
Tout est dans le rituel...
L'objet d'une cérémonie c'est aussi se reconnecter à sa voie rééquilibrée, ré-harmonisée...
Les problèmes de santé résultent d'une dissonance (une perte d'harmonie) lorsque l'homme se sent en équilibre, il est en harmonie. Le lien avec les 5 éléments participent de cela...
C'est aussi la recherche d'une stabilité...
Le Németon (le Cercle fraternel et sacré que forme la Clairière) représente le Cosmos...
La Nywre c'est le 5è élément, la Quintessence encore appelé la Farine de l'Air ? Il coordonne les quatre autres et se trouve constitué d'une part de chacun d'entre eux ( A l'image de l'Irlande dont Tara représente le centre des quatre provinces. N.D.R) C'est une synthèse, une Energie...
C'est le catalyseur nécessaire à toute forme de vie...
La Musique est l'objet d'une colonne physique qui participe à l'équilibre du monde...(Usage de la « respiration » et pratique de « l'Awen » (le Souffle inspirant.)...
L'harmonie produit la sérénité. L'égrégore est développé particulièrement lors de la chaîne d'union...
Le Monde de l'EAU :
L'auteur nous déclare qu'on lui aurait enseigné les « esprits » de ce second monde...
« Lors des appels cardinaux est appelé le Saumon...
La Source est un lieu de passage intermédiaire entre le 1er et le troisième Monde. »...
« Il ne faut pas confondre l'esprit qui fait partie du corps car il est relié à la pensée et au conceptuel, avec l'esprit qui quitte le corps lors de la mort physique et qui rejoint tous ceux du second monde. » (Le monde de l'Eau accueillerait le passage des esprits en migration !?)
(Ce paragraphe ne me paraît pas très « clair » qui laisse penser que le corps humain est animé par deux esprits ; un lié à lui et mourant avec lui et l'autre rejoignant un autre monde « intermédiaire » après la mort ? !
Dans beaucoup de Traditions on parle d'Esprit ou d'Âme en exprimant la même chose, dans d'autres on différencie ces termes...
L'auteur évoque plus loin la notion d'Anaon qui à le sens d'Âme en breton, laquelle rejoint à la mort le 3è monde (le Gwenved.)
Peut-être faut-il entendre ici une distinction entre Esprit (l'Anima) et Âme ! N.D.R)
Il est dit par ailleurs que le druide appel les esprits et les âmes des mondes supérieurs, il serait peut être profitable pour éviter la « confusion » de connaître et de comprendre quelles différences sont alors faites entre Âme et Esprit si différences il y a ! …
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« Les personnages féminins se rapportent au principe aquatique, à la connaissance spirituelle et initiatique...
Le monde de l'Eau est un passage obligatoire sur le chemin des métamorphoses...
Le Saumon est l'un des grands esprits appelé en cérémonie, il exprime l'immortalité de l'âme, il est symbole de connaissance, de sagesse et de science ; c'est une nourriture initiatique. Le saumon est sacré. »...
(Il serait peut-être utile de situer l'origine de ces appels cardinaux associés à un « animal-symbole » comme le saumon.
Je n'ai pas trouvé trace de cela dans les collèges que j'ai fréquenté ou visité, si ce n'est à l'O.B.O.D (créé après une scission au sein du Druid Order anglais.)..
Pas de trace fiable de ce genre d'invocation cardinale non plus dans les nombreux documents étudiés ne relevant pas de l'OBOD et de ses sources personnelles...
Pas de trace non plus auprès des études des chercheurs émérites de la religion et de la mythologie celtique !
En terme de « rituel » nous avons très peu d'éléments dans le corpus de données connues et attestées...
Les « pratiques » cérémonielles druidiques actuelles ne sauraient être certifiées comme étant celles pratiquées par les Druides de l'Antiquité, nous serons toujours dans une interprétation, une supposition, une possibilité ou une probabilité, ou encore une supputation etc...
Il est irritant quand posant la question du pourquoi de tel rite on vous répond : « c'est comme cela que j'ai vu faire !»
Pas d'éléments de précision, pas d'argumentaire, mais la reconduction fidèle d'une ignorance qui revient à faire des gestes ou à prononcer des paroles sans comprendre ou sans connaître pourquoi précisément on dit ou on fait ceci ou cela ? !
On peut parfaitement innover ou reconduire des rites « inventés » ou reconstitués approximativement depuis la résurgence en 1717 de l'expression rituélique celto-druidique, mais, la moindre honnêteté intellectuelle oblige à indiquer les sources et provenances et motifs des rites pratiqués....
Nous disposons par exemple d'une indication incontestable en ce qui concerne le placement sur le Cercle de la bataille, de la musique, de la prospérité... (Ceci indiqué dans la « répartition du domaine de Tara.»)
Mais rien ne nous permet pour un autre exemple de certifier que les « talismans » attestés que sont la lance, l'épée, la pierre et le chaudron sont précisément à tel ou tel emplacement sur le Cercle et encore, pour autant qu'ils furent, dans les temps, anciens disposés ainsi sur le dit Cercle...
Si la « novation » des formes est souhaitable, elle implique qu'on rattache celle-ci à « l'Esprit », aux sources spirituelles, philosophiques, mythologiques, symboliques et analogiques dont elle est issue...
« Le Monde de l'Eau est un passage obligatoire sur le chemin des métamorphoses. »...
L'Autre Monde des Celtes :
Pascal Lamour propose un schéma intéressant, interpellateur et novateur qui pour partie revisite la Croix dite druidique elle-même issue d'une conception « relativement récente » dont l'existence et l'usage sont privés de sources originelles explicites et attestées et qui ne figurent dans aucune étude et recherche dignes de ce nom au sein du corpus littéraire ou archéologique à disposition...
Il serait cependant dommage, regrettable et préjudiciable que l'on considère ce schéma (qui mérite notre attention et notre réflexion) comme étant le modèle et la référence de tous les chercheurs et de tous les druidisants...
L'étude du Barddas gallois, fortement christianisé par ailleurs et ce pour une grande partie du document, comporte des éléments à retenir est certainement issus d'une grande antériorité et remontant à la transmission orale, mais aussi beaucoup d'apports bien postérieurs à celle-ci qui demandent une grande prudence et un sérieux « discernement » non dénoué de rationalité......
Remarque importante :
Pascal Lamour, en nous « proposant » ce schéma, fait preuve exemplaire de sa fonction et qualité de barde et de druide qui se doit de servir la loi dite d'Evolution et donc de faire progresser autant les formes que les entendements tout en demeurant étroitement connecté à l'Esprit, au Principe, à L'Essence, à l'Anima de notre Tradition...
Les Druides de l'Antiquité ne procédaient et n'auraient pas procédé, selon moi, autrement...
Merci et gratitudes à lui...
Il appartient à chacun et à chacune de se reporter à l'ouvrage précité pour se faire ,eux-mêmes une idée précise de cette « proposition »...
Pour simple rappel quelque peu « réducteur » ce schéma
présente Trois Mondes au sein duquel s'opèrent une progression, des « passages » évolutifs dont la « finalité » ou plus précisément et exactement l'objectif existentiel consiste, pour l'Âme (ou Anaon), à rejoindre le Monde Blanc de la toute et pleine Energie-Lumière (le Gwenved) symbolisé et traduit analogiquement par une Île synonyme d'Eternité... La Croix dite Druidique propose de même un tel acheminement. NDR)...
Le Rituel :
« Par le rituel le Druide se relie au second et troisième Monde. »...
(Au monde dit de l'Eau et au Monde dit des Dieux.)...
« Le rituel consiste donc pour l'officiant à appeler les esprits et les âmes des mondes supérieurs, de leur verbaliser les demandes dans la forme rituelle qui convient, précise et formelle. »...
De la Spiritualité :
« A l'origine, le lien spiritualité-remerciements était primordial pour maintenir la paix et assurer la nourriture des tribus...
Il y avait symbiose avec la Nature....
Pour moi, comme dans l'Antiquité, c'est la spiritualité qui organise la société et non l'inverse...
Dans la vie quotidienne il n'y a pas de séparation entre le profane et le sacré. »...
De la Druidité :Pensées et idées :
« Il est important de reprendre contact très régulièrement avec l'essentiel...
Il n'y a pas de déterminisme, mais des « influences »...
Il faut être disciple de l'essentiel...
C'est une tradition qui nous propose de ne jamais être dans le jugement ou dans la dualité des principes manichéens...
Le rêve est le prolongement de la Création du Monde...
Nous sommes dans une pensée polaire...
Il n'y a aucune hiérarchie dans les mondes d'existence...
Un Druide devient un être libre qui s'abreuve à la fontaine des connaissances...
L'initiation est un départ...
Il s'agit de modifier sa propre conscience...
C'est là que résidait l'essence de la démarche initiatique et par le rituel. Je compris que cheminer aller demander des efforts...
(Mais, pour qu'il y ait demande « d'initiation » cela semble supposer au préalable qu'une conscience préexiste qui sollicite la dite « initiation » et ce, afin de mettre en œuvre et développer ce pour quoi elle existe !...
C'est peut-être là et en cela que réside la vocation essentielle de toute « conscience ».
Dans un « Cercle » dit « initiatique », l'impétrant qui sollicite son « initiation » soumettra sa demande à des « pairs » eux-mêmes « initiés » lesquels pourront ou non par voie majoritaire valider ou non cette demande. Demeure cette question essentielle : sur quelles bases « objectives », réelles, sera déterminée le refus ou l'acceptation ?...
Parmi les Invités :
Jean Paul Savignac... éminent linguiste, écrivain, chercheur et conférencier...
« ...Il s'agit d'enrichir notre spiritualité, de se transmettre et de prolonger nos connaissances...
Mieux comprendre la spiritualité qui nous habite et la faire progresser pour qu'au monde moderne elle apporte quelques réponses, de celles que nos ancêtres ont semées sur les terres celtiques...
C'est une « jubilation » que cela...
Cependant : « Il nous manque des verbes, des noms abstraits, il nous manque les chants aussi... »
On divinise des forces, je pense et comme héritiers Indo-Européens, je penche fortement pour le polythéisme...
Les Gaulois ne veulent pas faire du « beau », mais du puissant...
« Je reste sur le seuil, je suis un nostalgique du sacré, mais je n'y entre pas. »
Il n'y a rien de providentiel... c'est le fruit du hasard...
L'univers céleste est incompréhensible pour beaucoup, certains veulent l'analyser, comme les religions et d'autres veulent le dominer, comme les sciences. »...
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Le Gwenved....
« L'île, la Terre des jeunes, le symbole de la Terre sacrée où, sur l'Île, toutes les âmes des peuples rejoignent le monde blanc ; le Gwenved ; le 3è Monde...
Vers quelles métamorphoses finales ?...
L'énergie vibratoire des quintessences remet le corps et l'âme en harmonie...
Rien ne nous permet de parler d'astrologie à propos des druides, nous savons seulement qu'ils maîtrisaient fort bien l'astronomie. »....
Les « Origines » :
« ...Les Dieux ne sont pas à l'origine du monde, ils ne l'ont pas « créé » ; ce sont des concepts « métaphysiques » qui n'ont pas besoin de « représentation » pour exister...
Les représenter les installe dans un temps défini, ce qui contredit l'idée d'infini des Celtes de l'Antiquité...
(Le terme « infini » n'est pas à confondre avec le terme « immortel »)...
A mon sens, c'est d'ailleurs cette conception de l'infini qui nous entraîne à hésiter entre le druidisme vu comme un monothéisme ou comme un polythéisme. La multiplicité des dieux et des déesses n'est peut-être qu'apparente et correspondrait à différents aspects d'une divinité supérieure...
Une certitude : aucun dieu n'a de pouvoir absolu...
La question reste posée en tout cas pour nous...
Ce qui nous vient ne vient pas d'un dieu omnipotent, mais d'un souffle primordial. »...
(On ne saurait, une fois de plus, mieux dire! N.D.R)
« ...Les choses naissent, vivent et meurent, tout se transforme...
Pour le Druide, pas de début, pas de fin, rien ne meurt, tout se métamorphose... Pas de commencement ni fin donc, mais des mutations successives...
De ces transformations naissent les énergies, la force motrice qui anime tout cela symbolisé par le serpent (l’Ouroboros) ou encore par les entrelacs omniprésents dans nos Traditions...
Avant eux un germe primordial ou un souffle, origine de notre univers, lui aussi cycle dans cette succession infinie...
L'origine de notre monde : un œuf cosmique...
Notre monde, dans les différents cycles de la création est donc issu d'un germe primordial représenté par l'oursin fossile, symbole de l’œuf cosmique, l'embryon d'or d'origine immémoriale .
De cet œuf vont naître les dieux et les hommes. Les dieux habitent les cieux divins. »...
Quelques symboles de genèse chez les Celtes :
« Après l'oursin fossile, le serpent, voici le dragon...
(Il symbolise le combat contre Satan et le paganisme.»...)
Du Nord :
« La naissance du Druidisme est polaire et non solaire...
Le sanctuaire est là où réside le Druide.
Une fois admis que notre monde est issu du souffle primordial, sur notre terre, nous plaçons l'origine de nos peuples au Nord...
L'Île : le chemin du Nord symbolique...
La mythologie et la tradition nordique s'en souviennent. Les traditions du druidisme viennent des îles du Nord du Monde (indissociables des îles du Nord symboliques)...
Aujourd'hui, l'île représente encore le chemin de toutes les âmes. »...
La Mort / L’Eschatologie...
« La métamorphose... La transformation « morphologique » de l'homme nécessaire pour aller visiter l'Autre Monde. Nous nous situons ici dans des changements d'états et non de corps et encore moins de niveaux d'existence...
« La mort est le milieu d'une très longue vie » dit Lucain à propos de la pensée des Celtes à ce sujet, cela invite à un après, mais aussi à un avant.
« Le concept de métamorphose ne doit pas être confondu avec celui de la résurrection ou encore de la réincarnation ou de la métempsycose du monde spirite ou oriental...
L'Âme est immortelle et l'immortalité est pour tous mais surtout dans une fusion permanente entre notre monde et l'autre-monde...
L'homme est intégré à l'autre monde quelque soit sa condition.
Les âmes participent à la constitution de la grande terre des Anaons (Le 3è monde).
La forme humaine habite dans le premier monde, les esprits « vivent » dans le monde intermédiaire et les âmes dans la couche la plus élevée.
Pour passer de l'un à l'autre (des mondes) soit pendant « sa vie » soit après « sa vie », l'homme va donc devoir se transformer. Cette transformation n'est que dans son apparence et c'est bien ce que formule Jules César « les âmes ne périssent pas et passent, après la mort d'un corps dans un autre.»
En réalité les âmes du 3è monde sont partout et constituent l'énergie suprême...
Le 3è monde est un monde merveilleux et ultime, c'est (entre autres dénominations) la Terre des Vivants, le Tir n'a nOg. Même s'il est partout, il est représenté symboliquement par une Île. »...
(Si le schéma général présenté dans l'ouvrage comme une sorte d'organigramme est assez clair, les explications disséminées ici et là dans l'ouvrage ne le sont pas autant, mais nous sommes là dans le domaine de la métaphysique qu'il est bien difficile d'expliquer rationnellement et pour cause car nous ne disposons lors que d'un langage humain et des limites de notre humanité même ! N.D.R)
« Oser la Tradition en tous les temps...
(Il a là une preuve de continuité.)
Le Druide anime une communauté de vision, de conception et de création là où il se trouve...
Le Rouge, le noir et le blanc sont les couleurs pour les Druides. » (C'est aussi les couleurs du monde Indo-Européen dans son ensemble N.D.R.)
Dans le passage consacré à la voie des Femmes dans le Druidisme Kerridwen la Déesse est placée à la porte de l'Ouest, Fal au Nord, Lug à l'Est et Nuada au Sud...
(C'est un positionnement comme un autre qui ne repose que sur une conception, une appréciation toute personnelle et des arguments éventuels pour justifier de cette disposition...
A mon sens, autant appeler peut-être directement le Tout-Energie (en ses diverses Forces et Lumières), donc avec les Entités-Energies qui en sont constitutives (soient les Dieux et Déesses) qui se trouvent concentrées densément, intensément, dans le Tribann censé, pour tous les druides, me semble-t-il, surmonter, dominer, englober, survoler, tout être, toute forme et toute chose, tout le vivant, toute la création...et placer le dit Tribann au-dessus de tout rituel afin qu'il enveloppe de ses Trois Rais et de sa divine et céleste hauteur (autant indicible qu'insondable) tout le Cercle de la Cérémonie !? NDR)...
Des regrets cependant :
Il me paraît quelques peu « regrettable » que l'ouvrage qui se présente comme étant, ici et maintenant, « l'image » même de la Druidité ou du Mouvement Druidique (dans son ensemble unitaire et diversifié) soit ici exclusivement localisée et représentée géographiquement par une implantation en Bretagne et par des Druides ou druidesses œuvrant en Armorique...
De même que les idées et présentations très inintéressantes par ailleurs que formule l'auteur au sujet des Druides et de leurs conceptions et pratiques passeront aux yeux des néophytes comme étant celles communes à tous et à toutes !!!...
L'état de « druidité » n'est pas exclusivement « breton » ni l'apanage conceptuel de quelques-uns aussi pertinents soient-ils !...
L'idée réelle d'un « singulier pluriel » de conceptions et de pratiques existant au sein du mouvement druidique en France et ailleurs passe ici à la trappe !...
Il en a été de même pour un film récent portant sur ce sujet et non dénoué de qualité, mais omettant lui aussi de préciser que le contenu visualisé relève encore une fois de visions, de conceptions et de perceptions particulières et non globalement communes à tous et à toutes !!!
Et ce n'est pas servir la Tradition que de la réduire et de la limiter à un champ spécifique d'entendements et de mises en œuvre !...
Ce n'est pas non plus en la réduisant que nous pourrons témoigner de son exceptionnelle richesse dont font preuves ses diverses compréhensions et ses nombreuses pratiques...
Je nuancerai toutefois ce propos car l'auteur à diverses occasions rappelle il est vrai qu'il s'agit de ses conceptions personnelles en divers points évoqués et présentés, mais l'ensemble de l'ouvrage, des schémas conceptuels présentés, passeront pour nos contemporains peu au fait de notre Tradition comme une conception et des pratiques communes à tous les « druidisants »... NDR...
J'ai conscience en cet ouvrage important réalisé au service de nos frères et sœurs, et de ceux et celles qui viennent à notre rencontre, que l'état de la Druidité et de la Tradition qui l'instaure, le fonde, l'instruit et l'inspire nécessite un investissement de tous et de chacun et le déploiement d'une recherche permanente tant sur le Fond que sur les Formes...
Nous manquons, il me semble, de « penseurs » pour nous aider à compréhension et à discernement (des penseurs comme Pierre Lance par exemple)...
Merci à Pascal Lamour d'apporter une judicieuse, pertinente et précieuse contribution pour nos entendements.
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Ce que l'on peut par exemple retenir de cet ouvrage :
9 points non exhaustifs
1 / Porter à connaissance en transmettant avec exigence et probité celle-ci...
2 / Enseigner les bases fondamentales, les lignes de force et les axes majeur de la Tradition et incarner authentiquement celles-ci... (« Sonner juste » en toute circonstance)...
3 / Elargir, approfondir, adapter, actualiser, et innover dans le respect de la Source spirituelle (avec l'aide de l'Awen)....
Allier science et poésie, physique et métaphysique...
Ne pas omettre la dimension universelle et cosmique et cultiver sa singularité et spécificité...
4 / Rappeler l'importance de la notion « d'initiation »....
5 / Se garder de toute forme de « dogmatisation » et de prosélytisme...
6 / Se former et former autrui en terme de capacité, de discernement, de cohérence, d'équilibre, d'harmonie, de transcendance et de vigilance...
7 / Rappeler encore et encore qu'il n'y a de réelle liberté que dans le plein exercice de la responsabilité...
8 / L'exemplarité, l'authenticité, la sincérité, la juste concordance et résonance, sont les meilleurs témoins des valeurs et de l'éthique de notre Tradition...
9 / Il sera nettement plus aisé d'affirmer ce que le « Druidisme » ne peut et ne saurait être que d’énumérer longuement l'amplitude, la densité et l'intensité de ce qu'il se propose de vivre et de réaliser...
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