PENSEES PRES DE l'ETANG DU SANCTUAIRE PARTIE 2 BRAN DU 2018 27 01 JANVIER
Pensées prés de l'étang du sanctuaire (Partie 2)
27 01 2018 Bran du
Celui qui, pauvre, offre un tasse de thé au visiteur, celui-là a le ciel pour demeure...
Cela qui se cache derrière l'éventail est semblable à un paon qui fait la roue !...
Onze flèches m'ont transpercé le cœur. Une seule est restée figée que je ne peux extraire !
J'ai entrouvert l'écrin. Il n'y avait pas de pierre précieuse.
C'est en le refermant qu'elle m'est apparue...
La palmeraie ne se souvient pas des voyageurs, mais seulement d'un chant qui pleurait près d'un feu...
L'herbe ploie sous l'averse comme le désir sous l'amour...
La peur ne tient pas, montée à cru sur l'encolure d'un cheval !...
Porter le mot à ses lèvres comme on porte l'eau à sa bouche qui a soif ; c'est faire ruisseler le poème...
La tuile est chaude qu'affectionne le criquet lequel en oubli l’œil du jeune faucon...
Sans ses roues, le char est bien inutile. Si tu veux faire avancer tes pensées, choisis bien ton attelage !...
L'eau qui sourd du bambou chante la montagne dont elle vient. Mais que dire de la sueur qui coule entre tes seins ?...
Je t'ai invité sous ma yourte, mais plus grande et vaste est la yourte céleste qui nous reçoit en son sein...
La couleur pourpre teint le blanc de l'étoffe comme le désir fait rosir ton visage...
Bleue, translucide, transparente est la porcelaine... La laideur d'un mot, d'un geste, d'un regard, peut la briser en deux...
Au palais des goûts les plus raffinés, l'homme orgueilleux est sans saveur et fades les mots qu'ils professent...
Etre heureux est un jeu d'enfant ; un jeux que délaissent les grands !...
On trouve fort joli le chant de l'oiseau en cage sans doute parce que l'on ne sait plus celui de la liberté !...
La volupté est une mélodie dont les sens sont les musiciens ; ceci quand « aimer » est une piste de danses...
Il y a parfois plus à apprendre du pâle halo d'une lanterne que d'une pensée censée être, par soi-même, éclairée !...
La feuille se moque tout l'été de la figue esseulée qui lui tient compagnie. L'hiver venu seule la figue contemple encore la lune !