PENSEES VACILLANTES BRAN DU 2016 11 12 DEC
Pensées vacillantes... Bran du 10 12 2016
Le jour bascule dans la nuit et la nuit dans le jour ;
et ce, selon la saison, pour un plus ou moins long séjour...
Il arrive que la flamme s'éteigne et que règne l'obscurité
mais, si le feu s'éteint ici, un autre, ailleurs, se rallume
dans un autre cœur, un autre sein... le soleil finit bien par percer la brume...
Il arrive aussi que le doute advient et que la croyance soudain vacille...
Ce qui, hier, semblait certain, aujourd'hui, se traîne sur des béquilles...
Mais, ce sont là des événements salutaires afin de refaire, périodiquement, le point...
A savoir si nous sommes encore accordés, si nous sommes encore conjoints, aux musiques de l'Univers, aux Forces, Energies et Lumières ; à cela qui Fut, qui Est et qui, par nous, Advient ?...
A toute question, il nous appartient de chercher et d'apporter une réponse qui, dans la clarté, se tient et, qui, en toute conscience, s'énonce...
Sommes-nous toujours sur le bon chemin ? Voyons-nous toujours l'île sur l'horizon ? Avons-nous encore peur des lendemains ? Notre barque navigue-t-elle à l'abandon ?...
Est-il encore une étoile au ciel de nos justes aspirations ?
Confiance et alliance sont-elles toujours de notre constellation ?...
L’honnêteté oblige de nos remettre en question, d'exposer au miroir le reflet de notre face, d'examiner nos empreintes et nos traces, de vérifier qu'elles marchent ensemble à l'unisson...
Oui il arrive qu'on se lasse, qu'on ne sache plus où se trouve notre place, lors, l'incertitude nous enlace dans ses interpellations...
Si la pensée hésite et doute, s'efface la route et se perd l'action...
Il est sain , il est souhaitable de reconsidérer nos conceptions,
objectivement et sans concession....
Ce n'est pas pour autant le chemin qui se dérobe à nos pas, mais la façon dont nous l'empruntons...
Ceci, pas plus que le manque d'amour fait de l'amour une absence... Non, nous en sommes la cause et aussi la conséquence...
La flamme qui vacille et s'éteint sait, connaît le vent, qui l'étouffe en ses mains !...