POEMES AMOUREUX (SUITE) 2017 BRAN DU 13 10 OCTOBRE
Jardin d'été Bran du 13 10 2017
Sous la pergola
Une pensée en balançoire
Une églantine dans ses cheveux...
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Naissance du Poème :
Elle était « l'Origine du monde »
L'Etoile de mon cœur venait d'éclater
La Lumière trempait sa plume dans l'encre de la nuit...
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Dans l'horizon lointain
se profilait la crête sombre des arbres
Le soleil, en robe jaune, sirotait une anisette...
Penser c'est se propulser vers le devenir, mais c'est aussi revenir sur le passé...
La vie à force pour donner l'élan nécessaire...
Mais la joie déserte les balançoires...
Vivre s'élance vers le ciel,
mais revient poser ses deux pieds sur le sol...
Le regard faisait de chacun un paysage que les paupières noyaient dans la brume...
C'est alors qu'à glissé sur ses épaules l'écharpe des nuages...
Une main, ondulant à la surface des eaux
Midi menant la barque
Midi faisant naufrage...
Une pomme (rouge) sur la ronde table
Quelque part, des dents (blanches) entourées de lèvres inconnues...
Le désir attend la morsure...
Ce n'était pas encore l'automne
mais, un mot s'est fait feuille morte
sur la branche des deuils...
Epouser ; c'est s'arrondir ; c'est faire cercle autour de cela qui fait battre le cœur...
Sous l'ombre de l'olivier ta robe glissait comme la lumière...
Chaque trouée accueillait le bleu du vitrail de tes yeux...
L'arbre est jaloux (toute son écorce)...
Tant de cigales à pervibrer sur la chaleur de ta peau...
Ce jour là la nudité revêtit un sens donné au monde...
Il n'y avait pas de cadre au tableau ; l'infini lui faisait bordure...
Dans la roseraie une rose, fébrile, attendait la visite de l'abeille...
Le silence allongé dans l'herbe écoutait les bruissements d'insectes...
Une fleur en bouton sortait d'un blanc corsage...
Nous étions cette présence au sein de laquelle le noir et le blanc
enfantaient la couleur...
Dire ton prénom impliquait de marier le ciel et la terre...
L'anneau à ton oreille comme une exo planète...
L'Amour venait à nous par des années-lumières...
On ne saurait aimé sans laisser tous nos volets largement ouverts sur l'univers...
Tableau de Robert Morvan
Nous nous sommes unis pour dire oui face aux abandons, face aux renoncements, face à ces négations de ce qui Fût, Est et Sera...
Le vent, l'air, nos souffles entremêlés, pour peser enfin la légèreté de l'être...
Parce que hier était passé, demain en gestation, nous nous sommes faits « présents »...
Je n'ai rien dit de tes cheveux, cette écume à la crête d'une vague...
Je ne suis pas un papillon oublieux des calices de ses ivresses...
Les vertes feuilles d'une branche d'été nous invitaient à danser avec elles...
L'aurore devenue azur faisait soleil de ton visage...
Il y a eu cet instant où j'aurais voulu être ton chapeau de paille...
Tant de croissance alentour... Pourquoi pas notre Amour ?
Au lac transparent de ma mémoire demeure une baigneuse...
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Le chagrin est un éléphant qui déambule parmi les porcelaines du souvenir...
Tableau de Robert Morvan