Les dits du corbeau noir

POUR UNE MEDITATION ESTIVALE 2017 C G JUNG LE LIVRE ROUGE : LIBER PRIMUS EXTRAITS 08 07 JUILLET NOTES BRAN DU

 

Pour une méditation estivale... C G JUNG le Liber Primus extraits

la Voie de l'A-venir...

 

 

« ...Mon chemin n'est pas votre chemin...

Je ne peux donc pas vous instruire...

Le chemin est en nous, mais pas dans les dieux, ni dans les doctrines ni dans les lois...

C'est en nous qu'est le chemin, la vérité et la vie...

 

Les panneaux indicateurs sont tombés, des sentiers incertains se déroulent devant vous...

 

Ne soyez pas avides d'avaler les fruits qui se trouvent dans le champ de l'autre...

Ne savez-vous pas que vous êtes vous-mêmes le champ fertile qui porte tout ce qui vous est utile ?...

 

Mais qui le sait aujourd'hui ?

Qui connaît le chemin qui mène aux champs éternellement présent de l'âme ?

 

Vous cherchez le chemin par le biais d'éléments extérieurs, vous lisez des livres et écoutez des avis ; à quoi bon ?

 

Il n'y a qu'un seul chemin et c'est votre chemin...

 

Que chacun suivre son propre chemin.

Le chemin conduit à un amour réciproque dans la communauté. Les hommes verront et sentiront la ressemblance et le caractère commun de leurs chemins...

 

Donnez à l'homme la dignité et laissez-lui son unicité afin qu'il trouve son unicité, afin qu'il trouve sa communauté et lui donne son amour...

 

La violence suscite la violence, le mépris suscite le mépris, l'amour suscite l'amour. Donnez la dignité à l'humanité et soyez confiants que la vie trouvera le meilleur chemin...

 

Un des yeux de la divinité est aveugle. Une des oreilles de la divinité est sourde ; son ordre est contrarié par le chaos...

 

Donc soyez patients avec ce monde estropié et ne surestimez pas sa beauté parfaite... »

 

.....................

 

Simples Notes : Bran du

 

 

Indéniablement le chemin est en nous et nous sommes le chemin qui se trace pas à pas, pensée après pensée, acte après acte, expérience après expérience, saison après saison ; chemins fait de circonvolutions, d'acheminements serpentiformes et parfois d'impasses et de marécages...

 

 

Le grand Jacques Brel disait peu de temps avant de trouver son ultime envol et d'être oublié : « Dieu ce sont les hommes et un jour ils sauront »...

 

 

Tout vient des premières cellules, celles qui sont en nous et qui, selon leur évolution, via le corps, le coeur, la pensée et l'âme constitutive d'un élément d'humanité, se feront, deviendront, enfermement ou libération , soumission ou libre expression, être ou paraître, peur ou désir, homme et femme servant la vie ou l'asservissant !

 

 

L'Amour (cette Force, Energie et Lumière cosmique, universelle...) est assurément la partie originelle, fondatrice, matricielle et animatrice du chemin qui se trace, doit se tracer, intérieurement en chacun, mais ce pour autant que l'on n'en fasse pas usage pour nous-mêmes par une dérivation opérées humainement de ses dons et offrandes au seul profit d'un « Moi » égotique, phagocytaire et parasitaire !...

 

 

Nous ne sommes pas le jouet ou l'objet ni le pion de l'Amour appelé ou délaissé selon l'humeur impulsive, aléatoire des manipulations qui sont faites de Celui-ci.

 

 

Les manipulateurs ce sont nous-mêmes qui en détournent le sens et l'Essence, l'Anima, pour le ramener à un profit ou bénéfice égotique au détriment de la Souche et de la Source de tout bienfait et de toute bienveillance !...

 

L'homme est aussi facilement usurpateur de l'Amour que prédateur de lui-même et de toute vie !...

 

Que pouvons-nous attendre de l'homme sans amour ou usurpateur d'Amour et responsable, par perversion, orgueil, arrogance, mensonge et cruauté de sa défiguration ?

Rien ; rien qu'un chaos où le désordre instauré ne sait plus retrouver la base et la stabilité d'un équilibre et d'une harmonie... Ainsi va le monde sans Amour !

 

 

Ainsi allons-nous, perdu et éperdu, aveuglés autant qu'éblouis, par nous-mêmes dans le brouillard (une pollution de l'âme) de plus en plus épais que nos cœurs déversent sur la clarté aurorale du monde et de son devenir...

 

 

Nous voulons « aimé et être aimé » o combien, mais nous opposons tant et tant de réticences, de retenues, de résistances, de prétendues circonstances atténuantes servant d'arguments et de prétexte aux limitations en fait injustifiables de nos élans d'amour que Celui-ci s'évapore dans l'éther d'un soleil seul encore capable de se dissoudre, de se diluer, de s'infuser, pleinement en Lui !...

 

Que pèse la réalité, la profondeur, la densité ou l'intensité de notre « Amour » par rapport aux exigences qu'un tel Don implique ?

 

Si peu le plus souvent ; si peu que son ruisseau, son flux, ses ondes et son débit se rétrécissent, s’amenuisent inexorablement et s'échappent des mains et paumes avides qui veulent le retenir, exclusivement, pour elles-mêmes ?...

 

 

La souffrance, la véritable souffrance, qui est incompréhension, incapacité d'entendement, vient, naît, résulte de l'emploi et de l'usage que l'humain fait de « l'Amour » en lui retirant Sens, Anima et Essence au point de ne laisser de Lui qu'une morte vivisection de sa dépouille sur laquelle tournent et retournent les mouches de l'orgueil...

 

 

Et cela fait pleurer l'homme que je suis et que je m'efforce de demeurer !...



08/07/2017
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