Les dits du corbeau noir

 

 

 

 

 La colonne de Lumière

Photo  Bran Du

 

 

 

Réflexions pour le blog de janvier 2022 :

Bran du Bran du

 

Réflexions menées du 15 au 31 12 2021

C'est donc un long dossier...

Plus de 20 thèmes abordés....

 

 

 

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En Prélude... A lire et à méditer au préalable aux autres lectures !

 

 

« Rien n'est solitaire, tout est solidaire... »

 

« L'homme est solidaire avec la planète, la planète est solidaire avec le soleil, le soleil est solidaire avec l'étoile, l'étoile est solidaire avec la nébuleuse, la nébuleuse ; groupe stellaire, est solidaire avec l'infini...

 

Otez un terme de cette formule... La création n'a plus de sens dans le cosmos et la démocratie n'a plus de sens sur terre.  Donc, solidarité de tout avec tout, et de chacun avec chaque chose.

  

La solidarité des hommes est le corollaire invisible de la solidarité avec l'univers, le lien démocratique est de même nature que le rayon solaire. »...

 

Victor Hugo Propos philosophique 1860-1865

 

...///...

 

« «…///...) Ils avaient vécu dans un monde pénible, un monde de compétitions et de lutte, de vanité et de violence, ils n'avaient pas vécu dans un monde harmonieux.

 

D'un autre côté, ils n'avaient rien fait pour modifier ce monde, ils n'avaient nullement contribué à l'améliorer... »

 

Michel Houellebecq Les particules élémentaires...

 

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« En matière d'évolution, la clef du succès n'est pas la lutte pour la vie mais bien plutôt l'entraide.. »...

 

Alain Caillé

 

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Contenu chronologique des réflexions proposées à votre intention et attention :

1 / Bling ! La Catastrophe !

 

2 / Rituels et cérémonies

 

3 / Unir ou séparer

 

4 / Dons et contre dons / une Nature généreuse

 

5 / Carpe Diem Cueillons l'instant...

 

6 / Agir et non subir

 

7 / Etre et Nature

 

8 / Aimer / Etre aimé (suite)

 

9 / Découverte ou recouvrance ?

 

10 / De l'Humanité

 

11 / De la Diplomatie !

 

12 / Du côté d'Edgar Morin...

(La diffuculté de connaître les réalités humaines...)

 

13 / Edgar Morin et la Poésie...

 

14 / Don et contre don (suite) et Notes de Bran Du

 

15 / Du Côté de Pablo Servigne et de Gauthier Chapelle

L'Entraide, l'autre loi de la jungle (extraits)

 

16 / Gauthier Chapelle .Le Vivant pour modèle (extraits)

 

17 / Du côté de Trinth Xuan Thuan le Cosmos et le Lotus (extraits)

 

18 / Ce que j'en pense (Bran Du)

 

19 / De l'accord dans une société désaccordée... Bran Du

 

20 / Attention et intentions... Bran Du

 

21 / Formule, loi, adage....

 

22 / Gauthier Chapelle et P servigne Suite (extraits)

 

23 / Citations issues des lectures précitées...

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1 / 23 12 2021... Bling !... La « catastrophe » !...

 

Alors que je suis en pleine préparation et montage de mon exposition (une première!) et des festivités conviviales à venir voilà que des douleurs nouvelles apparaissent en pleine nuit et viennent se cumuler avec des souffrances antérieures bien installées !...

 

Le bas de la jambe gauche, le long du mollet, manifeste des dysfonctionnements de la circulation sanguine; en l'occurrence, la formation de ce qui s'avérera être deux caillots de sang dans deux veines proches ce qui impacte de plus en plus ma capacité physique à me tenir longtemps debout et davantage encore les quelques rares heures de sommeil qui vous sont encore octroyées dans le passage nocturne...

 

L'endurance à ses limites et le sens des responsabilités face aux projets en cours se doit lors de céder la place devant une urgence de consultation médicale prioritaire...

Diagnostic du médecin confirmé le jour même par un « spécialiste » requis en confirmation : phlébite avec risque d'embolie pulmonaire ... Préconisation : repos et 6 semaines de piqûres anticoagulantes dans le ventre...

 

Pour de l'imprévu, c'est de l'imprévu et un bien mauvais moment pour survenir...

 

L'expo est compromise dans son installation, mais la santé et sa maintenance même limite s'impose avant tout...

 

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Utiliser le temps rendu disponible pour occuper le mental à se consacrer et à se concentrer sur autre chose que les douleurs et les ennuis... Et ça marche !...

 

D'où une série de réflexions proposées à votre lecture....

 

 

 

2 / Rituels et cérémonies :

 

Entreprendre avec conscience, compréhension, vif désir et claire volonté des pratiques aimantes pour Concélébrer la Vie et ce qui l'anime de divin et de sacré... C'est un acte de haute résilience, une forme de résistance face à une hyper matérialisation de la société en péril de lèse-humanité....

 

Chacun et chacune sont libres de croire ou de ne pas croire et cela mérite respect et considération...

 

Pour ceux et celles qui ont opté pour une espérance faite de spiritualité et de philosophie, d'altruisme, de tolérance, de convictions objectives et réalistes et qui ne cherchent pas à s'opposer aux autres ni à les convertir, il importe que soient préservé un héritage de sagesses axé sur la solidarité, la préservation du Vivant, une poétique du vivre ensemble dans le respect et la considération de tout ce qui nous entoure et ce dans une interdépendance commune et un esprit de symbiose commun...

 

Un rituel, une cérémonie sont des facteurs et des vecteurs conscientisés de paix ; de cohérence, de vœux bienveillants et bienfaisants, de soins prodigués par l''instauration d'équilibres et d'harmonies au sein du cercle fraternel ainsi formé et animé et, au-delà, de Celui-ci, en terme de vibrations aimantes collectivement émises...

 

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3 / Unir ou séparer ?

 

Fragmentation, morcellement, brisure, rupture et cassure, division, éparpillement, éclatement, désagrégation, désunion, délitement, désolidarisation, démembrement, disjonction, séparation, déassemblement, détachement, dislocation, scission...

 

Soit tout le contraire d'une cohérence et d'une cohésion car ce qui fait un peuple, ce qui fait société, ce qui soude et uni, c'est une solidarité d'entendements majeurs qui fait corps et âme...

C'est une communauté d'esprit, un esprit d'appartenance à ce qui est comme Un...

 

C'est au moment où, plus que jamais dans l'Histoire des Femmes et des Hommes, nous avons viscéralement et salutairement besoin d'être au plus près des uns et des autres que les dispositions et réglementations sanitaires liées au COVID nous en déconseillent toute pratique et tout usage !.....

 

L'empoisonnement de ce virus est tel que même les antidotes que sont psychiquement et donc physiquement les liens sociaux nous sont interdits, l'un des remèdes fondamentaux pour atténuer les effets de cette crise sociétale n'est plus possible et cela génère des conséquences dramatiques et une affluence considérable de patients auprès de spécialistes des troubles psychiques...

 

Le tissu sociétal se déchire victime de nombreux accrocs, ceci accentué par la manipulation éhontée de la santé de tous et de chacun pour des considérations de politiques politiciennes et des enjeux électoraux !...

 

Hors, sans ces liens, les fondements même de notre humanité s'écroulent n'étant plus unifiés et cimentés par ce qui constitue une communauté humaine fondée pour sa cohésion sur un fort sentiment d'appartenance suscité et conforté lui-même par l'entraide et la solidarité et une conjonction d'entendements communs et majeurs...

 

Unifier, n'est pas uniformiser selon des diktats liberticides en imposant des modèles dictatoriaux sous couvert et prétextes sanitaires d'une incohérence notoire....

 

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4 / Dons et contre-dons... Une Nature généreuse...

 

La Nature nous a prodigué en abondance et avec générosité et prodigalité tous ses fruits, toutes ses baies... Elle a déjà ensemencé les vies du futur ; les jardins, les vergers, les prairies et les forêts du devenir..

 

Le règne végétal, à sa façon et selon ses moyens, a participé à cet emblavement ; chaque arbre, chaque plante, après l'accomplissement saisonnier, ont offert au terreau, à l'humus, l’œuvre de leur vie et la perpétuation de celle-ci...

Et ce, sans se poser la moindre question sur la nécessité ou non d'effectuer cet ouvrage pour lequel ils ont tout mobilisé (ténacité, endurance, résistance, effort, patience, volonté et désir...)

 

Qu'en est-il pour nous ? Nous qui sommes bien trop souvent les pires prédateurs de tous les autres règnes et qui greffons d'incertitude l'avenir même des générations à venir...!

 

Qu'allons nous confier à la terre, au terreau et à l'humus que nous sommes, afin que celle-ci demeure féconde et puisse encore nourrir l'humanité sur tous les plans, dans tous les domaines de l'existence ?

 

Qu'allons-nous laisser germer dans notre cœur afin que s'accroisse en ce monde en déroute la bonté, la générosité, l'entraide, la solidarité, la « tendresse » et l'amour ?

 

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5 / Carpe Diem !

 

Est-ce que c'est « vivre » pleinement, sereinement que d'être dans l'attente permanente de la survenance d'une situation ou d'un fait ardemment souhaité et espéré  (comme si rien ne pouvait combler un désir insatiable d'avoir, de posséder, de se satisfaire encore et encore) ?

 

Ne faudrait-il pas, la sagesse nous l'enseigne, « vivre l'instant, le cueillir, le fleurir, le fêter, le célébrer mieux, le con-célébrer » ?

« Carpe diem » soit : « Cueille le jour présent ! » et ce « sans préoccupation » (sans encombrement du mental qui cherche toujours sa propre et permanente satisfaction.)

 

J'ajouterais « fais présent, fait offrande, à ce jour, de ta joie, de ta paix, de ton enthousiasme, de ton beau désir d'animer et d'aimer la Vie, de lui faire la cour, de lui porter attention, de la connaître, de la reconnaître davantage pour ce qu'elle donne et offre « ici et maintenant », de te « donner à Elle »...

 

Puisses-tu, le soir en te couchant ne pas omettre de lui dire merci, de lui exprimer ta gratitude d'être « vivant parmi le vivant », en posant ta tête sur son épaule, en la serrant, amoureusement, dans tes bras...

 

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6 / Agir et non subir :

 

Autant que « faire se peut » AGIR et non SUBIR.... Nous ne pouvons (sans effets désastreux) demeurer esclaves soit placés dans l'asservissement à ce qui nous oppresse, nous dicte ses lois, nous oblige, nous soumet, nous contraint, nous manipule à partir de « peurs entretenues »... 

 

 

Nous ne pouvons « vivre » dans une soumission totale à un dictât de quelque nature qu'il soit... Notre volonté d'être est axée sur un « clair désir » et une liberté consciente, lucide, objective, sagement maîtrisée et responsable...

 

Dans la pensée celto-druidique (indo-européenne à l'origine) toute action se doit d'être précédée par une réflexion, une méditation, une élaboration « cohérente », « ajustée », « adéquate »...

 

L'acte qui suit se doit d'être le reflet et l'exacte incarnation de la pensée qui l'induit... Il doit « sonner juste » soit être accordé donc non dissonant ; ce à quoi on reconnaît le « vrai en lui »... (Ce qui induit le respect, l'attention, la confiance...)

 

L'Education nationale tend principalement à faire de tout enfant scolarisé, de tout étudiant, des individus capables « d'une parfaite obéissance envers toute autorité !» Mais la désobéissance (civile ou non) s'impose quand la dite autorité usurpe ses propres limites et bafoue l'éthique censée la contenir....

 

La perversion, le fourvoiement, l'abus des droits et hélas affaire courante et l'actualité ne cesse de nous le rappeler au quotidien des informations qui égrainent leur chapelet de scandales et de corruptions !.....

 

Nous tentons de vivre, nous survivons donc, dans un climat délétère fait d'oppressions diverses et variées qui génèrent globalement le « mal-être » et les raisons de celui-ci sont fort nombreuses car l'être ne peut « Etre » quand il est autant asservi par l'Avoir qui le tient dans ses rets et filets (soit les pièges qu'il nous tend)....

 

Bien des peuples, dont le monde Celte, ont, jadis, refusé cette « emprise », cette domination et asservissement car la privation de liberté est avec l'iniquité ce que craint toute véritable humanité, tout être humain... (Pour bien des hommes et des femmes Celtes prisonniers des Romains, le « suicide » était préférable à l'esclavage.)...

 

La réponse et il n'en existe qu'une : se libérer du joug qui nous fait ployer tête et épaules...

 

Nos sociétés modernes dites démocratiques sont de plus en plus gagnées par une forme de « gangrène », celle que génère toute forme extrême de pensées, de faits, de réalisations...

 

Ce qui est « extrême » (d'actes ou de pensées) ne saurait, (de toute évidence) instaurer ni garantir aucun équilibre, aucune harmonie !...

 

Et pourtant cela séduit de plus en plus de nos semblables et l'Europe elle-même connaît une sorte d'engouement pour un état dont le diktat se réclame fortement d'une obédience extrême !

 

L'ordre n'est jamais que du désordre organisé et maîtrisé dans un intérêt commun salutaire pour tous et pour toutes mais ce pour autant qu'il demeure dans des limites acceptables et qu'il ne déborde pas de la place qui lui est légitimement et éthiquement impartie...

 

Il se doit d'être et de demeurer au service permanent de l'équilibre et de l'harmonie faute de quoi il dessert grandement ce qu'il était censé servir de son mieux...

 

Il s'avère que tout se joue au niveau de l'individu lui-même selon qu'il instaure ou non de lui-même et pour lui-même une recherche permanente d'équilibre et d'harmonie...

 

Bien des « guerres » se fomentent au préalable au sein de chaque personne selon les concepts qu'elle incarne et développe et les actes qu'elle met lors en œuvre à la suite...

 

Si nous voulons et souhaitons une société plus portée sur l'équilibre et l'harmonie, il convient, évidemment, de cultiver d'abord en soi-même cette aspiration majeure puis de la faire rayonner authentiquement autour de soi, à sa façon et selon ses moyens......

 

Une société tournée, axée et gouvernée vers « l'extrême » est l'exemple même et particulièrement néfaste d'un déséquilibre appelé à s'accentuer en étant de plus en plus privatif de libertés !...

 

« Droite et gauche » sont « sagement » appelées à gouverner mutuellement pour autant qu'ils se conjoignent dans un « Centre » qui s'exonère d'un antagonisme stérile et destructeur et qu'il sortent enfin d'une dualité sans cesse affrontée et destructrice....

 

La « juste balance » des êtres et des choses est une « Voie ou Voix du Milieu », ce que nous enseigne aussi la première triade du Barddas ( le Livre des Bardes de l'Île de Bretagne)... (soit la recherche d'un Point « véritable » qui fasse équilibre entre tous les êtres et toutes les choses...)

 

Nos rituels s'inscrivent dans cette « Voie » et ne peuvent être « opératifs » que dans cette juste mesure... Il ne saurait y avoir de relations véritables et profondément établies entre l'humain et le divin que dans cette sage mesure où nous soyons et nous demeurons, individuellement et communautairement, en équilibre et en harmonie soit branchés, avec ferveur et parfait entendement, sur cette haute fréquence appelée l'Amour !

 

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7 / Etre et Nature...

 

Le mot nature contient les lettres qui forment les mots ART et NU.....

 

L’Être naît dans une nudité totale appelée à être recouverte de différentes façons au cours de sa vie... (Et ce physiquement mais aussi métaphysiquement...)

 

Il apparaît que seul un nouveau dépouillement ou des dépouillements successifs lui permettront de recouvrir, de cette façon, ce qui constituera son « essentialité » existentielle....

Ne faut-il pas être nu pour concélébrer l'acte d'Amour ?...

 

La Nature livre sa totale nudité à notre regard et ce qu'elle cache se réserve à la vérité de nos sentiments...

 

La Nature ne porte pas de masque... Elle se dévoile telle qu'elle est, « naturellement » et la notion de pudeur ou d'impudeur ne la concerne pas...

 

Ce qui est beau, c'est le clair et aimant regard que nous portons sur elle...

 

La Nature nous invite à être des « créateurs », à mettre au monde non seulement un « art de vivre, de bien vivre », mais aussi un art qui soit l'expression sous la forme qui nous convient et qui jaillit de nous-mêmes, de ce que nous souhaitons apporter et offrir au monde qui soit l'enfantement authentique de notre esprit, de notre pensée, de notre inspiration spécifique et singulière...

 

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8 / Aimer, être aimé...

 

C'est là, sans aucun doute, l'expérience sensorielle la plus intense qui soit ; une expérience de nature « alchimique », c'est à dire qui procède de phases évolutives de « transformations » successives qui amène le domaine « physique » vers une métaphysique, le corporel vers un état spirituel, l'humain vers des dimensions hautement et profondément sacrée, mais ce, pour autant que la conscience soit activée et animée en ce sens par convocation et assemblée de tous les sens alors sollicités en convergence de dons et d'offrandes réciproques....

 

On pourrait lors évoquer cela sous le terme de « concélébration » du vivant »...

 

Chaque partenaire relationnel, conjoint de cœur et d'esprit, co-participe aux étapes progressives qui aboutissent à une forme « d'implosion interne » à la fois individuelle et comme « Une »...

 

Il y a fort peu d'expériences « sensorielles » , émotionnelles, qui mènent à une telle intensité elle-même difficilement « descriptive» et « transcriptrice » dans un langage humain...

 

L'expression poétique peut toutefois et parfois en faire une « approche » de même que le chant, la musique ou la danse dont les chorégraphies ou les partitions corporelles sont directement inspirées et animées....

 

C'est une sorte d'état de « douces et tendres fièvres », une forme d'ivresse qui modifie l'état de conscience ordinaire au point de provoquer une transcendance totale de l'Être qui s'adonne avec ferveur et mutuellement aux dons et à l'Offrande de Lui-même, une Offrande réciproque simultanée ou alternée...

 

C'est là également une concentration aimante, amoureuse, voluptueuse de toutes les facultés et capacités d'un individu à « aimer et à être aimé » ; tout ceci en un équitable et intimement partagé « retour d'Amour »...

 

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9 /      Découverte ou recouvrance ?

 

Il arrive bien souvent que l'on exprime par les mots et donc par le langage, la parole, des pensées, des concepts, des « images », des représentations, qui font une très forte résonance sur votre interlocuteur qui vous écoute avec respect, confiance et attention, et ce au point de voir le visage de celui-ci se couvrir de chaudes larmes du fait alors de l'émotion assez vive ressentie ....

 

Que se passe-t-il pour générer cette réaction qui se manifeste sans retenue ?

 

A priori et sans doute le fait d'une « recouvrance » ce ce qui était enclos et en « sommeil » au cœur même de la personne à l'écoute.

 

Le fait de « formuler », de mettre des « mots » clairs et précis, d'identifier, de donner sens, Essence et existence à des conceptions en « potentialité » de manifestation et intrinsèquement présentes et contenues au sein de la personne concernée provoque une telle réactivité chez celle-ci lors « bouleversée »...

 

Le propos tenu, ajusté, adéquat, percutant, pénétrant ouvre des volets tenus jusqu'alors fermés et laisse enfin entrer la lumière dans la chambre de nos obscurités...

 

Une vision du monde, de ses rapports avec celui-ci, et de soi-même seulement entraperçue, furtivement imaginée, jugée par erreur malvenue, trouve enfin sa « réalité », conforte et réconforte, accrédite une identité singulière, spécifique, « remarquable » en laquelle on ne croyait pas ou plus : Nous !

 

Jusqu'alors la dite personne était en incapacité, par elle-même, d'enfanter, de mettre au monde, un « contenu » lui appartenant déjà, possédé mais ignoré ou encore très confus voir refoulé...

 

« N'est (naît) au monde que ce qui est nommé » dit un adage illustrant ce propos...

 

Le fait de donner une claire représentation de ce « patrimoine » enclot, de lui donner une « existence » réelle constitue non pas une « découverte » mais bien une « recouvrance », une restitution de rêves et d'aspirations enfouis ou rejetés comme étant jugés irrecevables, non dignes d'une validation car sujet d’incompréhensions et de forts critiques dans notre entourage...

(Et dieu sait si le jugement accordé si souvent à autrui sur nous-mêmes et lourd de graves conséquences!)

 

« Ce que tu exprimes, je le ressens entièrement, cela me parle car cette parole est la parole que je peux et désire prononcer moi-même tant elle est aussi mienne...

 

Ta parole libère la mienne, disloque les blocages qui la retenait enfermée, amplifie et élargie ma « respiration », restitue à mon être ce dont il était orphelin, la confiance que le doute avait séquestrée...

 

Mes larmes sont des larmes de reconnaissance pour cela qui me fait renaître à moi-même, dans ma vérité et ma dignité d'être. »...

 

Dans la nudité de l'instant, dépouillé de toute fausse résistance, immensément et intensément ouvert, l'Êre recouvre lors son Essentialité !

Il se réconcilie avec ce qui le constitue pleinement et accorde à cela sa pleine confiance en ne laissant plus l'autre ou les autres porter des jugements ou critiques à son propos...

 

Il ne vivra plus par l'entremise de tiers dictant ses pensées et sa conduite mais tiendra ferme son propre « gouvernail » afin d'assurer sa navigation existentielle selon son cœur et l'intelligence de celui-ci....

 

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10 /          De l'Humanité :

Bran Du Solstice d'hiver 2021

 

Humanité : qui relève, qui se réfère à l'humain, ce qui constitue et fonde le règne humain...

 

L’éthique, la morale, les valeurs positives censées se rattacher, à ce règne soit des attitudes, des comportements, des actes qui se doivent d'incarner ces états d'être...

 

Certaines thèses de chercheurs scientifiques affirment que l'être humain constituant peu à peu ce que l'on appellera l'humanité était, à l'origine, au tout début de cette constitution, plutôt porté sur le « bon », le généreux, le solidaire, l'entraide, l'interdépendance consciente, acceptée et pratiquée entre l'individu et son groupe d'appartenance etc...

 

L'Histoire des hommes, toutes les civilisations, tous les continents confondus, nous montre et nous atteste du contraire à partir des graves dérivations tragiquement constatées par rapport à l'état premier supposé...

 

Certains peuples africains ou sud américain, rescapés des génocides divers et variés employés à leur encontre au cours de longs siècles de « colonisation, de « christianisation », d'exterminations programmées peuvent encore nous donner l'exemple de communautés « pacifiques »et gardiennes vigilantes et attentionnées d'équilibres et d'harmonies...

 

Elles représentent en tant que telles un « miracle de survivance » mais pour combien de temps encore ?

La question d'une « bonté originelle » chez l'humain interpelle à juste titre au regard de ce que nous savons de ce grand prédateur du vivant...

 

La chose et son contraire cohabitent en tout individu à qui il appartient de faire des choix comme servir une humanité ou la desservir et ce, pour autant qu'il convoque une conscience éclairée et objective à cet effet afin de déterminer une orientation « faste » ou « néfaste » au sein du vivant dont il partage le temps et l'espace avec les autres règnes...

 

Reste à définir, mieux à aborder, avec une vive intelligence et une réflexion approfondie, ce qui ressort de la notion de « bien et de mal », (Ce qui qualifie l'un et l'autre), mais une notion totalement revisitée sortie du caractère peu « objectif » mais très « subjectifs » d'un tel discernement chargé d’ambiguïtés...

 

Il nous est dit que le mot »homme » vient du mot « humus » lequel a aussi donné le mot « humilité » mais le dit homme a bien souvent confondu ce terme avec celui de l'orgueil et celui de l'arrogance !...

 

La question reste posée ; à savoir pourquoi, pour quelles raisons et sous l'influence de qui ou de quoi, l'homme à-t-il une prépondérance à la destruction plutôt qu'à la construction, pourquoi la haine se substitut-elle si fréquemment à l'amour ?

 

On peut considérer que c'est une même énergie déployée mais dans un sens totalement contraire... La haine ne serait-elle pas de l'Amour qui n'a pas su ou pu trouver son emploi, son usage ? !

 

Il y aurait une bien plus grande « facilité » à haïr, à détruire, à porter atteinte, alors qu'aimer demande tout, absolument tout et c'est peut être cela qui serait au-dessus de la volonté humaine soit une résistance à s'offrir à cet Amour, corporellement, charnellement par le cœur et « l'intelligence du cœur »...

 

Le fait de ne pas donner son tout, de garder une partie pour soi, entache le don lui-même car « l'offrande » est alors amputée dune part de réserve qui limite sa « substance », sa « portée » et sa « contenance »...

 

Aimer ne peut comporter de fractionnement, de « degrés », cela se veut pour « être » dans la plénitude du don...

 

Il semble bien que ce soit généralement trop demander à l'humain que d'aimer !....

 

Faut-il admettre (dans l'optique d'une conception « divine » de l'homme) qu'il se devait d'être paré d'une dualité interne composée de facultés et de capacités opposées voir antagonistes aux seules fins de lui faire prendre conscience de cet état duel et de la nécessite pour lui d'opérer choix et discernements afin d'acquérir une liberté responsable au sein de tout le vivant ?

 

L'expérience existentielle servant alors à découvrir puis à mettre en œuvre au sein des épreuves rencontrées et traversées une alchimie intrinsèquement humaine opérant des compréhensions majeures sur le sens puis l'Essence même de la Vie !.

 

Ceci générant un « art de vivre » soit une sagesse faite d'apprentissages multiples et divers générant l'acquisition de connaissances objectivées et maîtrisées et la faculté de les incarner authentiquement et de les transmettre...

 

Concevoir l'humain comme étant une expérience divinement souhaitée et élaborée suppose pour cette dimension divine un intérêt notable non « pervers » ni manichéen mais une quête d'informations spécifiques à chaque individu et détenues exclusivement par lui susceptibles de « nourrir l'Univers » et ses lois d'évolution...

 

Ceci donnant à l'existence humaine une dimension vouée à une transcendance spirituelle libératrice de l'Esprit (ou Âme) enclos en la matière corporelle que nous sommes...

 

Cela pourrait expliquer en partie ou en totalité pourquoi le « créateur », si créateur il y a, n'a pas conçue l'homme comme étant définitivement et exclusivement bon dès sa naissance...

 

Cette « hypothèse » n'engage que moi-même bien évidemment...

 

L'humanisme ( je n'aime pas les « ismes ») disons l'état d'humanité ou encore le sentiment altruiste qui anime l'humain demande et implique une forte conscientisation générant des entendements, des compréhensions majeures sur le « sens de la Vie » ceci permettant d'atteindre clairement l'Essence de Celle-ci et d'en devenir le « Serviteur » ou la « Servante » selon notre désir, notre volonté et selon ses voeux...

 

Si la Vie n'avait de sens et si ceux-ci étaient orphelins d'Essence alors à quoi pourrait-elle bien servir ?

 

Je pense que ce que l'on nomme le « hasard » est un instrument né d'un désir et d'une volonté ; il fait trop bien les choses pour être innocent de toute forme d'intérêt !...

 

Il est un vecteur et facteur important de « rencontres » lesquelles constituent selon moi « le sel de l'existence », un « cadeau » de la Vie offert en notre parenthèse existentielle... (Une parenthèse constituée de mystères infinis, absolus et méconnus.)...

 

L'humanité actuelle et en déficit d'elle-même. (Sait-on encore ce qu'elle est et ce qu'elle représente pour notre espèce en dérive et perdition sur bien des plans ?...

 

L'utopie humaine consiste à permettre à tout individu de développer ses potentialité concourant à la réalisation de son « Etre » sans que cela ne porte atteinte à ses semblables et aux autres règnes, c'est faire le pari que l'individualisme soit compatible avec un sens communautaire fondé sur l'entraide et la solidarité ; et de surmonter les obstacles que comportent un tel défi....

 

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11 /     De la « diplomatie. » :

 

La « diplomatie » est une des fonctions inhérente à la fonction druidique et bardique...

 

Le druide se doit d'être non seulement un « médiateur » entre le Ciel et la Terre, la Terre et le Ciel, mais également entre les hommes et les femmes de son « clan » et de son peuple.....

 

Il se doit de « pacifier » par « trois bonnes paroles » les antagonismes affrontés et amener ceux-ci à conciliation ou à réconciliation et ce dans un intérêt commun bien perçu, compris et appliqué par l'ensemble des partis en présence...

 

Le barde fait de même en se plaçant entre les deux armées prêtent à en découdre avec rage et fureur...

 

Toute forme de violence, d'agression, de provocation, de mauvaise querelle aboutissant à des pugilats est strictement prohibée de tous les banquets et assemblées communautaires tenues lors des cérémonies liées au festiaire celtique... (sous peine de sanctions très conséquentes pour leur auteur.)

 

Les fêtes de la roue de l'année impliquent pour leur bonne tenue que tous les participants et que toutes les participantes satisfassent à une obligation de « sérénité ».

Des dispositions réglementaires connues et respectées par tous et chacun et « contrôlées » sur place s'appliquent lors de ces événements...

 

Des « affrontements » constatés lors de ces réunions « pacifiques » sont le signe d'une décadence sociétale par « inversion des valeurs » constitutives de bonne cohésion...

 

Les « prophéties celtiques » nous mettent en garde contre la survenance néfaste de telles situations...

 

Les communautés humaines d'appartenance plus ou moins importante (famille, tribu, peuple...) sont soumises pour leur harmonie et équilibre et pour leur nécessaire « cohésion » à des lois de « co-habitation » axée et basée sur un ensemble d'entendements communs, de compréhensions communes, sans lesquels les conflits apparaissent rapidement et disloquent, fracturent et fragmentent dangereusement la dite cohésion d'ensemble...

 

Cet état de faits et de situations étaient (avec le mensonge et le parjure) et « l'inversion des valeurs » particulièrement redouté dans la société celto-druidique où les bases morales et éthiques étaient enseignées et mises en œuvre quotidiennement...

 

La médiation est sans doute l'exercice humain le plus difficile qui soit, le plus délicat...

 

Concilier et réconcilier l'entendement, la compréhension, rétablir la cohésion, se heurte à de nombreuses et récurrentes difficultés liées essentiellement au « facteur humain »....assez porté sur la « mésentente », la « susceptibilité »  et un « individualisme » souvent exacerbé...

 

S'évertuer à amener tout cela vers une conscience des effets nocifs de ces attitudes et comportements hautement destructeurs est une mission ardue qui peut susciter bien des épuisements et bien des démoralisations voire de la déprime !....

 

Les tentatives de mises en place d'éco-lieux, d'éco-villages, d'éco-quartiers... soit de structures communautaires conciliant les besoins individuels ( le domaine « privatif ») de tout individu avec des mises en œuvre collectives axées sur la rencontre, l'échange, le partage, l'entraide et la solidarité sont toutes confrontées (à des degrés divers) à des dysfonctionnements liés aux attitudes et aux comportements en inadéquation avec des règles discutées, élaborées en communs, établies et acceptées par tous les adhérents au projet !

 

Cela conduit à des champs conflictuels répétitifs qui usent et fragilisent grandement la communauté en formation...

 

Suite à de nombreuses expériences en ce domaine « sensible » d'une cohabitation intelligente, efficace, agréable, coopérative, il faut bien mettre en regard les nombreux échecs constatés !

 

Et pourtant, ce champ d'expériences faisant appel à des modèles dits « alternatifs », à des attitudes « pionnières » et novatrices, est le seul recours possible pour donner et conforter une espérance dans un avenir autre ; c'est à dire dans un changement de paradigme sociétal devenue urgent, salutaire, évident et prioritaire...

 

Je ne vois et ne perçois aucune autre possibilité à une sortie de crise comme la nôtre qu'un désir amplement partagé et mis en œuvre, avec une ferme, une claire conscience et une volonté audacieuse et obstinée avec pour objectif faisant unanimité la recherche, l'instauration, et la confortation lucide, attentionnée et vigilante des équilibres et des harmonies qui nous font tant défaut. Et ce, tant au niveau de l'individu que de sa communauté d'appartenance élargie jusqu'au domaine planétaire de préférence !...

 

Pour ce que j'entrevois et constate, c'est ici la seule réponse objective et positive que nous pouvons « logiquement », spirituellement, philosophiquement, altruistement, solidairement apporter à la densité et complexité des questionnement existentiels majeurs...

 

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12 / Allons voir du côté du penseur, du philosophe qu'est Edgar Morin et ce qu'il nous en dit dans « Leçons d'un siècle de Vie » aux éditions Denoël :

 

« La convivialité est un élément capital de la qualité de vie, qu'elle est « poétisante » et qu'elle permet de répondre dans le quotidien au besoin de reconnaissance...

 

Si l'aspiration à se réaliser individuellement tout en étant inséré dans une communauté est la première grande aspiration humaine, la deuxième est celle d'une vie poétique...

 

De fait, l'aspiration à se réaliser individuellement tout en étant lié à une communauté et/ou à autrui présente un antagonisme interne potentiel et peut créer de difficiles problèmes, mais il demeure une aspiration humaine fondamentale...

 

Le « Je » a besoin du « Tu » ; c'est-à-dire d'une relation intime comportant reconnaissance mutuelle de la plénitude humaine de l'autre...

 

L'Être humain ressent un besoin essentiel, de caractère universel, le besoin du désir de reconnaissance... Il veut être reconnu dans sa pleine qualité humaine – ce qu'on appelle la dignité...

 

Etre estimé satisfait le besoin d'estime de soi dont la reconnaissance par autrui est le pilier...

 

Le « Savoir-Vivre » associe l'aspiration à la « vraie vie », le besoin de réaliser ses aspirations personnelles dans la relation permanente entre le « Je » et le « Nous », la qualité poétique de la vie, la satisfaction du désir de reconnaissance...

 

Que faire de notre vie sinon entretenir sans relâche le « Savoir-Vivre » ?

 

La difficulté ; connaître les réalités humaines...

 

Pascal enseignait qu'il était souhaitable d'avoir la conscience que la pensée doit affronter les contradictions et non les éliminer...

 

« Concorde et discorde sont père et mère de toute chose. » Héraclite

 

Ce qui est contraire est utile et de ce qui est en lutte naît la plus belle harmonie...

 

Le mythe, la religion, les idéologies constituent une réalité humaine aussi importante que les processus économiques et les conflits de classe...

 

L'imaginaire est partie constitutive de la réalité humaine...De même que l'erreur...

 

Avoir conscience des contradictions humaines...

 

Chacun porte en soi le double impératif complémentaire du Je et du Nous, de l'individualisme et du communautarisme, de l'égoïsme et de l'altruisme. La conscience de ce double impératif m'a toujours poussé à entretenir et à fortifier la capacité d'amour et d'émerveillement en même temps que la résistance obstinée à la cruauté du monde...

 

Les mêmes antinomies m'apparaissent inséparables dans l'histoire de l'humanité comme toutes les histoires que sont les vies individuelles...

 

Tant de bonté, de générosité, de dévouement, tant de méchanceté, de vilenie, d'égoïsme... Tant d'intelligence, d'astuce, de génie créateur, tant de bêtise, d'aveuglement, d'illusions et d'erreurs. Il y a ce double et multiple aspect, cette complexité de tout ce qui est. C'est la leçon permanente de toutes mes expériences...

 

Ma leçon ultime est dans ce cercle vertueux où coopèrent la raison ouverte et la bienveillance aimante...

 

 

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13 / Edgar Morin et la Poésie :

 

Préliminaire de Bran du :

 

Quand un penseur, un philosophe, parmi les plus renommés, déclare, arguments à l'appui, que « la Poésie, c'est la Vie », et que depuis bien des années vous clamez le même constat et la même conception, cela donne à vos modestes propos une certaine pertinence...

De même quand il est dit : « Le chemin vers l'avenir passe par le retour aux sources. »..

 

J'ajouterais à cela une idée complémentaire et « épidermique » : La Peau est Vie ! Ceci en ce qu'elle procède de notre respiration et donc de notre maintien en vie...

 

C'est par la « porosité » de notre peau que s'effectuent maints échanges vitaux et salutaires, c'est par cette »Peau » que nous recevons les ambassades du vivant qui nous visite et que pénètre par Elle encore les flux, ondes, vibrations du monde ou des mondes dont les délégations s'offrent sur l'autel de notre palais intérieur......

 

C'est aussi par Elle que nos « émissaires » (intrinsèques à notre « constitution » et à ce qui l'anime) livrent leurs présents à d'autres royaumes extérieurs et ce, en guise de dons, de gratitudes et de reconnaissances...

 

C'est aussi le « sas » par lequel se font les échanges (quasi alchimiques) en prémices de joies conjointes à partager selon la densité et intensité adéquate...

 

Mais c'est également la porte ouverte aux introductions indésirables et néfastes de diverses natures !

 

Toute « pénétration » se devrait d'être douce, paisible et attentionnée avec un air de « jouvence », de revitalisation si l'on conçoit que ce qui « pénètre » est porteur de paix et de nouvelle naissance (paix et naître!)

 

Bien des dialogues silencieux s'opèrent à travers cet « épiderme » lieu de « reconnaissance tactile, sensuelle, affective, voire voluptueuse »...

 

Ainsi le « dedans » et le « dehors » communiquent grâce à ce passage en partie secret tissé de sensations et de facultés perceptives et intelligentes...

 

« Dire que l'état véritablement poétique, celui qui épanouit, ne saurait être fermé. Il nourrit sa poésie de l'ouverture ; ouverture à autrui... au monde... à la vie...ouverture à l'humanité... »

 

« La poésie commence avec la vie elle éclot dès qu'apparaît ce que nous nommons « joie de vivre. »

 

L'émotion poétique, dans l’exaltation suprême, peut arriver à l'extase ; la sensation de se perdre tout en se retrouvant dans un ravissement ou une communion sublime...

 

Quelques échappées poétiques surviennent dans la plupart des vies...

 

Les périodes de bonheur comportent une dimension poétique...

L'état poétique donne le sentiment de bonheur, le bonheur a, en lui-même, la qualité poétique...

 

L'état poétique est sous-jacent à tout bonheur à tout bonheur, il est au cœur de tous les bonheurs, fugitifs ou durables...

 

l'émotion poétique nous ouvre, nous dilate,nous enchante... C'est un état second de transe qui peut-être très douce...

 

Autres citations citées par Edgar Morin ou de sa création :

 

« Vivre, c'est pouvoir jouir des possibilités qu'offrent la vie. »...

 

« La dégradation de la qualité de la vie résulte du primat du quantitatif dans l'organisation et la conduite de notre société. »...

 

« Hommes et femmes sont traités comme des sujets statistiques...»

 

« La conscience de soi ne parvient à satisfaction que dans une autre conscience de soi. » Hegel

 

« Science de la nature et science de l'homme doivent s'entre-embrasser. » Marx

 

« Je ne cesserai jamais de percevoir ce qu'il y a de cruel, implacable, impitoyable dans l'humanité, ni ce qu'il y a de terrible dans la vie, ni de percevoir non plus ce qu'il y a de noble, généreux, bon dans l'humanité et ce que la vie a d'enchanteur et d'émerveillement. »...

 

« La Réalité se cache dans nos réalités. »...

 

« L'esprit humain est derrière la porte close du mystère. »

 

« Le COVID nous rappelle que nous vivons une Aventure, une Aventure dans l'inconnu, Aventure inouïe de l'espèce humaine... »

 

« L'élimination totale du risque conduit à l'élimination totale de la vie. »

 

« L'espérance est l'attente de l'inespéré. »

 

« On réfute en argumentant, non en dénonçant. »

 

« L'auto-critique est une hygiène psychique essentielle. »

 

« Comprendre l'incertitude du réel, savoir qu'il y a du possible encore invisible. »

 

« L'art d'attribuer à autrui des mots qu'il n'a pas énoncé, des pensées qu'il n'a pas eues, de dégrader sa personne de la façon la plus vile, cet art a atteint des sommets. »

 

Attends-toi à l'inattendu..

 

L'humain n'est ni bon ni mauvais, il est complexe et versatile...

Aussi, vivre est-il un art incertain et difficile où tout ce qui est passion, pour ne pas succomber à l'égarement, doit être surveillé par la raison, où toute raison doit être animée par une passion, à commencer par la passion de connaître...

 

La grande leçon à retirer de cela et que j'en ai retirée est que toute passion doit comporter la raison en veilleuse, et que toute raison doit comporter de la passion en combustible...

 

Une des grandes inconnues de la connaissance était la connaissance elle-même...

 

L'ultime question inéluctable : qu'est-ce que la connaissance humaine peut connaître de l'homme lui-même ? …

 

Percevoir les carences de notre mode de connaissance dominant fondé sur la disjonction (de ce qui est lié) et la réduction (d'un tout à ses éléments constitutifs)...

 

Je n'ai pu ni voulu échapper à la multipolarité humaine. J'ai essayer d'intégrer en moi, autant que possible, la rationalité et de la lier à ce qui lui échappe, la poésie de la vie, laquelle comporte la passion...

 

Diagnostiquer en soi l'antagonisme et le complémentaire...

Qu'est-ce que le « mysticisme » ? C'est celui des émerveillements que je ressens dans les émotions poétiques de la vie... »

 

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14 / Bran du / 27 12 : Don et contre don....

 

L'entraide, la solidarité, apparaissent réellement comme autant de paris et de défis lancés contre l'énorme complexité de l'humain soumise à de très nombreux variants...

 

Selon les attitudes et les comportements, selon ce qui les anime et l'intention qui les accompagne, les pensées actes et effets peuvent être totalement antinomiques...

 

D'où l'urgence d'apprendre et d'enseigner les « mécanismes » qui procèdent à la mise en place d'une action impliquant une réflexion préalable à une mise en œuvre...

 

Quel choix, discernement, désir, objectif, quelle tendance, attente, pulsion, motivation, volonté, références président à telle attitude et à tel comportement ?

 

Un des éléments majeurs et déterminants en terme de solidarité et d'entraide est la notion de réciprocité motivant tel ou tel nature d'engagement de la personne...

 

Certains peuples, à l'image de leurs grands Anciens et Anciennes, et ayant conservé précieusement un patrimoine et un héritage de solidarité ont résisté à bien des génocides, à bien des tentatives d'éradication, grâce à cette disposition de soutiens réciproques....

 

Bien que ces éléments, gardiens d'une mémoire des primes expériences humaines, soient fortement menacés encore de nos jours, ils témoignent de la pérennité et de l'efficacité de cette disposition humaine à aider autrui et à être aidé par lui dans tous les domaines de l'existence et des épreuves à surmonter ensemble et séparément...

 

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Notes de Bran Du

 

Le comportement humain n'est pas totalement incompréhensible pour qui en a étudier les mécanismes et la complexité de ceux-ci, c'est la méconnaissance de ces fonctionnements qui s'avèrent être antagonistes, complémentaires, réciproques ou opposés, qui fait terriblement défaut !

 

Encore faudrait-il que cela nous soit enseigné au même titre que l'art de bien communiquer ou encore les fonctionnements biologiques basiques à l'origine des besoins existentiels primaires...

 

Mais où, par qui, comment de tels enseignements(si possible accessibles au plus grand nombre), si salutaires pour bien ou mieux mener sa vie, sont-ils dispensés ?

 

Bien des expériences menées depuis plus de cinquante ans dans le milieu associatif, communautaire, m'ont enseigné les mêmes failles et carences sujettes à provoquer des « dislocations » à répétition...

 

Le groupement humain et sa pratique relèvent de difficultés nombreuses rédhibitoires et hélas récurrentes à l'origine des scissions, exclusions, dissolutions, cessations diverses et variées qui en parcourent l'histoire...

 

Le « bien vivre ensemble», même de façon provisoire et encore davantage dans la durée, est un vrai parcours du combattant tant il faut se confronter aux dérives et déviances, aux instabilités et versatilités, de la « nature » humaine...

 

Que d'échecs, de frustrations, de désillusions dans de telles audacieuses initiatives alors qu'il est évident que notre avenir n'aura de nom, de réalité, d'existence que dans une nouvelle dimension et de nouveaux rapports axés et basés sur un esprit symbiotique, porteur et animateur d'entraide, de solidarité, de coopération...

 

Il n'existe pas à ma connaissance et à celle de bien des observateurs et « experts » en ce domaine d'autres voies possibles pour un réel et authentique changement de paradigme sociétal !... 

 

De même que dans un cercle rituelique et fraternel si l'osmose ne fait pas lien et relation, entendement et compréhension, cohésion et unité, l'égrégore ne surviendra pas, tous nos sens étant lors orphelins d'Essence !...

 

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15 / Allons voir du côté de Pablo Servigne et Gauthier Chapelle : L'Entraide ; l'autre loi de la jungle.. LLL éditeur (Les Liens qui Libèrent)

 

« Dans cette arène impitoyable qu'est la vie, nous sommes tous soumis à « la loi du plus fort » ; la loi de la jungle. Cette mythologie à ait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète.

 

Aujourd'hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d'organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », coopération », « solidarité » ou « bonté ».

 

Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d'entraide...

Une examen attentif de l'éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, ; les champignons et les micro-organismes ...///.... ont pratiqué l'entraide.

 

Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s'entraident le plus.

 

Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu'en est-il de notre tendance spontanée à l'entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d'un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Et-il possible de coopérer à l'échelle internationale pour ralentir le réchauffement climatique ? »

 

Nous assistons aux prémices d'une «collapsologie » soit à l'effondrement d'une société dons les fondements sont lézardés...

Mais, à savoir, les dangers encourus favorisent l'entraide et la solidarité...

 

Les interactions répétées sont primordiales à l'apparition de l'entraide...

 

La logique du donner-recevoir-rendre est le cœur de l'entraide

La force de l'être humain provient paradoxalement de sa vulnérabilité et de son interdépendance avec les autres...

 

Coopérer, s'engager, s'investir communautairement implique et nécessite la conjonction d'au moins quatre facteurs : le sentiment de sécurité, d'égalité et d'équité et la confiance...

Le don produit chez le receveur une obligation puissante de réciprocité...

 

Se comporter de façon semblable aux autres favorise une attitude prosociale... Des normes sociales partagées favorisent aussi la cohésion d'ensemble...

 

Il y a deux raisons pour lesquelles on coopère volontiers avec une personne à la bonne réputation : parce qu'on la considère plus fiable et que, à son contact, nous améliorons notre réputation …

 

Les individus coopérateurs ont tendance à se regrouper entre eux favorisant des « agrégats » et des réseaux d'entraide plus résistants à l'invasion des tricheurs ou des profiteurs...

 

Les forces évolutives majeures et dynamiques de l'apparition des comportements altruistes étaient la sélection de groupe et l'influence d'un milieu hostile...

 

Les gens apprennent à coopérer davantage lorsque la probabilité d'interaction future est plus élevée...

 

La vie surprend par la finesse et la diversité des mécanismes en jeu...

 

(Cela dépend d'une formidable symbiodiversité soit de l'ensemble des mécanismes d'entraide présents dans l'éventail du vivant.)

 

Accepter notre propre vulnérabilité et recommencer à croire dans notre interdépendance avec les « autres humains », redonne de la joie, de la force et du courage. »

 

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16 / Ce qu'en dit Gauthier Chapelle dans « Le Vivant comme modèle » (un partisan du « biomimétisme ») Albin Michel Editeur extraits :

 

« Ramener davantage de coopération dans nos organisations et mettre ce processus au service d'une relation harmonieuse avec le reste de la planète est un objectif qui demandera du temps, tant notre culture est imprégnée du discours dominant sur la compétition... »

(Nos capacités à utiliser l'entraide et de jouer sur nos complémentarités.)...

 

Bien des réponses à nos interpellations majeures se retrouvent au cœur des Principes du Vivant...

 

La très longue expérience des espèces et des écosystèmes en terme de coopération et d'intelligence en réseaux pourrait bien nous souffler les idées nécessaires...

 

Si la compétition conduit à innover, c'est bien dans le but de sortir le plus rapidement de la relation fort coûteuse qu'est la compétition...

 

Les symbioses ont été découvertes dans tous les groupes d'organismes, qui plus est en abondance...

 

Les symbioses sont partout... Elles sont partout dans le vivant... Les évolutions majeures de l'évolution du vivant résultent de symbioses... (Les bactéries sont championnes dans ce domaine!)

La vie est interconnectée et interdépendante....

 

Le besoin de confiance entre nous, humains,de même que vis-à-vis des autres espèces, sera-t-il suffisant pour faire émerger le niveau de conscience biosphérique dont nous avons besoin pour nous reconnecter à la Terre et savourer la sensation d'y être vivants ensemble ?

 

Choisirons nous la voie de la compétition ou de la coopération ?

Si le réflexe collaboratif semble bien établi dans les situations d'urgence, pouvons-nous attendre au même effet sur le long terme ?

 

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17 /    Ajoutons à ce qui précède la pensée de Trinth Xuan Thuan (astrophysicien) dans le Cosmos et le Lotus (Albin Michel Editeur)...

 

« Il s'agit de faire naître en soi une attitude altruiste telle que je suis viscéralement concerné par le bien-être des autres...

 

Science et conscience :

 

« La conscience n'est pas un heureux hasard de l'évolution cosmique. Elle a été programmée dans l'univers...

 

Elle est le reflet d'une profonde connexion entre l'homme et le monde...

 

L'univers n'a de sens que s'il contient une conscience capable d'appréhender son organisation.

 

La science n'engendre pas directement la sagesse mais je pense qu'elle peut être une source d'inspiration pour nous permettre de regarder le monde autrement et d'agir de manière plus juste...

Il est évident que la science est encore très loin de comprendre comment nous pensons, aimons et créons...

 

La conscience est issue, comme la vie elle-même, de la matière inanimée. L'esprit est distinct de la matière et non issu de celle-ci.

 

Le tout est plus grand que la somme des parties...

 

« Je crois au dieu de Spinoza qui se révèle dans l'harmonie de tout ce qui existe, non dans un dieu concerné par le destin et les actions des hommes. » Einstein

 

La spiritualité est une nécessité qui nous guide dans le meilleur usage et emploi du monde.

 

L'homme et l'univers sont en étroite symbiose. Objet et sujet ne sont pas des entités radicalement distinctes, mais indissolublement liées...

 

Parce que l'observateur et le phénomène observé sont interdépendant (physique quantique), il était inévitable qu'un être conscient émerge dans l'univers pour l'observer et lui donner un sens. Ainsi put-on penser que l'homme participe, par sa présence, à la genèse même de l'univers...

 

La conscience n'est pas un simple accident de l'évolution cosmique, elle est le résultat inéluctable des lois physiques et biologiques réglées depuis le début de façon extrêmement précise...

 

L'univers, chose étonnante, est compréhensible et intelligible...

Nous appréhendons le monde de deux manières distinctes : d'une part, nous avons une connaissance directe, sensorielle et instinctive ; d'autre part, , nous en possédons une connaissance intellectuelle, réfléchie, moins immédiate...

 

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18 /        Ce que j'en pense : Bran du le 28 12 2021

 

Certes, on exprime de plus en plus (avec des difficultés pour le formuler clairement et l'identifier) ce à quoi chacun aspire fondamentalement, ce qu'il ne valide ou ne cautionne plus et réfute de ce qu'offre la société hautement manipulée et formatée d'aujourd'hui...

 

C'est le fait d'un éveil d'une « prise de conscience » provoquée par les interpellations majeures nées de l'importance de la « crise » inédite actuelle mettant en péril l'humain, sa planète et le devenir de celle-ci...

 

Cet effet de « conscientisation », o combien bienvenue, demande cependant du temps pour arriver à maturité et à la mise en œuvre qui en résulte, une mise en ouvre d'abord individuelle puis communautaire en terme de « synergie d'énergies »...

 

Mais il y a une dichotomie entre la lenteur inhérente à toute réelle maturation de conscience et la société « précipitée » dans laquelle elle se produit...

 

Cette « alchimie » interne à chacun et à chacune implique des phases et des étapes progressives que l'on ne peut « sauter » ni bousculer !...

 

Les bilans et constats en terme de dérives et de déclin sociétal, en terme aussi de périls planétaires, sont de toute évidence assez « alarmants » et les enjeux quant à l'avenir sont proportionnels à l'ampleur des situations et de leurs conséquences assez redoutables par ailleurs.....

 

Malgré un champ de désinformation notoire, on ne peut plus ignorer ce qu'il en est véritablement d'où l'extension d'une conscientisation qui est le fruit logique des interpellations suscitées par l'état des lieux ( en chacun et dans le monde.).....

 

L'aspiration légitime à un « autre monde », à un autre type ou mode de société, gagne du terrain mais se trouve encore confronté à des peurs, doutes, craintes, appréhensions, incertitudes... que l'on ne manque pas de dresser devant eux....

 

Les conservateurs et propagateurs du mal-être généralisé également détenteurs des pouvoirs et puissances qui les en exonèrent ne manquent pas de moyens pour maintenir en esclavage, en étroite dépendance, en asservissement et soumission les populations dont ils sont « démocratiquement » les régents tout en ayant bafoué et dévoyé ce qui leur a été délégué en s’adonnant sans scrupule au mensonge, au parjure, à la duperie, au dénis et à la tromperie ; toutes ces malversations étant devenues des pratiques politiques et éhontées fortement courantes et hélas il faut le dire, assez absurdement efficaces!...

 

Ce ne sont pas les solutions opératives et objectives qui manquent pour résoudre efficacement autant de difficultés ce sont les connaissances adéquates et appropriées nées à la fois de l'expérimentation préalable, de recherches adéquates, de l'imaginaire et de l'innovation...

 

Mais la carence essentielle vint d'un manque de désir et de volonté et des freins qui agissent sur cela par manque d'audace soit par le fait de ne pas OSER !

 

A cela s'ajoute le conflit intérieur à chaque être humain entre l'altruisme et l'individualisme exacerbé, le partage ou le non partage, s'ouvrir et se fermer, tolérer ou ne pas tolérer, s'opposer ou collaborer, accepter ou refuser, aider ou ne pas aider etc...

Tout ceci en fonction des critères propres, spécifiques, à chaque individu en fonction de ce qui l'a constitué jusqu'alors.....

 

Il est fortement préjudiciable de constater dans la formation d'un groupe la présence de ce que j'appelle les phagocytes ou encore des éléments parasitaires qui consomment pour eux-même ce que produit la générosité du groupe et les dons offerts...

 

Il arrive qu'ils manifestent très épisodiquement et contraints en cela par un environnement basé et axé sur l'entraide a apporté un modeste concours... Histoire de faire un peu comme les autres et de ne pas se voir exclus de la communauté !...

 

Ce sont en fait des prédateurs d'humanité plus ou moins conscients des parasitages, déséquilibres et disharmonies qu'ils provoquent par leur attitude de « profiteur » et de « tricheur »...

 

S'ils sont trop nombreux la communauté s'écroule par défection progressive des servants et servantes de la dite communauté...

L'autre peut en effet être un « enfer » (selon J P Sartre) au sein d'une relation et les exemples rencontrés ne manque pas hélas, mais il peut tout autant veiller avec nous à ce que l'enfer ne contamine pas nos aires de vies et de rencontres !...

 

Donner authentiquement l'exemple, incarner le vrai, le beau, le juste, l'équitable, le partage, l'entraide, la solidarité...

 

Tout cela peut parfois « déteindre » sur un environnement humain peu enclin à ces pratiques mais amené, baignant dans un univers de dons et de contre-dons, à une obligation de réciprocité mais ceci de façon très partielle et éphémère... Et quelle valeur accorder réellement à ce qui relève exclusivement d'une « obligation » ?

 

Notre société d'hyper consommation ne limite pas celle-ci aux biens « matériels » mais à tous les sentiments humains de bienveillance et de bienfaisance qui font l'objet eux-aussi de désir de possession et d'appropriation...

 

Pousser au maximum cela revient à « consommer l'humanité elle-même » et toute forme de générosité et de mutualisation aidante, ceci pour un profit personnel dénoué de tout scrupule, de toute conscience, de toute forme d'altruisme...Et cela démontre l'état déplorable et inquiétant des lieux et des situations de la « maison humaine » !

 

Ce sont aussi des comportements qui portent gravement atteinte à toute forme d'espérance !....

 

Le fait de connaître, d'avoir objectivement expérimenté des communautés ébranlées plus ou moins fortement dans leur devenir par des consommateurs de l'énergie aimante déployée par les autres, peut provoquer des effets néfastes à la consolidation et la fortification de ces initiatives salutaires...

 

Dans les temps très anciens, des attitudes et des comportements mettant volontairement en péril le devenir d'une communauté se soldaient par un bannissement, par une exclusion de la tribu ou du clan d'appartenance, ce qui, à l'époque, était pire que la mort !

 

Les membre de ces communautés avaient une parfaite et claire conscience que la « survie », le devenir et le bien-être individuel et collectif dépendaient d'une solidarité de tous les instants, d'une entraide donc quotidienne.

 

Ils savaient, comprenaient, approuvaient, validaient le fait que l'attitude humaine, faste ou néfaste, interférait positivement ou négativement sur la bonne marche de l'Univers, sur le bon déroulé des saisons et des cycles naturels etc... Et ils se comportaient donc en adéquation avec cette intime

compréhension...

 

Nous pouvons mesurer de nos jours l'état magistral des pertes occasionnées pour tout le vivant dans l'abandon de telles conceptions majeures !

 

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19 /     De l'accord dans une société désaccordée... Bran Du

 

Nous émettons tous et toutes et en permanence des « ondes de formes» singulières, spécifiques et pour certaines de nature universelle... Quand cela s'exprime par la poésie, le chant, la musique, la danse, l'acte d'amour... Cela devient une « ode faite au vivant et à l'univers »...

 

L'équilibre va de pair avec l'harmonie et inversement.... L'un et l'autre de ces « états » co-participent de la Loi d'Evolution et « nourrissent » Celle-ci comme nous-mêmes nous bénéficions de ces substances exprimées pour ce qui est de notre bien être ou mieux-être...

 

Tracer un trait sur une page blanche ou émettre un geste émanant de notre désir de conforter notre langage et de le rendre plus compréhensible encore, est un acte « vibratoire » qui interagit avec des champs de fréquences diverses et variées sur lesquelles se fera un impact ou non ; un impact positif ou négatif voir neutre selon la nature du dit acte...

 

Tout étant vibration et émetteur d'ondes de formes on peut ainsi comprendre le caractère hautement magique attribué par exemple aux runes scandinaves ou aux « ogam » celtiques...

 

Du fait même des interférences vibratoires (fastes ou néfastes ou encore sans effet) énoncées ci-dessus nous devrions accorder une certaine importance et attention sur ce que nous émettons de nous mêmes sous une forme ou une autre !...

 

Nous sommes-tous, je le pense, des musiciens, danseurs, chanteurs, poètes, créateurs et amoureux, au moins potentiellement...

 

En faire le meilleur usage implique une conscience avisée et animée, une connaissance des fonctions et mécanismes en jeu et leur maîtrise, un discernement, un entendement, des facultés de choix adéquates, du désir associé à une ferme volonté, une cohésion d'ensemble, un sens du don, du partage et de l'échange et la pratique sensible et intelligente d'une « liberté-responsable »...

 

Il m'est difficile de concevoir par exemple qu'un musicien, avant de jouer, ne soit pas déjà « accordé » en lui-même avec lui-même, l'autre, les autres et ce qui l'entoure... Puis, secondement, n'ayant pas accordé l'instrument de ses expressions musicales selon les modes adéquates...

 

Transposer cela dans notre quotidien impliquerait avant même de « vivre notre journée » de s'accorder une phase préalable d'harmonisation ou de réharmonisation ceci afin de rendre, (pour ce qui relève au moins de chacun et de chacune) la dite journée agréable à tous les niveaux !...

 

(Il en va de même dans tous les préliminaires qui concernent la mise en place d'un rituel ou d'une cérémonie6 y compris les « rituels » amoureux si tièdes et si « banalisés » ou « dévoyés » au demeurant !...)...

 

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20 / Attention et intentions :

 

Le manque d'attention portée à soi-même, à l'autre, aux autres et à ce qui nous environne est générateur de tension et de ce que celle-ci génère de conflits...

 

Le manque de considération envers soi-même ou le Vivant qui nous entoure ou en provenance de l'autre ou des autres, est, avec le sentiment d'iniquité, d'injustice, ce qui est de nature à rendre une situation « insupportable » et entraîne des réactivités proportionnées...

D'où la très grande importance de la notion de respect associée à celle de dignité...

 

Avant que de projeter des scénarios suspectant une attitude mal intentionnée, à propos de ce que nous voyons ou entendons en provenance de l'autre, il serait souhaitable d'accorder, avant une réactivité peut-être mal venue, un temps d'interrogation sur l'intention qui a accompagné gestes et paroles.

 

Y-a-t-il dans les paroles entendues et les actes qui me « percutent » ou me troublent une réelle intention de nuire à ma personne ou non ? N'est-ce pas une simple maladresse dans l'attitude ou le langage de la personne à l'origine de mon « trouble »  ?

 

En terme de communication, il s'agit de désamorcer d'éventuelles mines prêtent à « exploser » et ce, non sans dommages !

 

Le respect est une marque de considération alors que l'irrespect affirme une déconsidération... Et tout ceci affecte grandement la qualité du « vivre ensemble »... et l'espérance dans un monde « meilleur »...

 

Dans nos expériences de vie et nos relations humaine nous n'accordons que peu de place à la recherche et à la connaissance dune attention préalable au rapport instauré d'où bien souvent la survenance de malentendus préjudiciables à tous et à chacun et dont on aurait pu faire l'économie avec un peu d'attention porté à l'intention non connue ou mal interprétée !...

 

 

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21 /       Une formule, une loi à bien peser et un adage :

 

« Si tu coopères, je coopère sinon j'arrête ! »

 

« L'égoïsme supplante l'altruisme au sein d'un groupe. Les groupes altruistes supplantent les groupes égoïstes. » D S Wilson

 

« Si tu veux recevoir commence par donner. »

 

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22 / Pablo Servigne et Gauthier Chapelle L'ENTRAIDE : L'autre loi de la jungle.... (Suite)

 

Parmi les « Grandes Questions » :

 

« Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ?... Kant

 

« Comment recréer des liens de réciprocité, de confiance, de sécurité et d'équité avec ce ou ceux qui nous entoure(nt) ?

Cela ne se fait pas en effaçant les identités de chacun d'entre nous mais,au contraire, en les en les acceptant, en les multipliant, et en faisant de sorte qu'aucune de devienne radicalement exclusive ou aveuglante...

 

Pour avoir une chance de rester longtemps sur terre, il n'y a pas de secret ; il nous faut nous adapter aux principes du vivant et bien nous entendre avec les autres êtres. Sans aucun doute cela mènera à de nouveaux modes d'organisation...

 

Le chemin passera par l'extension de l'entraide et de la compassion aux autres êtres vivants, en développant une conscience étendue de soi, c'est-à-dire en étendant la « membrane » de sécurité au-delà de l'humanité...

 

Il n'y a pas sur terre assez de place pour une humanité qui se referme sur elle-même et qui s'oppose au reste du monde...

Il est impossible d'ignorer que notre survie en tant qu'espèce dépend tout autant des interactions que nous entretenons avec les autres espèces que de la richesse des interactions qu'elles tissent entre elles...

 

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23 / Diverses citations :

 

« Coupés de la nature et des animaux nous sommes que des estropiés de la vie » ... Boris Cyrulnik

 

« Et si l'extraordinaire nous permettait de voir le monde autrement ? »

La nature est consciente. La science semble être encore loin d'avoir véritablement perçue tous les mécanismes régissant le monde du vivant... »

 

Stéphane Allix Présentation de la conscience de la Nature

 

« De penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas. » Victor Hugo

 

« La grandeur d'une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés à la façon dont elle traite ses animaux. » Gandhi

 

« La sagesse exige non seulement l'investigation de nombreuses choses, mais aussi la contemplation du mystère. »

Jérome Narby Le serpent cosmique L'ADN est les origines du savoir...

 

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