REFLEXION BRAN DU 2020 L'ACCORDAGE UN ART DE LA RELATION ET DE l'ACTION COMMUNE 28 08 AOUT
Empreintes graphiques en noir et blanc Bran du
Réflexions :
De l'accordage individuel et communautaire...
Du 13 au 20 août 2020 Bran du (A l'hôpital)
« Toute évolution est aussi une élévation. » BD
Si nous gravissons un « sommet », c'est peut-être que nous cherchons à voir les êtres et les choses de plus haut, à nous élever au-dessus d'une condition humaine insatisfaisante et trop peu gratifiante et valorisante au regard des besoins fondamentaux qui sont les nôtres et que nous négligeons au profit d'autres besoins hélas bien plus superficiels et artificiels comme nos expériences et notre conscience nous l'apprennent par la suite...
Lors, si nous entreprenons cette montée censée accroître les plans et niveaux de la dite conscience et satisfaire, par là même, nos plus intimes, profondes, sincères et légitimes aspirations, c'est par une « cordée » solidaire que nous pouvons prétendre y arriver tous et chacun...
Toutefois, si l'un de nos accompagnateurs ou l'une de nos accompagnatrices « dévisse » lors de cette progression, c'est toute la cordée qui se trouve soudain mise en péril de chute collective !...
La peur, la crainte, l'appréhension, le doute, la défiance ou la méfiance, l'ignorance, l'hésitation, le renoncement, la résignation, l'abandon de nos valeurs, de notre « éthique » sont autant d'éléments susceptibles de nous faire « dévisser »...
On se doit donc, fort de cet avertissement, de renforcer considérablement l'attention portée à chacun et à chacune et surtout aux maillons « faibles » ou « fragiles » qui constituent la dite « cordée »...
Ce renforcement s'appuie sur la solidarité exprimée dans le groupe et sur la solidité des liens institués en son sein...
Ce que ne peux faire à lui seul un individu devient réalisable par une communauté d'individus « noués » ensemble et qui s'attellent ainsi à un heureux dénuement des difficultés et obstacles rencontrés......
Cependant il s'avère que la présence d'un « premier de cordée » est indispensable à la progression commune car celui qui mène qui guide, qui conduit dans les passes difficiles se doit d'être le plus amène pour le faire et ceci au bénéfice de tous et de toutes. Par ailleurs chacun, chacune, peut apporter au groupe et à tout moment des facultés, des compétences et des capacités bienvenues...
Un sentiment « d'attachement » libre et volontaire né au sein de cette progression où ce qui est indépendant concède de se mettre au service d'une interdépendance bénéfique pour tous et pour toutes...
Dans son ascension vers plus « d'équité », de justice, d'égalité, de partages, d'échanges et d'entraides ; une ascension où chacun et chacune progressent de plus en plus vers une unité souhaitée et souhaitable, convergente et cohérente, un 'Esprit de groupe prend forme et donne sa dynamique à l'ensemble....
Cette nécessité de « s'encorder » en ce sens et dans l'Essence qui nous y invite (Essence spirituelle, philosophique,altruiste, culturelle, artistique, traditionnelles, citoyenne et sociale...) les uns et les autres paraît puis s'affirme comme une évidence qui requière en effet de « s'accorder » une réflexion mutuelle sur ce sujet o combien d'actualité...
Il en va ici de notre salut individuel et de celui de notre « communauté de destin »...
« Accordons-nous cela afin que le corps au don se noue ! »..
Toute évolution suggère et induit à un mouvement, à un changement, à une transformation et s'apparente à la grande œuvre des alchimistes qui implique le respect de diverses phases progressives connues, expérimentées et maîtrisées...
C'est à cette « Alchimie » opérative objective et réaliste opérée dans le creuset du cœur, de l'intelligence, du corps, de la pensée et de l'esprit que je vous invite après une réflexion individuelle portant à une mise en œuvre communautaire ceci participant alors à un éveil puis à une maturation de cette conscience qui est « vous », libre et responsable, incroyablement « vivante » au sein de la « Conscience de toute conscience » !...
Si nous pouvons accroître l'idée que l'on « peut faire bouger une montagne » (celle que l'on se fait souvent de soi-même, de l'impossibilité à nous « changer » ou de changer quoi que ce soit dans nos perspectives de vie...), cette idée même, d'ébranler l'immobilité ou la stagnation redondante qui nous cloue sur le sol de nos inerties et qui se propose d'alimenter nos pulsions et nos élans vitaux, n'attend que de se déployer et de prendre formes...
Elle nous invite de toute sa force, de toute son énergie, de toutes ses « lumières », à épouser en nous une dynamique consciente, éclairée, cohérente, libre et volontaire de mises en mouvement concrétisant et incarnant nos plus justes aspirations...
Ce « sommet à atteindre » est aussi un col soit un lieu de passage et, en l’occurrence ici et dans l'idée proposée, un franchissement primordial, essentiel et élémentaire d'un état d'être à un nouvel état d'être, voir du non-être à l'être en cours de réalisation, d'accomplissement et d'épanouissement ; soit encore le passage fragile, mais o combien motivant et stimulant, d'un mal-être vers un mieux-être, stable, harmonisé, serein, lucide et équilibré et ce, pour autant que l'on y porte toute l'attention et tout l'entretien nécessaire autant qu'indispensable....
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