REFLEXION BRAN DU 2023 EVENEMENTS EN NOTRE VIE ET REACTIONS 01 03 MARS
Equilibre, Harmonie, Maîtrise, Conciliation, Sagesse...
Pensées Bran Du (En Calendes d'Imbolc)
Pour Philippe le 28 02 2023
Ce n'est pas parce que les fleurs se sont fanées et que le bouquet de jadis s'est étiolé que l'on doit pour autant jeter le vase avec les fleurs....
Gardons des fleurs leur parfum et qu'il embaume nos plus heureux souvenirs et conservons ce vase dont le vide se remplira une autre fois d'une eau de source et d'une mini prairie fleurie et printanière...
Il semble bien que c'est du vide que jaillit une plénitude de sens et de conscience. Les sagesses asiatiques l'affirment depuis fort longtemps...
La dite sagesse nous rappelle qu'il ne s'agit pas d'être « avide » (d'appropriation, de possession...) mais de faire le vide en soi en rejetant tous nos « encombrements » ; soit de faire place à cela qui sera en état et en capacité d'y trouver une juste et agréable assise et qu'en cet « habitat » demeure et croit ce qui nous est essentiel pour vivre au plus près du « Vivant de la Vie »......
Nous sommes bien souvent et suite à diverses déconvenues de diverses importances soumis à de fortes agitations qui ébranlent plus ou moins conséquemment autant le corps, le cœur que la pensée et il nous est lors fort difficile de retrouver le calme et la sérénité et donc le contrôle et la maîtrise qui nous ont font défaut et sans lesquels nous ne saurions rien résoudre clairement et positivement...
Marcher lors le long d'une rivière, d'un étang, d'un rivage, d'une lisière, entrer dans un bois, une futaie, une lande, longer un marais ou un estran, gravir une colline ou un sommet sont une excellente façon de retrouver l'état d'apaisement qui nous permettra de reprendre les rennes de notre esprit et de soulager les battements de notre cœur...
Décharger d'abord le pesant de nos affects et prendre de la distance avec cela qui, alimenté, ne fera qu'accroître un sentiment de « perdition »...
« Décharger », c'est jeter quelques palets choisis pour les faire rebondir sur l'océan de notre existence et les voir à bout de course s'enfoncer dans la profondeur des flots où ils reposeront désormais...
Dans l'écoulement tumultueux qui se déverse en nous et nous submerge de l'intérieur opérer quelques canaux de dérivations qui réduiront et assécheront peu à peu l'envahissement où l'on se noie...
Reprendre la barre de son gouvernail et stabiliser notre embarcation en retrouvant les ondes et les flux porteurs d'apaisements qui créeront lors une distanciation par rapport au fleuve tumultueux de nos désagréments...
Toute la Nature à cette faculté de nous recevoir sur sa grande poitrine afin que nous puissions y poser notre tête et retrouver sur son sein accueillant et généreux une sorte de tendresse que l'on retrouve dans la dimension maternelle de celle qui aime ses enfants...
Nous ne sommes pas en effet obligés de demeurer dans le cœur de la tourmente et d'y être emportés comme dans un cyclone !...
Apaisement et distanciation donc, maîtrise de nos emballements, offrir au mental ( un vrai dictateur à sa façon) d'autres orientations, d'autres directions où il ne se croira plus obligé de jouer au « maître » et de tout diriger....
Nous ne sommes pas en nos désarrois « bien humains au demeurant » sans secours, sans recours, sans soutien ni accompagnement, l'important, c'est de ne pas se laisser envahir par le diktat du mental et de ne plus faire tourner le manège incessant d'une pensée incapable de retrouver son centre et donc de reprendre la main sur la course sans mesure et sans retenue donc effrénée qui est devenue la nôtre...
Notre fragilité face à un événement qui nous percute et nous ébranle réside dans la non maîtrise des affects qui se concentrent lors sur celui-ci et qui de ce fait nous privent de toute distance nécessaire, de tout recul, et ne permettent pas de convoquer notre intelligence, notre « rationalité », nos facultés d'analyses et notre recherche de compréhension etc...
Tout cela relève d'un art de la communication auquel on a volontairement omit de nous instruire ! (Il en est de même d'ailleurs en ce qui concerne nos fonctionnements neurologiques, soit la connaissance des mécanismes qui guident nos réactions face à divers événements!)
Il s'agit donc de maintenir en nous toutes nos facultés et capacités nous permettant de réagir au mieux face aux impacts qui nous blessent plus ou moins profondément...
Et cela s'apprend comme toute « sagesse » nous apprend la nécessité de conserver nos équilibres et nos harmonies en toute circonstance ; c'est-à-dire en ne se laissant pas emporter vers des excès de comportements, des pulsions non contrôlées qui ne font alors qu'accroître le malaise et le mal être et épaissir davantage le « brouillard » dans lequel nous sommes en perdition !...
Bien fraternellement Bran Du