REFLEXIONS DIVERSES 2018 BRAN DU 09 10 OCTOBRE
Réflexions :
Bran du Octobre 2018
Les propos d'un druide contemporain qui assume ceux-ci et qui n'engagent ici que lui-même :
Quelle politique ? Une seule : le service du Vivant !
Des efforts confrontés à un « plafond »
Ceux et celles qui tentent de s'élever au-dessus d'une horizontalité humaine (durement confrontée à ses paradoxes et cruelles contradictions) se heurtent plus au moins violemment à un « plafond » d'impossibilité de continuer ; plafond qu'ils n'arrivent pas à fissurer ni à entailler ; ce qui les amènent à une douloureuse stagnation dans leur développement et déploiement quand ce n'est pas à renoncer ou à abandonner leurs plus légitimes, lucides, salutaires et vitales aspirations...
La chape en effet est d'acier et de plomb qui recouvre tous les projets qui entendent mettre à bas les suicidaires et idéologiques constructions (autant intellectuelles, conceptuelles, mercantiles que matérielles) qui n'ont, éthiquement parlant, aucune hauteur et encore moins de fondations, mais qui imposent et consolident sans cesse une forteresse appelée : pouvoir, puissance, privilège et domination !...
Cette dalle de ciment imposée (politico-financière) relève d'une volonté d'étouffement, de faire en sorte que nos utopies soient systématiquement confrontées à une barrière infranchissable s'opposant à toute ascension, à toute progression vers le sommet envisagé pour leur aboutissement !...
Il s'agit de renvoyer et de maintenir celles-ci dans les bas-fonds...
L'argent est roi et la finance souveraine ; ils règnent tous deux sur toute réalisation...
Hyper contrôle et hyper réglementation
L'initiative, l'imagination, la créativité et la novation sont eux-mêmes inféodés à leur « autorisation » et toute une abondante réglementation (sous le prétexte manipulé de sécurité et de protection) veille pour encadrer , limiter, réduire, contrôler, interdire et finalement faire renoncer à tout désir et à toute volonté de changer un modèle de société qui entend à tout prix se préserver de route remise en cause et ce, sous quelque forme qu'elle soit...
Certains, certaines d'entre nous, s'ingénient avec courage et obstination à ne pas dépendre de certains fournisseurs d'accès ni d'idéologies qui transforment tout individu en « consommateur captif »...
Ils font de « l'autonomie » leur principale action et ils ont bougrement et bravement raison, mais ils doivent faire face ; pour exister selon leurs convictions et sans nuire à personne, à tout un ensemble de pressions venant de diverses autorités qui n'apprécient pas du tout ces « marginalisations » qui échappent en partie à leur contrôle et avec lesquelles ils sont souvent en conflit car dérogeant aux normalités ambiantes, au citoyennement correct !
L'habitat est un bon exemple à ce sujet. Propriétaire légal de votre terrain, vous ne pourrez pas y construire l'habitat qui vous convient sans être confronté à une flopée de règlements de « mise en conformité », à tout un appareillage administratif, pointilleux, normatif et pinailleur, détenteur d'autorisations que l'on n'est pas disposé à vous accorder ou alors après une très longue lutte si vous ne vous épuisez pas entre temps !...
Halte à l'originalité et à la « non conformité » dans l'habitat autonome ; Picassiette ou le Facteur Cheval, artistes de renommée mondiale, et combien d'autres seraient stoppés net dans leur création s'ils vivaient de nos jours !...
Bien souvent les responsables communaux ou préfets invoquent pour imposer la loi des vecteurs et facteurs liés à l'hygiène et à la sécurité (ceux-ci ont en effet une réalité qui implique une prévention), mais c'est aussi un prétexte pour imposer le reste des interdictions sous des arguments fallacieux qui sont loin d'être justifiés.
(C'est la même chose qui fait que l'on vous fait renoncer à votre liberté ou a restreindre de plus en plus celle-ci sous prétexte de sécurité assurée !)...
On ne peut ignorer les fortes ambiguïtés de telles dispositions réglementaires et cela se compliquera fortement selon la nature de vos rapports avec les responsables et élus communaux, leur humeur et leur personnalité. Il est vrai que le fait pour l'état de s'être déchargé sur leurs épaules en terme de responsabilité d'un ensemble d'attributions ne peut faciliter rapport et relation dès qu'elles sortent de l'ordinaire !...
Tout ce que la législation entoure coercitivement au niveau d'un permis de construire (qui est aussi un permis de construire son habitat de vie et sa façon de vivre) pourrait se transposer analogiquement et avec les mêmes problématiques au niveau d'un « permis de vivre » et ce, selon ses désirs et volontés sans atteindre pour autant à autrui ni se désolidariser de ses communautés d'appartenance...
Vivre est déjà subordonné en quelque sorte à « autorisation » laquelle est, rappelons-le, refusée à des millions de personnes dans le monde !
Nous sommes parmi les pays les plus « réglementés » du dit monde ; est-ce à dire que nous sommes tellement incapables de respecter nos devoirs et obligations envers tout le vivant, les êtres et les choses qu'il nous faut tout un arsenal de contrôles, de sanctions, d’ordonnancements, de lois, de codes, d'arrêtés, de mesures, pour nous obliger et nous contraindre en ce sens ?...
Combien d'initiatives pertinentes, justifiées, avortées, d'associations en difficultés par manque d'aides, de soutiens, de subventions, de coopérations et pour tous et chacun, la plupart du temps, faute de moyens « financiers », car c'est bien à ce niveau que se présentent les impossibilités et que surviennent les limitations à toute expansion et les renoncements...
Certes, sans les hommes, les femmes et les idées porteuses que serait un projet ? Rien, mais le tout, sans aides économiques, et peu de choses, si ce n'est une galère perpétuelle pour assurer au moins sa survie à défaut de déploiement et de rayonnement...
Quant au « recrutement » d'encadrants dans le monde associatif, il se fait rare et difficile, sauf, peut-être dans le domaine sportif et encore, car l'engagement au service du collectif n'est plus ce qu'il était dans les générations antérieures ; l'individualisme s'étant nettement renforcé !...
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Liberté et sécurité !
Bon nombre de dispositions récentes résultent de la vague dite « terroriste » ; certaines précautions et préventions sont en effet indispensables pour assurer la « sécurité » des biens et des personnes, mais pourquoi les responsables des associations dévouées à la Défense des Droits de l'Homme et du Citoyen s'inquiètent-elles très légitimement de la surabondance de mesures en ce sens ?...
Tout simplement parce que celles-ci tendent à devenir « liberticides » !...
Et que le prétexte dit « de sécurité » permet aussi de maintenir les populations dans un état de dépendance et de soumission et maintient en place et renforce dans leur assise les pouvoirs dominants et décideurs... (La peur et ses « manipulations » étant depuis toujours l'instrument le plus utilisé et le plus efficace qui soit pour toute idéologie dominante !)...
On nous demande en fait et de diverses façons y compris électorales de remettre nos principes de liberté dans les mains d'autorités qui nous assurent en contrepartie de pourvoir de leur mieux à un besoin de « sécurité » exacerbé et manipulé à cette intention !...
Mais si un gouvernement et en l’occurrence le nôtre se targue de nous protéger efficacement en renforçant tous les contrôles sur toute activité humaine et en poussant toute la machinerie technocratique dans le sens d'une prolifération de mesures coercitives y compris dans tous les actes du quotidien au point d’inquiéter très sérieusement les institutions chargées de notre sauvegarde vis-à-vis de tout abus de droits, c'est bien qu'il y a là un véritable problème et de sérieuses atteintes à la liberté citoyenne !...
« Votre liberté (pseudo liberté) contre notre « sécurité » et la vôtre » ; voilà le slogan actuel renforcé d'ailleurs depuis les événements (il est vrai dramatiques) que l'on sait...
Mais, car il y a un mais ; on nous assure de toute la protection et de toute la « sécurité » possible, mais quand on voit ce qui résulte des choix et décisions de nos dirigeants et ceux de la plupart des pays, il y a de quoi largement s'inquiéter sur ce grave sujet !...
Quelle « sécurité » en effet, quelle assurance de sécurité vis-à-vis d'un avenir mit gravement en péril en de nombreux domaines ne serais-ce que déjà dans celui de l'écologie qui devrait être largement prioritaire sur bien d'autres domaines impactant également l'avenir et le devenir même de l'humanité !!!
Quelle « sécurité » pour le présent et le futur existentiel quand on reste totalement sourd à tous les lanceurs d'alertes, à tous les rapports déposés par des instances internationales scientifiques hautement compétentes mettant en garde les nations sur les politiques suicidaires de leurs dirigeants aveuglés par une volonté de croissance totalement démesurée, exponentielle et stupide face aux réalités et aux conséquences néfastes, dramatiques et absurdes volontairement opérées...
Que penser et que dire de ces décideurs (chargés au plus haut niveau de la sécurité de leur population) quand des conclusions réellement alarmantes et rigoureusement, objectivement, scientifiquement argumentées sont totalement niées et mises à la poubelle, quand le pillage des ressources naturelles se poursuit et que l'on pousse en avant tout ce qui est appelé à rencontrer le précipice, les terribles conflits humains et le chaos ?...
Que penser également de tous ces « engagements » non tenus, de tous ces plans inaboutis, de l'échec de tout un ensemble de vœux pieux, de colloques internationaux, de plans pour un meilleur devenir de la planète, des mesures humanitaires, en matière de sauvegarde des personnes, de l'environnement et de protections de tout le « vivant »? ...
(Un vivant déplacé qui meurt à nos frontières, dans nos limites territoriales et maritimes ; ou de faim ou a défaut de pouvoir s'alimenter en eau salubre et ce toutes les six secondes quand on est enfant d'un monde qui ne peut vous nourrir, assurer votre survie, mais surtout qui ne veut pas s'engager pleinement vis-à-vis de celle-ci en repensant et en réorganisant totalement une plus juste répartition des « richesses », en faisant cesser toutes les corruptions du cœur et de l'esprit, en mettant un terme définitif à l'exploitation de l'homme par l'homme etc !)...
Le constat est là, les bilans sont faits : l'inertie, la poudre aux yeux, le mensonge organisé et tous les freins et obstacles mis en place par le « politico-financier, les lobbys planétaires », les « multinationales », pour préserver leur seul intérêt au détriment de l'intérêt général !...
Que subsiste-t-il de réellement « démocratique » dans les pays où le profit démesuré et éhonté dicte ses lois, confisque et détourne à son profit l'éthique et la déontologie électorale, où le « facteur humain » compte de moins en moins dans l'application d'une politique « politicienne » qui s'éloigne de plus en plus d'un terrain humain dont elle est censée prendre le plus grand soin ?...
Pourra-t-elle toujours « museler » autant de cris qui s'élèvent, rien n'est moins sûr, mais, hélas, il est vrai que les peuples sont en capacité de supporter l'intolérable et l’inacceptable pendant de longues périodes d'inerties ou d'impuissances supposées ; l'Histoire nous a appris cela : la résignation ; quand ce n'est pas l'indifférence pour tout ce qui ne satisfait pas un individualisme forcené !...
Le « refus »
Je ne peux accepter cela, il m'est impossible d'accepter cet état de soumission, d'asservissement, de cautionnement indirect, de validation silencieuse, mais bien réelle cependant vis-à-vis de systèmes, de « politiques », de directives institutionnelles qui deviennent en fait des diktats qui dans leur ensemble porte gravement atteinte au vivant et à son devenir !...
La Vie est mouvement et ce mouvement est le seul pour lequel nous devons prendre pleinement et exclusivement « parti » !...
Quand le choix optionnel est dramatiquement posé entre l'Avoir et l'Etre, j'opte sans hésiter une seconde pour l'Être qui refuse de se faire sans cesse avoir !...
Cet Etre n'a de réelle existence que pour autant qu'il ne se voue pas au « paraître », mais assume et assure entièrement, en toute volonté, lucidité et conscience une « liberté responsable » !...
Une demande et des aspirations des plus légitimes :
Je ne demande pas à un gouvernement de me garantir une future immortalité dont je n'aurai que faire, ou de faire de notre « enfer » un « paradis », mais de tout mettre en œuvre afin que chacun et chacune puissent bénéficier d'une vie digne et décente, d'une vie sans cesse en quête d'entendements et de convergences de pensée et de cœur, impliquant de se mobiliser au quotidien à cet effet....
C'est obliger un pouvoir à obtenir un résultat escompté en ce sens en se donnant et dotant pour cela de tous les moyens les plus efficaces et efficients pour y arriver ! (L'obligation de rendre compte s'impose bien entendu!)...
Je sollicite, de la part de ces gouvernants, un art du discernement, de l'équité, de la maîtrise axé en permanence sur la recherche du plus grand équilibre, de la plus grande harmonie possible !...
Soit l'ajustement, la cohérence, l'adéquation, la compatibilité, la concordance, la juste et bonne mesure déployée entre des idées et des actes d'accomplissement les validant concrètement ; tout cela mit au service du « Vivant », de tout règne « vivant » !...
Ceci dit il n'y a pas lieu non plus de tout attendre d'un gouvernement qui nous « assisterait » en nous déchargeant de nos propres responsabilités...
Nous nous devons d'être, individuellement, collectivement, conjointement et solidairement, co-partenaires en toutes réalisations, co-participatifs de celles-ci en tant « qu'acteurs du Vivant », « Artisans » attentionnés et vigilants de celui-ci...
Il est toujours heureux de constater qu'un concept initialement développé à plusieurs reprises sur ce blog trouve des échos dans l'actualité récente...
Un philosophe et sociologue contemporain a fait état de la notion de « tribu », de retour à la composition humaine dite « tribale » et ce, en partant du constat que la famille traditionnelle réduite à un noyau et très peu d'électrons d'où le terme de « famille atomique » ne répondait plus de la même façon à la nécessité des structures sociales et qu'un autre genre et type de « familles », relevant donc du clan ou de la tribu élargie, se mettait peu à peu en place pour suppléer à certaines carences et attentes légitimes confortant un sentiment et une volonté dite «d'appartenance communautaire»......
La pensée écologiste mise en avant par certains acteurs de cette dimension (qui font référence en tant que porteurs de lucidité, de connaissances éprouvées et de sagesse) a également fait état d'une « communauté de destin planétaire » solidarisant tous et chacun vis-à-vis du devenir collectif et de celui de tout le « vivant » que porte notre Terre...
Et, tout dernièrement, l'appel dit des 200 publiés dans le Monde et mettant le « politique » en devoir se mobiliser en toute priorité sur l'action écologique, fait état en conclusion de la « grande tribu du Vivant » et de tout ce qu'elle requière pour être et devenir « salutairement » !...
Le Vivant... La Tradition que je sers (sur mon cœur également) et bien d'autres Traditions ancestrales, notamment la Tradition amérindienne qui est comme notre « soeur », sert ce Vivant et à recherché, recherche toujours, le meilleur rapport, la meilleure relation possible avec lui en préconisant pour cela l'emploi et l'usage de tout ce qui peut concourir à l'instauration , à la « confortation », à la maintenance voire à la restauration des équilibres et des harmonies entre l'humain, le divin, le sacré, toute la création, tous les règnes, tout le cosmos, et tout l'Univers visible ou non !...
Seul un tel programme, une telle invitation et proposition plus que millénaire, sont de nature par leur volonté « symbiotique » incarnée, concrète, active et efficiente d'assurer la bonne ou meilleure « Vie du Vivant »...
« Etre » alors implique un état et un désir d'osmose, de concorde, de cohérence, d'ajustement ; état et désir qui sont pleinement au service de la Vie et de la pérennisation de celle-ci !...
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