REFLEXIONS DIVERSES DONT LA "DANSE DE L'AME" BRAN DU 2017 28 12 DECEMBRE
Photos Bran du
Notes Bran du 28 12 2017
La Nature mets à notre disposition ses « diapasons » et nous invite à retrouver avec eux nos cycles et rythmes élémentaires...
Elle nous incite à calquer notre respiration sur les dits diapasons et à retrouver notre « souffle originel »......
Conjoindre nos souffles et non les dissocier, et ce, comme dans l'Amour véritable et sa « cosmunion » époustouflante qui fait battre chaque cœur dans le choeur même de l'Univers cosmique...
Le « surhomme » de Niesche ; c'est celui qui dit « oui à la Vie » comme si la vie devait se reproduire à l'infini dans sa grâce et sa beauté et rien d'autre...
C'est tourner le dos à la morosité ambiante et au catastrophisme inhibiteur vecteur du sentiment « d'impuissance »...
Ce n'est pas fermer les yeux sur les dures réalités de l'existence et celles de notre « modernité », mais les élargir au-delà et par-delà la petitesse humaine et son anthropocentrisme orgueilleux...
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L'Âme "dansante" :
Ce que nous savons avec certitude de la conception majeure de nos Anciens et Anciennes, c'est leur croyance en « l'immortalité de l'Âme », mais de la façon dont cette « immortalité » se conçoit, les « formes » qu'elle prend, nous n'en savons absolument rien...
Nous ne disposons donc que des projections, interprétions, hypothèses, intellectuelles et sensibles voire imaginatives, qu'ont développé, au cours des siècles, les héritiers de cette pensée et les chercheurs et historiens passionnés de civilisation celtique...
Ayant pour eux-mêmes les réponses appropriées, il ne fût pas question pour les Celtes ,o combien aventureux, de définir une fois pour toutes ce qu'ils concevaient du devenir post-mortem laissant à l'aventure de tous les possibles le soin de les émerveiller encore et encore...
Les Âmes ne meurent pas, elles continuent de naviguer libérées de toutes « pesanteurs » dans le champ immense et purement vibratoire de l'Univers cosmique, elles évoluent, de spirale en spirale, au sein de la Loi absolue et infinie de l'Evolution qui ne saurait donc demeurer figée au sein de quoi que ce soit et surtout pas d'une « écriture » humaine...
Attaché au « Fond » bien plus qu'à la forme censée refléter et être animée par Celui-ci, la simple idée que l'Âme était en tant que telle impérissable suffisait à leur entendement majeur, à leur bonheur et à leur espérance...
L'Esprit s'avérait bien supérieur à toute matière et l'Âme à toute forme corporelle et charnelle fort respectable par ailleurs...
Comprendre, concevoir, valider, le fait que l'Âme, de Nature « éthérique », « volatile », ne pouvait « mourir » avec le corps, mais était appelée à poursuivre sa manifestation dans l'infini de la création suffisait à appréhender sereinement la fin dernière individuelle ; laquelle n'était, sur ce plan, que « le milieu d'une très longue vie » selon la formule relevée et entendue par un observateur Grec de la période Celte...
A ce sujet et propos, la métaphysique traditionnelle et la physique contemporaine apportent des éléments qui peuvent de façon profitable nourrir le débat et aider à un élargissement de compréhension et de représentation avec les limites que nous savons en ce qui concerne la question du « pourquoi » par rapport à celle du « comment » plus aisément et scientifiquement explorable que la première !...
Les concepteurs et réalisateurs des enseignements du Barddas gallois, héritiers des bardes et « filid » anciens ne définissent pas plus que leurs prédécesseurs ce qu'est l'Âme et la destinée de celle-ci, mais propose des schémas de réflexions et des pistes de possibilité laissant à tous et à chacun, au sein des postulats exprimés plutôt cohérents par ailleurs, le soin de chercher et de trouver les résonances ajustées et adéquates d'entendement qui lui conviennent...
Ils font clairement état d'une Force-Energie et Lumière que l'on peut appeler par défaut Dieu (et/ou Déesse) doté et dispensateur de bonté, de bienveillance, de bienfaisance, de prodigalité, de générosité et d'amour...
Ceci pour permettre un premier niveau d'approche et de compréhension par tous et chacun, mais ouvrant, pour d'autres, un immense champs spéculatif laissant supposer une entité innommable et totalement cosmique englobant tout être, toute pensée et toute chose...
Nous voyons certes en toute fleur sa structure, sa beauté, son agencement extraordinaire, nous savons sa volonté farouche et obstinée de porter toute son existence vers la graine et la semence, mais nous goûtons aussi à ses saveurs et parfums...
Notre âme épanouie relève elle aussi de cette saveur et de cette senteur !...
Notre âme danse dans l'Univers comme dansent les planètes et tous les « luminaires » autour d'un Point à la fois mobile et immobile qui orchestre toutes ces danses de mains de maître, de mains de cœur.....
Chanter et danser, ici et maintenant, c'est déjà se conjoindre à cette « musique des sphères »...
C'est par le son que nous « cosmunions » le plus avec celle-ci, d'où des rituels concélébrés à « l'unisson »...
Nietzsche ne concevait croire en un « Dieu » que dans la mesure où celui-ci s'avérait être un « Maître de danses »...
Je peux imaginer que mon « Âme » puisse, une nuit, elle aussi, danser sur la piste étoilée et virevolter aux bras de l'infini !...
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