Sur les chemins de Folle Pensée ( Celui du pays de l’Ours )
Sur les chemins de Folle Pensée ( Celui du pays de l’Ours )
Editeur : Les Oiseaux de Papier…
Extraits de l’article paru dans les infos de Ploërmel Janvier 2012
(De l’auteur Jean Claude Capelli : Sa vocation druidique trouve sa révélation en 1975 dans les Monts d’Arrée, barde en 1993 , l’auteur sera initié Druide en l’an 2000)…
« …J’ai l’impression d’être à la fois veilleur, dépositaire d’une matière noble. Et si ma parole, ma connaissance peuvent aider d’autres personnes, je suis pleinement heureux… Je ne sais pas si je représente la pensée d’une majorité de druides. Je suis fidèle à un monde, à une Tradition, à une spiritualité qui ont guidé les sociétés dans lesquelles évoluaient les druides… C’est une quête de mémoire parce que la société celtique était de Tradition orale……/… Nous sommes au cœur d’un grand chantier de reconstruction d’une mémoire… …/… L’homme s’est coupé du lien avec la nature qui l’entoure. On voit malheureusement ce qu’il en fait aujourd’hui . Il faut retrouver cette conscience et cette intelligence du « Dieu » des druides. C’est tout le sens de ma pensée aujourd’hui pour permettre à l’homme et à la femme de reprendre leur juste place dans la nature. …/…
Les Celtes, leur roi et leurs druides avaient une philosophie de la vie qui permettait d’enseigner des principes simples, universels et avec un but que personne ne pourrait nier : faire que le monde aille mieux vers plus de paix et de prospérité. …/… Si leur dieu représentait la lumière, c’était pour symboliser une conscience universelle qui est en nous. La quête de la sérénité passe alors par une transformation de l’intérieur, pas de l’extérieur. Et la nature peut nous y aider. …/…
Tout être humain a besoin de croire à un moment ou à un autre en quelque chose qui lui est supérieur. Je me dis chaque jour que je ne profite pas assez de chaque seconde. Je recherche la spiritualité qui correspond le mieux à ma mémoire. Je défends des principes, des valeurs comme la laïcité qui est pour moi une garantie de vivre pleinement une spiritualité dans sa sphère privée. Je ne cherche pas à être un guide, pas plus qu’à diriger la pensée. J’aide au maximum de ce que je peux, ceux qui m’en font la demande à découvrir le meilleur d’eux-mêmes à travers ce à quoi je crois. Pendant des années, j’ai moi-même côtoyé des personnages qui m’ont accompagné, et qui m’ont permis de devenir un guetteur et un confident. »