SWEET HOMME ! BRAN DU 2017 BARDI 14 06 JUIN
Sweet Homme ! Bran du 13 06 2017
Homme colporteur de mort
et prédateur de vie......
Qu'as-tu fais que nul autre règne n'a commit ?
Homme d'arrogance et de mépris
A la joie tu as jeté un sort,
De la bonté tu es le déni...
La haine ; c'est la chair de ton corps
D'où l'amour est banni...
Sur ta branche le fruit pourri
Et nulle fleur ne veut éclore...
Oui, homme, tu me fais horreur ;
L'acier plus que le coeur te conduit ;
Tu fais un enfer de tous les paradis,
Tu ensemences la peur,
l'espérance tu l'as détruit...
Tu foules au pied le bonheur ;
le bonheur, tu le maudis...
Femmes, enfant, vieillards
Tu as fait de la guerre du grand art ;
En nul lieu la paix ne fait rempart
Et meurent femmes, enfants, vieillards
et l'espérance dont tu t'empares...
A t'entendre, à te sentir, à te voir
le silence même pousse des cris...
Tu fais du jour une très longue nuit,
Tu plonges toute lumière dans le noir...
Tu es de la Création, une aberration
une absurdité , un nid de contradictions...
Tu veux la puissance, le pouvoir,
La possession et la domination ;
Tu veux tout le superflu et tout l'illusoire...
En l'argent tu veux croire et en avoir à profusion...
Ton orgueil a de l'embonpoint,
la cruauté enfle ta panse
et tes mensonges font le plein
De ta baudruche d'existence
gonflée d'insolence et de dédain....
Tu frappes, tu étrangles, tu infliges, tu tortures, tu emprisonnes,
tu violes, tu assassines, tu massacres, tu « barbelises » la Vie...
Tu exécutes ce que ton esprit tordu t'inspire
de génocides, de carnages, de vilenies...
Et tout cela le plus souvent impuni,
Fomenté délibérément par une faim inassouvie...
Dispensé, enseigné, appris, par des idéologies
d'intolérance, d 'indifférence et de suprématie
qui asservissent le vivant et en esclavage le réduit...
Pourquoi avoir doté l'homme d'intelligence ?
Pourquoi lui avoir donné une conscience
si c'est pour employer toutes ces facultés
à saccager, de la paix, les jardins et les vergers ?...
Tu te dis « humain », mais tes mains baignent dans le sang
de millions d'innocents...
Des religions perverties, tu te fais le zélé serviteur oubliant que le cœur lui, à l'Amour, seul, obéit...
Tu déverses sur la terre le poison de ta fureur, tu répands partout ta colère et ta brutalité, tu es l'image même de l'avanie...
Tu es l'affront fait à la vie ;
Tu es de la vie l'indignité...
Tu es sans mérite, sans probité
sans morale et sans éthique...
Tuer, piller, assouvir, voilà ta politique,
ton seul désir, ta seule volonté...
Je te regard mener le monde à sa ruine, à sa perte,
jeter sur la vie tes noirs filets...
O certes, tu te dis homme de paix, mais tu ne sais que mentir et trahir imposant dogme et diktat à tout être, à tout état, à tout ce qui s'oppose à toi apportant l'évident démenti...
Tu dresses les frères les uns comme les autres,
Tu fais croître la belligérance, attisant les passions, les envies...
De la tuerie, tu te fais l'apôtre... Tu trompes et tu médis...
Homme, je ne crois plus en toi ;
Ton histoire est un long cortège d'enterrement du Vivant...
De vivre tu fais semblant, mais bien rouge est le sang
qui coule de tes tragiques exploits....
...///...
Ô Femmes, je me tourne vers vous ;
Vous à qui l'homme a volé votre âme...
Vous êtes le seul recours que puisse faire l'Amour
pour retrouver ses étincelles, ses braises et ses flammes...
Ne vous soumettez plus à cette virilité, n'imitez plus cette figure infâme, soyez ce dont l'homme vous a dépossédé , soyez la vie qui se vit, s'offre et se clame...
Vous êtes l'origine, vous êtes par l'Amour, depuis le premier jour, initiées, dépositaires des germes et des semences sacrées autant que divines...
Lors répandez dans le terreau de l'humanité, dans l'humus du possible, les graines de douceur, de tendresse et de sérénité déposées en votre poitrine par la Mère qui nous a tous enfanté...
O Femmes j'en appelle à vous...
En l'homme, je l'avoue,
je n'ai plus ni croyance, ni confiance ;
Il a brûlé tous ses plus nobles atouts...
O Dames soyez de cet enfantement
qui chasse de l'homme le violent
et lui restitue une dignité sans cesse bafouée
par ses terribles comportements...
Je vous le demande à genoux
avec respect, avec reconnaissance ;
ensemencez au cœur de ce loup
la bienveillance et la bienfaisance...
O vous filles de la Grande Déesse,
Héritières de sa douceur, de sa bonté
emblavez en l'homme la tendresse ;
et qu'elle soit vive et douce à fructifier...
C'est là mon voeux et mon souhait,
Femmes d'Amour et de Paix ;
Réapprenez à l'homme le don d'aimer
Et que d'aimer, soit de nouveau en l'Homme, la destinée...